Comme solution idoine pour la sortie de crise, l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, c'est d'abord répondre à une nécessité " urgente " de re-légitimer l'Etat, un devoir de vérité qui s'assimile aussi à l'immédiat de replacer l'Algérie dans la bonne direction, de reconfiguration politique née du mouvement citoyen et de la nature exigeante de rupture totale avec l'ancien régime. A travers cette lueur d'espoirs, une farouche détermination de stabiliser le pays, l'état-major de l'ANP ; s'est engagé dans la stratégie de sortie de crise que l'on sait et ce, depuis le début de la crise pour ramener les choses à leur juste valeur en cette phase difficile que traverse le pays. Une stratégie par la suite qui s'est avérée consensuelle qui dans son ensemble satisfait aux aspirations et attentes du peuple au changement radical et profond du système en vogue en Algérie depuis avril 1999 comme elle constitue le complément indispensable à la concrétisation démocratique du processus électoral : un processus électoral qui consacre l'élection légitime d'un président de la République qui aura entre les mains les rênes de conduire le pays vers le meilleur des lendemains, d'améliorer la boussole sociopolitique, socio-économique , l'efficacité de l'Etat de droit et lui permettre de s'adapter à l'environnement nouveau qu'exige la société algérienne ; social, économique et politique. Au regard des acquis et des mesures enregistrés visant la sortie de crise et l'absolue organisation de l'élection présidentielle, nul ne peut nier que l'Algérie est en train de franchir de grands pas pour son redressement après une vingtaine d'années d'errance faite de misère épouvantable sur tous les fronts, un affreux chaos politique et démocratique, le rétablissement de la voix du peuple qui consacre le principe de l'unité nationale et l'exercice de toutes ses responsabilités. Une " mission nationale " pour vaincre la face noire d'un régime qui a paralysé le pyus pendant un quart de siècle. Mettre en exergue la stratégie de sortie de crise adoptée par le Haut commandement de l'ANP, c'est vouloir dire que les gens dupés doivent se ressaisir, ne pas prêter oreille aux intrigues fomentées par les ennemis de la Patrie. En effet, si l'ANP est l'objet depuis le début de la crise de tant de calomnies, de perfides et d'intrigues, c'est parce qu'elle a, contré tous les obstacles, les complots, poursuivant son rôle et ses missions conformément à, sa ligne novembriste. Une volonté que le temps de l'histoire promet d'apprécier à sa juste valeur. Evoquant les tentatives de déstabilisation du pays, le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah à l'issue de sa visite d'inspection et de travail en 4e Région militaire (Ouargla) a affirmé particulièrement : " Toutes les tentatives désespérées ciblant la sécurité et la stabilité de notre pays ont échoué et vont encore échouer dans l'avenir grâce à l'aide d'Allah Le Tout-Puissant et grâce aux efforts laborieux et fructueux de l'ANP, digne héritière de l'Armée de libération nationale, ne cesse de consentir, en s'inspirant de son développement aux valeurs de Novembre et son message éternel afin que l'Algérie demeure une et indivisible, conformément au serment prêté au service de la patrie ". D'une manière générale l'engagement du Haut commandement de l'ANP est présenté comme le moment où les exigences démocratiques du peuple sont reconnues. Et ainsi le message de l'Armée est clair chacun chacune peut être porteur de changements pérennes Un message destiné à toutes les Algériennes, tous les Algériens et sans ambigüité aucune, chacun et chacune peuvent passer à l'action tendant vers le changement dans l'intérêt suprême de l'Algérie. Tel est le devoir de tous et de toutes et surtout à s'inspirer aujourd'hui du message de Novembre-54, de l'œuvre de la Révolution nationale libératrice. S "approprier cet immense héritage en le développant, c'est suivre le chemin tracé par les valeureux Chouhada et les martyrs du devoir national. Cela pour ne pas revivre une nouvelle crise politique, une nouvelle aventure que celle des années 9O et consolider de nouveaux pas en matière d'avance démocratique, d'émancipation, de changements. Une chance historique de rompre avec le cycle de problèmes de l'Etat, l'occasion réelle, celle de la montée d'une nouvelle génération de la démocratie, plus consensuelle et capable de gerber suffisamment bien l'Algérie pour re-légitimer l'Etat de droit, la justice sociale. Bien que de nombreux défis restent à relever, les citoyens sont optimistes quant à un avenir plus prospère et plus sûr plus proche de la réalité des objectifs et capable de faire plus.
