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Association "Femme rurale, engagement et défi"
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2010

L'association "Femme rurale, engagement et défi", est l'une des associations les plus actives dans la wilaya de Tipasa, notamment à Cherchell, avec ses déclarations courageuses et sa détermination à participer à la promotion de la femme algérienne en général et de la femme rurale en particulier.
L'association "Femme rurale, engagement et défi", est l'une des associations les plus actives dans la wilaya de Tipasa, notamment à Cherchell, avec ses déclarations courageuses et sa détermination à participer à la promotion de la femme algérienne en général et de la femme rurale en particulier.
Une association pourtant assez jeune, mais qui tente de représenter le mouvement féminin algérien, notamment la femme rurale et son impact sur le développement de la société algérienne. Née en 2007, l'association portait à ses début l'appelation «La Promotion de la femme rurale» avant de devenir «Femme rurale, engagement et défi» pour mieux affirmer la force de la conviction, du courage et des aptitudes de la femme rurale à relever tous les défis, mais aussi exprimer le rôle essentiel joué par la femme rurale dans le développement de l'économie nationale à travers l'histoire, notamment durant la décennie noire ainsi que la place qu'elle doit occuper au sein l'Algérie d'aujourd'hui. Présidée par une jeune dame riche d'une licence en sociologie, Salima Yekhlef a toujours tenu à venir en aide et à encourager la femme rurale aux quatre coins du pays à prendre son sort en main et ne pas rester les bras croisés en s'apitoyant sur son sort. «je suis issue d'une région rurale, je suis une villageoise de Cherchell, fille d'une villageoise qui m'a donné des leçons de courage et m'a légué la force de la femme rurale, elle qui, veuve très jeune, a pu s'en sortir et éduquer du mieux ses 6 enfants dont je suis la plus jeune», nous dit la présidente de l'association. «l'idée de l'association m'est venue en regardant ma mère qui, âgée de 67 à l'époque, a tenu à apprendre à lire et à écrire, ma mère courrait derrière le savoir malgré le fait que ses mains et sa tête n'aient jamais pensé auparavant qu'à la terre et à son foyer», explique-t-elle. «il est vrai que la femme rurale algérienne a dépassé ses plus grands soucis qui étaient, jusqu'à un passé très proche, l'insécurité et la difficulté de l'accès au savoir et aux connaissances», nous dira-t-elle. Son association a eu du mal au début à se faire connaître et surtout à convaincre les femmes d'y adhérer. Il n'était en effet pas aisé de faire sortir des femme de la montagne de chez elles et de leur dire "venez apprendre pour vous insérez à la société et lui apporter pourquoi pas votre contribution". «c'était un grand défi à relever au départ parce qu'on visait toutes les catégories et tous les âges. Il est vrai que l'idée a eu l'approbation des jeunes femmes et des moins jeunes, mais pour les femmes d'un certain âge, il n'y avait à vrai dire que ma mère», révèle Mme Yekhlef «alors que le plus important pour notre association à ses débuts était de ramener ces femmes dompté d'une expérience de vie et d'un savoir en matière de traditions pour pouvoir garder l'aspect traditionnel et la nature réservée de la femme rurale», «mais avec le temps et après des mois de sensibilisation dont ma mère était la principale animatrice, plusieurs femmes sont venue apprendre, mais aussi transmettre leurs savoirs aux jeunes et moins jeunes filles de nos villages». Ce qui mérite d'être noté, est le fait que l'association «Femme rurale, engagement et défi» arrive à s'autofinancer depuis déjà deux années, après qu'elle ait procédé à l'ouverture d'ateliers de couture, de poterie, de gâteaux et cuisine qui sont devenus depuis «assez rentables». Actuellement, cette association a signé des conventions avec des entreprises et des institutions pour leur fournir : des drapeaux lors de différentes occasions, des gâteaux, des poteries et autres services de ses ateliers. L'association a réussi à transmettre son message à plus de 150 femmes constituant l'ensemble du staff de l'association et dont uniquement 20% sont instruites et dotées de diplômes. Le reste de ces femmes étaient analphabètes, mais ne le sont plus aujourd'huis.
C. K.
Une association pourtant assez jeune, mais qui tente de représenter le mouvement féminin algérien, notamment la femme rurale et son impact sur le développement de la société algérienne. Née en 2007, l'association portait à ses début l'appelation «La Promotion de la femme rurale» avant de devenir «Femme rurale, engagement et défi» pour mieux affirmer la force de la conviction, du courage et des aptitudes de la femme rurale à relever tous les défis, mais aussi exprimer le rôle essentiel joué par la femme rurale dans le développement de l'économie nationale à travers l'histoire, notamment durant la décennie noire ainsi que la place qu'elle doit occuper au sein l'Algérie d'aujourd'hui. Présidée par une jeune dame riche d'une licence en sociologie, Salima Yekhlef a toujours tenu à venir en aide et à encourager la femme rurale aux quatre coins du pays à prendre son sort en main et ne pas rester les bras croisés en s'apitoyant sur son sort. «je suis issue d'une région rurale, je suis une villageoise de Cherchell, fille d'une villageoise qui m'a donné des leçons de courage et m'a légué la force de la femme rurale, elle qui, veuve très jeune, a pu s'en sortir et éduquer du mieux ses 6 enfants dont je suis la plus jeune», nous dit la présidente de l'association. «l'idée de l'association m'est venue en regardant ma mère qui, âgée de 67 à l'époque, a tenu à apprendre à lire et à écrire, ma mère courrait derrière le savoir malgré le fait que ses mains et sa tête n'aient jamais pensé auparavant qu'à la terre et à son foyer», explique-t-elle. «il est vrai que la femme rurale algérienne a dépassé ses plus grands soucis qui étaient, jusqu'à un passé très proche, l'insécurité et la difficulté de l'accès au savoir et aux connaissances», nous dira-t-elle. Son association a eu du mal au début à se faire connaître et surtout à convaincre les femmes d'y adhérer. Il n'était en effet pas aisé de faire sortir des femme de la montagne de chez elles et de leur dire "venez apprendre pour vous insérez à la société et lui apporter pourquoi pas votre contribution". «c'était un grand défi à relever au départ parce qu'on visait toutes les catégories et tous les âges. Il est vrai que l'idée a eu l'approbation des jeunes femmes et des moins jeunes, mais pour les femmes d'un certain âge, il n'y avait à vrai dire que ma mère», révèle Mme Yekhlef «alors que le plus important pour notre association à ses débuts était de ramener ces femmes dompté d'une expérience de vie et d'un savoir en matière de traditions pour pouvoir garder l'aspect traditionnel et la nature réservée de la femme rurale», «mais avec le temps et après des mois de sensibilisation dont ma mère était la principale animatrice, plusieurs femmes sont venue apprendre, mais aussi transmettre leurs savoirs aux jeunes et moins jeunes filles de nos villages». Ce qui mérite d'être noté, est le fait que l'association «Femme rurale, engagement et défi» arrive à s'autofinancer depuis déjà deux années, après qu'elle ait procédé à l'ouverture d'ateliers de couture, de poterie, de gâteaux et cuisine qui sont devenus depuis «assez rentables». Actuellement, cette association a signé des conventions avec des entreprises et des institutions pour leur fournir : des drapeaux lors de différentes occasions, des gâteaux, des poteries et autres services de ses ateliers. L'association a réussi à transmettre son message à plus de 150 femmes constituant l'ensemble du staff de l'association et dont uniquement 20% sont instruites et dotées de diplômes. Le reste de ces femmes étaient analphabètes, mais ne le sont plus aujourd'huis.
C. K.


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