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Les cliniques «privées» … d'hygiène !
Matériel obsolète, personnel médical instable, coûts excessifs
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 04 - 2010

Alors que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, menace les cliniques privées de fermeture définitive dans le cas où elles ne se procurent pas, dans les 20 jours qui viennent, du matériel de stérilisation moderne pour éviter la transmission de maladies virales, le docteur Mohamed Yousfi, président du syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique, estime, pour sa part, que l'absence d'hygiène et d'organisation de manière générale dans ces établissements sanitaires privés est due, principalement, au non respect des réglementations de base, du à l'absence flagrante de contrôle et de suivi de la part des premiers responsables du secteur.
Alors que le ministre de la Santé, Saïd Barkat, menace les cliniques privées de fermeture définitive dans le cas où elles ne se procurent pas, dans les 20 jours qui viennent, du matériel de stérilisation moderne pour éviter la transmission de maladies virales, le docteur Mohamed Yousfi, président du syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique, estime, pour sa part, que l'absence d'hygiène et d'organisation de manière générale dans ces établissements sanitaires privés est due, principalement, au non respect des réglementations de base, du à l'absence flagrante de contrôle et de suivi de la part des premiers responsables du secteur.
Lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), tenue jeudi dernier à Alger, le ministre de la Santé avait déclaré que toutes les cliniques privées, particulièrement celles spécialisées dans la chirurgie dentaire, étaient tenues de s'équiper en moyens modernes de stérilisation des instruments médicaux, et ce, afin d'éviter la propagation de maladies virales. Saïd Barkat, qui répondait à une question sur la transmission des hépatites virales, due essentiellement à l'inefficacité de la stérilisation des instruments médicaux, a affirmé qu'il sera dorénavant « intransigeant » avec les cliniques qui utilisent encore des moyens de stérilisation obsolètes, notamment les appareils à chaleur sèche. Il a indiqué, à ce propos, que son ministère compte inclure prochainement dans le cahier des charges des cliniques privées, la condition de se doter « obligatoirement » de l'Autoclave, un appareil moderne de stérilisation, et bien d'autres équipements modernes. Un délai de 20 jours seulement est, en revanche, accordé à ces cliniques pour s'en équiper au risque de leur fermeture définitive. Le ministre estime que le délai est tout à fait raisonnable puisque les cliniques privées ont largement la possibilité et les moyens financiers pour en acquérir. L'Autoclave coûte, souligne-t-on, pas moins de 300.000 DA. Les gérants de cliniques peuvent l'acquérir pas le biais de crédit bancaire, précise le même responsable. En effet, les cliniques comme les hôpitaux ou autre cabinets médicaux doivent stériliser les instruments chirurgicaux réutilisables, conformément aux règles d'hygiène internationales en vigueur. Une stérilisation sûre est primordiale pour réduire, notamment, les risques d'infections nosocomiales (infections contractées à la suite d'un traitement ou soins hospitaliers). Chose qui n'est malheureusement pas souvent respectée.
Dans ce sillage, le ministre a fait savoir qu'une formation de 180 nouveaux contrôleurs de l'hygiène est en cours au niveau des infrastructures publiques et privées, et ce, dans l'unique but de renforcer le suivi, le contrôle de l'application et le respect des règles d'hygiène. Le premier responsable de la santé a, en outre, tenu à rappeler que l'hépatite virale a diminué de 50% suite au renforcement des mesures de contrôle d'hygiène dans les établissements sanitaires.
A. B.
Lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), tenue jeudi dernier à Alger, le ministre de la Santé avait déclaré que toutes les cliniques privées, particulièrement celles spécialisées dans la chirurgie dentaire, étaient tenues de s'équiper en moyens modernes de stérilisation des instruments médicaux, et ce, afin d'éviter la propagation de maladies virales. Saïd Barkat, qui répondait à une question sur la transmission des hépatites virales, due essentiellement à l'inefficacité de la stérilisation des instruments médicaux, a affirmé qu'il sera dorénavant « intransigeant » avec les cliniques qui utilisent encore des moyens de stérilisation obsolètes, notamment les appareils à chaleur sèche. Il a indiqué, à ce propos, que son ministère compte inclure prochainement dans le cahier des charges des cliniques privées, la condition de se doter « obligatoirement » de l'Autoclave, un appareil moderne de stérilisation, et bien d'autres équipements modernes. Un délai de 20 jours seulement est, en revanche, accordé à ces cliniques pour s'en équiper au risque de leur fermeture définitive. Le ministre estime que le délai est tout à fait raisonnable puisque les cliniques privées ont largement la possibilité et les moyens financiers pour en acquérir. L'Autoclave coûte, souligne-t-on, pas moins de 300.000 DA. Les gérants de cliniques peuvent l'acquérir pas le biais de crédit bancaire, précise le même responsable. En effet, les cliniques comme les hôpitaux ou autre cabinets médicaux doivent stériliser les instruments chirurgicaux réutilisables, conformément aux règles d'hygiène internationales en vigueur. Une stérilisation sûre est primordiale pour réduire, notamment, les risques d'infections nosocomiales (infections contractées à la suite d'un traitement ou soins hospitaliers). Chose qui n'est malheureusement pas souvent respectée.
Dans ce sillage, le ministre a fait savoir qu'une formation de 180 nouveaux contrôleurs de l'hygiène est en cours au niveau des infrastructures publiques et privées, et ce, dans l'unique but de renforcer le suivi, le contrôle de l'application et le respect des règles d'hygiène. Le premier responsable de la santé a, en outre, tenu à rappeler que l'hépatite virale a diminué de 50% suite au renforcement des mesures de contrôle d'hygiène dans les établissements sanitaires.
A. B.


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