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Avènement du mouvement populaire: Oser le dialogue ?
Publié dans Le Maghreb le 19 - 09 - 2019


Ammar Zitouni

Le dialogue national a gagné en notoriété ces dernières années dans divers pays. Son rôle essentiel dans la prévention des conflits violents et la gestion des crises et des transitions politiques est désormais reconnu, particulièrement par l'Organisation des Nations unies. Bien qu'il fasse beaucoup parler de lui au sein des gouvernements nationaux, de la classe politique, de la société civile et même des mouvements armés, sur la scène internationale, dans les milieux diplomatiques et parmi l'agenda de l'ONU, sa clarté conceptuelle n'égale pas encore sa popularité. Mais cela s'explique aisément par un petit recul des grandes interventions militaires étrangères et sécuritaires.
Les acteurs, protagonistes désireux d'engager un processus de dialogue national ont besoin d'orientations approfondies et pertinentes et d'une transparence concrète afin de débloquer les impasses politiques, de résorber les clivages et de favoriser une sortie de crise plus apaisée. Aussi, faudra-t-il plus de ressources et de consensus à ce type de dialogue inclusif. En effet, de nombreuses questions et ambiguïtés subsistent quant au concept de dialogue national. Les connaissances existantes étant surtout d'ordre anecdotique ou liées à un contexte particulier tel que celui ayant émargé suite aux événements politiques observés dans plusieurs régions du monde, aussi bien en Afrique qu'en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), ou en Amérique latine.
Récemment l'avènement du mouvement populaire en Algérie pour un changement radical et profond du système politique en vogue depuis un quart de siècle, témoigne d'une profonde remise en cause de l'illégitimité d'un pouvoir rejeté par le peuple. Un peuple qui cherche de plus en plus son émancipation. Cette pression citoyenne s'est soldée par la démission de l'ex-président de la République, la désignation d'un chef d'Etat par intérim conformément à la loi fondamentale du pays. Cette situation inédite dans l'histoire contemporaine de l'Algérie a propulsé sur le devant de la scène nationale la nécessité du débat politique pour une sortie de crise adéquate. Le chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah dans leur détermination affichée de sortir le pays de cette grave impasse politique ont fait le " marketing " du dialogue national comme seule solution à cette crise à travers la mobilisation et l'implication de tous les acteurs sans aucune exclusivité. Ce processus conduit par l'Instance dé médiation et de dialogue et qui a reçu l'appui et l'encouragement de l'Institution militaire, notamment dans son engagement à accompagner les revendications justes et légitimes du peuple pour le changement, gagne en notoriété et énonce déjà des éléments communs dans le cadre de l'installation de la Commission nationale indépendante de préparation, d'organisation et la surveillance des élections, la révision de quelques textes de la loi électorale pour s'adapter aux exigences de la situation actuelle, et non pas une révision totale et profonde qui toucherait tous les textes, tel que revendiqué par certains, ce qui demanderait beaucoup de temps.
En fait, le Haut commandement de l'ANP redoute la persistance de cette crise politique et ses conséquences économiques et sociales y compris sur le pouvoir d'achat des citoyens, les postes de travail ainsi que sur le prestige international de l'Algérie. Après un profond diagnostic de la situation, les résultats probants enregistrés par l'Instance de médiation et de dialogue suite à ses rencontres avec la classe politique, les représentants de la société civile et les personnalités nationales, l'Armée incite tout le monde à une " offensive " politique saine qui pourrait déboucher sur l'élection présidentielle dans les délais fixés par la loi, des délais raisonnables et acceptables qui répondent à une revendication populaire insistante. D'où, le rôle important qui est dévolu à l'Instance de médiation et de dialogue de faire évoluer le climat sein et apaisé escompté par tous, vecteur de la fin de crise tout en permettant à l'économie nationale de se relancer sur des bases solides et répandre ainsi ses bienfaits à tout le peuple.
Ce cadre de dialogue structuré et efficace perçu comme outil de résolution de la crise débouchant inéluctablement sur la stabilité du pays est à même aujourd'hui de fournir l'expérience d'une action nationale collective en " douceur " par la voie d'une sagesse politique mûre à comprendre les desseins inavoués de certaines parties qui militent sans relâche pour la déstabilisation du pays. La compréhension aussi des mécanismes de gestion et de règlement des contradictions et des divergences. Une étape qui passe nécessairement par la connaissance de l'environnement politique positif et négatif et aussi des coutumes de la société algérienne à se prendre seule en charge par sa propre volonté. Ce qui souligne que la résolution de la crise s'effectue partir du cœur même des Algériens et non à travers une quelconque intervention étrangère. D'ailleurs, comme relevé en plusieurs occasions par le vice-ministre de la Défense nationale : " Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, nous avons déploré l'apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au devant de la scène actuelle en les imposant comme représentant du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple, à travers des slogans irréalisables visant à mener le pays vers le vide constitutionnel et détruire les institutions de l'Etat, voire provoquer une déclaration de l'Etat d'exception, ce que nous avons récusé catégoriquement depuis le début des événements, car il est irraisonnable de gérer la période de transition sans les institutions qui organisent et supervisent cette opération, et ce, au regard des conséquences découlant de cette situation qui pourraient compromettre tout ce qui a été réalisé depuis l'indépendance à ce jour, en termes d'acquis et de réalisations qui demeurent la fierté des générations ". Sur la même question de l'ingérence étrangère, le chef d'état-major de l'ANP s'est encore une fois exprimé, lors de sa récente visite à la 4è Région militaire (Ouargla) en réitérant le maintien de la solution constitutionnelle qui consiste à organiser l'élection présidentielle dans les plus brefs délais et tout particulièrement insisté sur le refus de toute ingérence étrangère dans les affaires algériennes, en affirmant que " la situation actuelle interne, c'est une question qui ne concerne que les Algériens ", et ce , à travers un dialogue national à trouver des solutions pour dépasser la crise et se mettre au travail dans l'intérêt de la nation. C'est dire que la résolution de la crise s'effectue à l'échelle des Algériens et non à un autre stade… La persistance au maintien du processus national de dialogue traduit ainsi un désir de préserver la souveraineté et l'unité nationale et reflète la volonté ambiante face à tous les imprévus et autres risques découlant de la persistance de la crise. Désormais, l'accent est mis sur des solutions politiques davantage ancrées dans le champ politique et sociétal. Dans ce contexte, le dialogue national est impératif, nécessaire tant il apparaît comme la seule issue pérenne de sortie de crise, capable de satisfaire aux revendications populaires, capable aussi de répondre aux diverses exigences réalistes des acteurs politiques et en même temps servir de piste d'envol à un véritable changement qu'à maintenir le statu quo que certaines parties visent encore.
C'est pourquoi, le chef de l'Etat et le vice-ministre de la Défense nationale ne cessent d'appeler à replacer le dialogue national dans son propre contexte. Par définition politique il s'agit d'apprendre à s'écouter et à discuter sans diaboliser, dans le respect des différences de chacun, mais dans le seul objectif de sortir de la crise actuelle dans les plus brefs délais, sans heurt et à moindre coût, d'autant plus que les défis qui attendent le pays sont nombreux et vitaux. La stabilisation de la situation politique constitue de fait un objectif stratégique, car elle impacte non seulement le démarrage de l'activité économique mais conditionne dans une large mesure la sécurité du pays. C'est pourquoi le maintien, la consolidation et l'élargissement du dialogue sur lesquels insiste le coordinateur de l'Instance de médiation et de dialogue, Karim Younes, soulignant que l'intérêt suprême du pays et de la nation passe avant tout et appelle autant au cœur qu'à la raison, un appel de sérénité et à la sagesse de tous et de chacun, sachant que l'Algérie de demain ne peut se construire qu'avec l'ensemble de ses enfants. Il est d'autant plus important de relever de manière constructive que le Panel de dialogue dans la mise en œuvre de son agenda de concertation et de débats politiques n'impose absolument rien à ses interlocuteurs, sa seule boîte à outils pour l'aider dans la conception du consensus national de sortie de crise est entre les mains du monde politique et sociétal réuni autour du même objectif. Parmi les objectifs urgents il s'agit d'ouvrir les sillons du consensus national et permettre à l'Instance nationale indépendante de préparation, d'organisation et de surveillance des élections
de " semer " les grains de la démocratie afin de répondre à la tenue du scrutin présidentiel au plus vite mais aussi à répondre à certains objectifs à l'exemple de la sécurité et autres pouvant garantir le vote des électeurs dans un climat serein. Démarche stratégique et préventive visant à contrer ou à prévenir quoi que ce soit. L'ensemble de ces éléments ainsi que leurs interactions permettront de cerner un large périmètre de concertation et de dialogue où seule la cohésion des interlocuteurs est recherchée afin de réaliser l'harmonie des points de vue, le consensus pacifique, l'entente cordiale, la compréhension, l'esprit de dépassement : la considération suprême étant la stabilité du pays.
En pratique, le dialogue est une philosophie permanente et féconde permettant à tout le monde (classe politique, représentants de la société civile et personnalités nationales) de surmonter les dissensions et les désaccords afin de nouer des liens, et si possible d'élaborer ensemble des mécanismes de sortie d'impasse qu'elle soit politique, économique, sociale ou conflit militaire. Des mécanismes susceptibles de gagner en influence en tant que vecteur de mutation en faveur d'une stabilité totale. Beaucoup de nations à travers le monde ont adopté cette approche à travers un dialogue constructif et inclusif visant un socle politique nécessaire pour " réformer " en profondeur la Constitution, les institutions et la mise en œuvre de nouvelles réformes et même un réajustement de leur politique étrangère. Cet esprit de dialogue qui prend de nos jours une importance capitale grâce à ses segments et son contenu pacifique des conflits, des mésententes internes, souligne que la résolution des crises doit se faire dans un esprit d'inclusion. Pour cela le dialogue doit être représentatif des divers acteurs politiques sans pour autant y limiter, mobiliser la société civile dans son ensemble, ce qui veut dire qu'au cours des crises politiques internes, les revendications, les besoins et les intérêts de la société doivent être pris en compte afin de susciter l'adhésion massive du peuple qui tient à la concrétisation de ses revendications.
C'est là un facteur non négligeable permettant de restaurer le tissu socio-politique et de favoriser la confiance mutuelle entre les gouvernants et les gouvernés et en même temps de galvauder beaucoup d'intérêts politiques, économiques et sociaux. Il s'agit de tracer un territoire commun et de faire triompher l'agenda de sortie de crise. Un principe bien ancré dans l'esprit du dialogue qui implique compromis et volonté de faire du chemin ensemble dans la paix politique, sociale et la stabilité du pays. Une base de sortie de crise que tout le monde veut proche et durable, et un axe de la prévention d'autres dérives. Désormais, c'est le mot " Dialogue " qui est devenu le fil d'Ariane assez bien éloigné du tissu de procrastination dont certains ont le secret. Au moment où le dialogue national est posé dans toutes ses vertus déterminées par des éléments essentiels et des enjeux importants, les " aficionados " de la politique politicienne le savent : la question d'une période de transition est une pure diversion, pour occulter le plus important concernant l'élection présidentielle. Ceux qui se réclament de cette " transition " tiennent farouchement au vide constitutionnel qui porte le risque grave de " récession " et d'anarchie totale. Ils font fausse route. Cette option à faire perdre du temps et à placer le pays dans la gueule du loup est l'œuvre de la " bande " largement dénoncée par le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah. Une bande qui a fait preuve durant un quart de siècle de sa cruauté envers le peuple, la démocratie, le dialogue et le développement socio-économique enfonçant le pays dans les abysses de la prédation pour assouvir ses " fantasmes " , privilèges et profits illicites. Il convient de s'en rappeler. C'est dire que toute concertation, tout dialogue en ces moments difficiles que traverse le pays se gagnent d'abord par l'approbation d'un champ cognitif, c'est-à-dire la compréhension et la prise de conscience nationale de toutes les dimensions de la crise.
Churchill a prévenu : " Oublier son histoire, c'est être condamné à la revivre ". Ne pas tenir compte des " misères " sociales, économiques et politiques vécues par l'Algérie pendant une vingtaine d'années, c'est faire preuve d'une déconcertante attitude, en oubliant que le dialogue initié ira dans le bon sens de la restauration de la démocratie et de la voix souveraine du peuple. Les résultats et acquis du dialogue national sont en train de faire sensation au sein de la société et des milieux politiques. L'événement fait parler, fait penser, voire même renforce la confiance dans le nouveau régime électoral et dans la mission de l'Autorité nationale indépendante pour les élections. Les déclarations se succèdent, les interviews se multiplient : le processus électoral est mis en marche sur des fondements juridiques solides et consensuels qui rassurent sur l'organisation d'une élection présidentielle propre, crédible et transparente car il s'agit pour ces intervenants devant l'opinion publique d'une véritable construction de l'Etat de droit émanant de la volonté du peuple. Une fois de plus au regard des événements des faits, la pertinence, la perspicacité, la mobilisation des Algériens expliquent le choix juste de la voie du dialogue national, l'importance du prochain scrutin présidentiel sans compter l'effort perceptible au quotidien que font l'Etat et l'Institution militaire pour être le plus possible objectif. Ce qui en terme politique signifie une seule et unique " grammaire " à apprendre par tous, c'est-à-dire que personne n'a le pouvoir d'interrompre et d'entraver la marche de l'Algérie et l'empêcher d'atteindre son objectif.
Le dialogue national a donc permis à l'Algérie de faire sa vraie rentrée politique au sortir de la crise actuelle, de dresser le bilan des échecs successifs, le bilan de la crise elle-même qui peut-être aussi une riche expérience qui a permis au peuple de crier son droit politique et démocratique afin que le changement intervienne pacifiquement, de tracer la voie de l'urne. Une exigence à la mesure des perspectives et des ambitions de la société algérienne, la jeunesse en singulier. Objectif national donc et chance opportune pour l'Algérie qui tâtonne depuis une vingtaine d'années pour se trouver un authentique Etat de droit, une justice sociale pour tous de se stabiliser sur tous les fronts et de réapprendre les leçons de la démocratie. C'est a peu près à l'exemple d'un étudiant : " Qu'y a-t-il à reprocher à un jeune qui après tant de difficultés et d'échecs, a réussi tardivement son baccalauréat et qui a le goût de poursuivre ses études ".En dehors de cet exemple, il ne semble pas y avoir de salut dans l'immédiat pour l'Algérie de réussir son prochain examen démocratique : l'élection présidentielle.


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