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Zones transfrontalières : Un plan de développement commun est une priorité
Publié dans Le Maghreb le 11 - 03 - 2019

Le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Ayadi Mohamed vient de révéler que ''le volume des échanges observé au niveau des frontières algéro-nigerienne et algéro-malienne reste faible, en d'autres termes la relation entre l'Algérie et la Tunisie avec les pays de la région du Sahel est faible (..) et le nord du Mali accuse le plus grand retard ", a-t-il ajouté.
C'est alors qu'il a mis en avant la nécessité d'étude d'un plan de développement commun pour les zones transfrontalières.
Et dans ce même ordre d'idées, il a indiqué qu'un itinéraire de 700 km entre la localité de Gao (Mali) et la frontière algérienne est encore à l'état de piste.
"Pour ces deux raisons, il nous est donc apparu indispensable d'harmoniser les plans de développement à l'échelle régionale et d'insérer la réalisation de la route dans une vision d'ensemble à travers l'étude d'un plan de développement reliant l'Algérie, le Mali et le Niger'', a-t-il précisé.
Pour M. Ayadi, le projet de la route transsaharienne est ''très avancé et pour exemple, sur l'axe Alger- Lagos dont la longueur est de 4500 km, il ne reste que 220 km à réceptionner en juillet 2019'' a -t-il précisé lors du 4ème Congrès algérien de la route durant lequel, il a présenté une communication intitulée ''le projet de la route transsaharienne, historique et enseignements''.

Quelques rappels importants
Il est utile de rappeler au passage, qu'au mois de décembre dernier, la Banque africaine de développement (BAD) avait annoncé le financement à hauteur de 56,01 millions de dollars de la deuxième phase du programme routier international de la route transsaharienne (RTS) concernant la réalisation du tronçon Bourem-Kidal, au Mali. Une initiative qui devrait permettre d'impulser l'infrastructure au niveau du pays voisin et permettre d'achever le projet d'envergure destiné à renforcer les relations commerciales entre les pays africains.
Pour sa part, il y a quelques mois, le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Mohamed Ayadi, avait indiqué que l'infrastructure s'étire au Mali sur plus de 2000 km, dont 700 km sont aujourd'hui à l'état de piste, relevant que la réalisation de ce projet dans ce pays est en proie à des difficultés financières. Selon le même responsable, "l'Algérie a construit 1600 km de la route transsaharienne, avec un programme de doublement en cours sur 800 km, tandis que le renforcement de certaines sections et l'achèvement de la construction de 200 km pour la liaison avec le Mali sont en cours de réalisation", avait-il alors précisé lors des travaux de la 68e session du CLRT tenue à Alger. Il est à rappeler que l'Algérie a dégagé 3 milliards de dollars pour financer la partie de la transsaharienne sur son territoire. La contribution de la Banque représente 35,72% du coût total du projet, qui sera exécuté sur une durée de six ans. L'Union européenne participe au financement avec un don de 83 millions de dollars et le gouvernement malien y apporte sa part, évaluée à 18 millions de dollars.
La branche malienne de la RTS, longue de 2461 km, comprend des sections qui vont vers le Niger (203 km) et vers l'Algérie (741 km). La section concernée par la phase 2 du projet d'aménagement est le tronçon Bourem-Kidal, long de 285,83 km. "Sa réalisation permettra de résoudre des problèmes majeurs de paix, de sécurité, de développement économique et social et de fragilité. Toutes les parties prenantes, y compris les mouvements armés au Mali, ont marqué leur adhésion au projet ", avait souligné à ce moment-là, Serge N'Guessan, directeur général adjoint pour l'Afrique de l'Ouest à la Banque.

L'objet de l'étude préconisée
Avant-hier donc et lors du 4eme congrès algérien de la route, le secrétaire général du Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT), Ayadi Mohamed a mis en avant la nécessité d'étude d'un plan de développement commun pour les zones transfrontalières. Cette étude a pour objet d'analyser l'espace qui réunit les larges zones frontalières des trois pays : l'Algérie, le Mali et le Niger. Elle portera sur l'ensemble des composantes d'un territoire : population, agriculture, eau, infrastructure de transport, enseignements, élevage, tourisme et autres, a-t-il fait savoir. Il s'agit selon M. Ayadi de montrer les forces et les faiblesses de territoire objet de l'étude, d'identifier les défis pour le futur en tenant compte de la croissance démographique et des spécificités de l'espace concerné avant de bâtir un plan de développement pour l'horizon 2040.
Quant aux objectifs de l'étude du plan de développement, elle doit apporter en premier lieu une réponse éclairée aux autorités de chaque pays en termes de planification et de vision de l'aménagement sur le long terme pour améliorer les conditions de vie des populations, selon M.Ayadi.
De plus, cette étude doit également "identifier les projets d'aménagement qui constitueront la justification économique de la construction bitumée de la route transsaharienne'', a-t-il noté.
Le projet de la route transsaharienne qui réunit six pays africains en l'occurrence l'Algérie, le Mali, le Niger, la Tunisie, le Nigeria et le Tchad, se compose d'un axe principal, Alger-Lagos (4498 km), et de trois axes secondaires : la branche tunisienne (866 km), la branche malienne (2461 km) et la branche tchadienne (1197 km).
Le projet traverse l'immense Sahara sur une longueur de quelque 2000 km pour relier deux pays du Maghreb à quatre pays sub-sahariens.


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