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L'élection présidentielle: Une urgence nationale absolue
Publié dans Le Maghreb le 17 - 09 - 2019


Par Ammar Zitouni
Dans le discours qu'il a adressé à la nation dimanche, le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah a rappelé l'impératif national de sortie de la crise politique actuelle et d'entamer sérieusement la mise en œuvre du processus électoral.

Depuis que les impératifs du devoir national m'ont amené à assumer la charge de chef de l'Etat, je n'ai cessé de souligner l'impératif d'œuvrer " ensemble " à trouver des solutions qui nous permettraient de transcender les écueils de l'étape cruciale que traverse notre pays et de construire le consensus nécessaire à la tenue d'une élection présidentielle, réunissant les conditions d'impartialité et de transparence. Cette élection a été, pour moi, dès le début, un objectif stratégique national, non seulement parce que c'est la mission qui m'est assignée par la Constitution et confirmée par l'avis du Conseil constitutionnel, du 29 juin 2O19, mais surtout parce qu'elle est la seule et unique solution démocratique viable. La solution à même de vous donner, Mesdames et Messieurs, la parole de choisir, librement et souverainement, la personnalité qui vous paraît la plus apte à mener le changement auquel vous aspirez et à mettre en place un nouveau système de gouvernance qui répond à vos aspirations pressantes. C'est ainsi que je m'étais engagé devant vous de réunir toutes les conditions adéquates à l'organisation d'un scrutin présidentiel présentant toutes les garanties de transparence, de régularité et de probité. Un objectif pour la réalisation duquel, j'ai invité la classe politique, les personnalités nationales et les composantes de la société civile à adhérer à un dialogue inclusif en vue de formuler des solutions consensuelles sur l'ensemble des aspects afférents à la prochaine élection présidentielle. Dieu merci, le message de sagesse et du devoir national, que j'ai lancé, a été favorablement accueilli par des pans entiers de la société et le processus de dialogue engagé grâce aux efforts dévoués de personnalités intègres et indépendantes, qui ont pris librement l'initiative de s'organiser et d'assurer la conduite du dialogue politique qu'a connu la scène politique nationale. En effet, ces personnalités nationales ont mené un très large processus de concertation qui a permis aux responsables de plusieurs partis politiques et à un nombre important de personnalités et représentants de la société civile et du mouvement populaire de discuter et de débattre, librement, des conditions politiques, juridiques et institutionnelles à réunir pour conférer une crédibilité au prochain scrutin présidentiel ".
Le chef de l'Etat en évoquant l'avènement important de l'Autorité nationale indépendante des élections explique qu'elle aura pour mission d'organiser et de contrôler le processus électoral dans toutes ses phases. " La création d'une Autorité nationale, à laquelle seront assignées les missions d'organisation des élections, depuis la convocation du corps électoral jusqu'à la proclamation des résultats, constitue une réponse concrète aux aspirations de notre peuple, qui a revendiqué, pacifiquement un changement profond du système de gouvernance. Ainsi, j'ai appelé pour la mise en place de cette Autorité, à la poursuite des efforts et des consultations nécessaires, afin qu'elle puisse devenir une réalité concrète. De même que j'ai instruit le Gouvernement à l'effet de mettre, à la disposition de cette nouvelle Autorité indépendante, tous les moyens matériels et logistiques, et lui apporter toutes formes d'aide et de soutien, lui permettant l'organisation de la prochaine consultation électorale, dans les meilleures conditions "
L'état des lieux ainsi synthétisé par M. Abdelkader Bensalah prouve que le processus électoral est l'un des résultats les plus tangibles du dialogue national et un retour certain à la démocratie populaire, démocratie participative dans le pays, et aussi frappant que la stabilité institutionnelle qui accompagne le changement, la vie politique nationale est de mise. C'est aussi l'engagement de l'Etat et de l'Institution militaire au respect de la " neutralité ", la plus stricte, et n'a pas interféré dans le déroulement de ce processus.
Le processus, ses mécanismes ont fait l'objet d'un débat aussi vif entre les membres de l'Instance de médiation et de dialogue et ses interlocuteurs politiques avant d'aboutir à l'Autorité nationale indépendante des élections, qui d'ores et déjà s'attèle à ce que le scrutin présidentiel qui aura lieu le 12 décembre prochain soit réellement la manifestation de la volonté de la majorité des Algériens. Un espace sans exclusive dans un contexte apaisé et éloigné des hostilités propres aux coulisses et des ficèles politiciennes. L'enjeu d'une telle échéance politique décisive pour le présent et le futur de l'Algérie et des utilement répandu sur l'ampleur du consensus national mettant en relief la stabilité du pays.
L'amorce des préparatifs de l'élection présidentielle, que tout le monde attendait avec préoccupation et attente majeure, débute à partir du 15 septembre en cours pour s'achever avec la tenue du scrutin présidentiel le 12 décembre prochain. Ces deux dates annoncées par le chef de l'Etat dans son discours de dimanche pour concrétiser sur le terrain les meilleures conditions de réussite et mobilisation populaire autour de ce scrutin selon les dispositions du nouveau Code électoral et sous la seule supervision de l'Autorité nationale indépendante des élections. Une démarche que l'opposition voit déjà comme une anticipation de trop et suscite ses interrogations mais au fond elle constitue à mettre les adversaires du changement le dos contre le mur. Insistance explicable ?
C'est que, pour mettre définitivement un terme à cette crise politique que traverse le pays depuis sept mois et garder la maîtrise de la situation, il fallait l'indispensable organisation de l'élection présidentielle au plus vite. Un scrutin donc qui ne peut aussi être dissocié du contexte politique actuel. Tout aussi impérieuse est la nécessité d'aller au-delà de la vision qui consiste à prendre l'élection pour une date ou un calendrier se limitant au jour "J " du vote. Il n'est jamais trop de rappeler qu'une élection, dut-elle se dérouler un jour, est avant tout un processus de stabilité et de mobilisation accrue autour des changements. En effet, la loi relative à l'Autorité nationale indépendante des élections et la loi organique, modifiant et complétant la loi 16-1O du 25 août 2O16, relative au régime électoral signées samedi par le chef de l'Etat sont deux textes qui ont introduit des changements capitaux et inédits qui ont touché l'essence même de la doctrine suivie jusque-là en matière d'élections. Pour M. Abdelkader Bensalah : " Ces changements apportent, comme chacun l'aura certainement constaté, une réponse claire et sans équivoque aux sceptiques, et viennent, en même temps, traduire les attentes légitimes de notre peuple en lui permettant de choisir, en toute souveraineté, liberté et transparence, la personnalité à qui il souhaite confier la conduite du changement et la satisfaction du reste des revendications populaires ".
Dans ce contexte général apaisé, un tel changement devrait alors servir de baromètre de l'ancrage de l'alternance au pouvoir à travers les principes de la démocratie participative et de la volonté du peuple de tourner la page de l'autoritarisme électoral d'autan. Dès lors, le chef de l'Etat appelle tout le monde à une attention particulière à la réussite de cette élection présidentielle. " J'ai, maintes fois, évoqué devant vous les raisons constitutionnelles, politiques, économiques et stratégiques qui nous imposent l'organisation, dans les meilleurs délais, d'une élection présidentielle, et je demeure convaincu que celle-ci est la seule solution démocratique viable, à même de permettre à notre pays de transcender cette conjoncture.
Cette démarche, à laquelle adhère, Dieu merci, désormais, la majorité du peuple algérien, est aujourd'hui, pour nous, un motif de satisfaction. En effet, cette élection est autant nécessaire qu'urgente, pour que le pays renoue, au plus vite, avec sa normalité politique et institutionnelle, et pour qu'il puisse se concentrer sur les défis majeurs à relever, aux plans économique et social, et faire face aux menaces extérieures qui planent sur lui ".


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