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Une relation «tumultueuse»
Des experts parlent des liens entre les banques et les PME
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 02 - 2010

La relation entre la Petite et moyenne entreprise (PME) et la banque, en Algérie, a souvent été «tumultueuse» sur fond de garantie des crédits, ont reconnu hier les participants à la table ronde organisée par le centre de presse d'El Moudjahid, et dont le thème a porté sur la «PME et ses liens avec la banque». Ont pris part à cette rencontre des chefs d'entreprise, les représentants d'organismes de garantie des crédits bancaires (Fgar, CGIC), de la CAGEX et l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA). D'emblée, un constat a été établi : même si l'Etat s'est engagé, depuis le début des années 2000, dans la voie de la création d'organismes et de caisses pour assurer une garantie des crédits contractés par les promoteurs de projets auprès des banques, notamment par la création du Fonds de garantie des crédits (Fgar) en 2002 et la Caisse de garantie des crédits d'investissement (CGIC) en 2004, il n'en demeure pas moins que ce dispositif reste «insuffisant», comme l'a admis M. Daoudi représentant de la CGCI ajoutant que l'Algérie vient «en dernière  position» en la matière. Chiffres à l'appui, l'orateur dira qu'en 2008, l'on a assisté à un démarrage «très timide» dudit dispositif puisque seulement 186 projets ont été garantis. L'année 2009 a vu en revanche une «meilleure adhésion» des banques puisque le nombre est passé à 269. Quant aux projections pour 2010, la CGCI compte «doubler» ce chiffre. Au total, ce sont près de 500 projets qui ont été garantis pour un montant global de 12 milliards DA. Un chiffre jugé «faible», sachant que les projections pour l'avenir varient entre 18 et 20 milliards DA, ajoutera M. Daoudi. Pour sa part, M. Hamissi représentant le Fgar, dira que «la PME, en Algérie et ailleurs, a des facettes de fragilité «qui lui rendent difficile la possibilité d'accéder sans encombre à des crédits bancaires» en raison, notamment, de l'absence de «garanties réelles» de remboursement. C'est le cas notamment des PME exportatrices de biens. «Les PME algériennes exportatrices sont, à quelques rares exceptions, fragiles et n'offrent donc pas suffisamment de garanties pour le remboursement des crédits contractés auprès des banques. En d'autres termes, ces PME ne disposent pas des fonds nécessaires qui puissent ‘'satisfaire'' les réclamations de garanties émanant des banquiers», relèvera le directeur commercial au niveau de la Caisse algérienne de garantie des exportations (CAGEX), M. Sayem. Et c'est là, ajoute-t-il, qu'intervient la CAGEX en assurant les ventes à l'étranger. «Aujourd'hui, les banques n'ont plus aucune excuse quant à refuser un dossier pour absence de garantie», souligne l'orateur. D'autant que, arguera-t-il, «même les procédures de garantie des crédits ont été simplifiées». «Au niveau du Fgar, nous essayons d'assister et de conseiller les promoteurs de PME à présenter un dossier ‘'défendable'' et des idées plus ou moins élaborées et donc, valides», dira en guise de présentation des missions générales de son institution, M. Hamissi. En terme de fonctionnement, il est utile de signaler que le Fgar, dont la mission est d'agir ‘'en aval'' des banques, veille à garantir «tous les crédits accordés aux PME jusqu'à 80% des risques encourus ou qui ne pourraient pas être remboursés par l'investisseur», expliquera M. Daoudi. M. Sayem, pour sa part, dira qu'en tant qu'organisme public, la CAGEX donne des garanties sur le «risque politique» de l'Etat en matière de transactions commerciales, en assurant leur couverture tant au plan interne qu'externe. Y. D.
La relation entre la Petite et moyenne entreprise (PME) et la banque, en Algérie, a souvent été «tumultueuse» sur fond de garantie des crédits, ont reconnu hier les participants à la table ronde organisée par le centre de presse d'El Moudjahid, et dont le thème a porté sur la «PME et ses liens avec la banque». Ont pris part à cette rencontre des chefs d'entreprise, les représentants d'organismes de garantie des crédits bancaires (Fgar, CGIC), de la CAGEX et l'Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA). D'emblée, un constat a été établi : même si l'Etat s'est engagé, depuis le début des années 2000, dans la voie de la création d'organismes et de caisses pour assurer une garantie des crédits contractés par les promoteurs de projets auprès des banques, notamment par la création du Fonds de garantie des crédits (Fgar) en 2002 et la Caisse de garantie des crédits d'investissement (CGIC) en 2004, il n'en demeure pas moins que ce dispositif reste «insuffisant», comme l'a admis M. Daoudi représentant de la CGCI ajoutant que l'Algérie vient «en dernière  position» en la matière. Chiffres à l'appui, l'orateur dira qu'en 2008, l'on a assisté à un démarrage «très timide» dudit dispositif puisque seulement 186 projets ont été garantis. L'année 2009 a vu en revanche une «meilleure adhésion» des banques puisque le nombre est passé à 269. Quant aux projections pour 2010, la CGCI compte «doubler» ce chiffre. Au total, ce sont près de 500 projets qui ont été garantis pour un montant global de 12 milliards DA. Un chiffre jugé «faible», sachant que les projections pour l'avenir varient entre 18 et 20 milliards DA, ajoutera M. Daoudi. Pour sa part, M. Hamissi représentant le Fgar, dira que «la PME, en Algérie et ailleurs, a des facettes de fragilité «qui lui rendent difficile la possibilité d'accéder sans encombre à des crédits bancaires» en raison, notamment, de l'absence de «garanties réelles» de remboursement. C'est le cas notamment des PME exportatrices de biens. «Les PME algériennes exportatrices sont, à quelques rares exceptions, fragiles et n'offrent donc pas suffisamment de garanties pour le remboursement des crédits contractés auprès des banques. En d'autres termes, ces PME ne disposent pas des fonds nécessaires qui puissent ‘'satisfaire'' les réclamations de garanties émanant des banquiers», relèvera le directeur commercial au niveau de la Caisse algérienne de garantie des exportations (CAGEX), M. Sayem. Et c'est là, ajoute-t-il, qu'intervient la CAGEX en assurant les ventes à l'étranger. «Aujourd'hui, les banques n'ont plus aucune excuse quant à refuser un dossier pour absence de garantie», souligne l'orateur. D'autant que, arguera-t-il, «même les procédures de garantie des crédits ont été simplifiées». «Au niveau du Fgar, nous essayons d'assister et de conseiller les promoteurs de PME à présenter un dossier ‘'défendable'' et des idées plus ou moins élaborées et donc, valides», dira en guise de présentation des missions générales de son institution, M. Hamissi. En terme de fonctionnement, il est utile de signaler que le Fgar, dont la mission est d'agir ‘'en aval'' des banques, veille à garantir «tous les crédits accordés aux PME jusqu'à 80% des risques encourus ou qui ne pourraient pas être remboursés par l'investisseur», expliquera M. Daoudi. M. Sayem, pour sa part, dira qu'en tant qu'organisme public, la CAGEX donne des garanties sur le «risque politique» de l'Etat en matière de transactions commerciales, en assurant leur couverture tant au plan interne qu'externe. Y. D.

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