Invitée à donner son appréciation sur la résolution du Conseil de sécurité relative au Sahara occidental, la ministre du gouvernement sahraoui n'a pas caché ses appréhensions : «je peux dire que la résolution a été reçue très négativement surtout par la France qui fait obstruction au respect des droits de l'Homme.» Invitée à donner son appréciation sur la résolution du Conseil de sécurité relative au Sahara occidental, la ministre du gouvernement sahraoui n'a pas caché ses appréhensions : «je peux dire que la résolution a été reçue très négativement surtout par la France qui fait obstruction au respect des droits de l'Homme.» La résolution sur le Sahara occidental que vient d'adopter, vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU ne semble pas agréer la République arabe sahraouie démocratique, d'après ce qui a filtré de la conférence de presse qu'a animée, samedi soir, à Dakhla, au camp des réfugiés sahraouis, la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi. Invitée à donner son appréciation sur la résolution du Conseil de sécurité relative au Sahara occidental, la ministre du gouvernement sahraoui n'a pas caché ses appréhensions : «Nous n'avons pas encore pour l'instant, a-t-elle déclaré, les données définitives qui concernent la résolution du Conseil de sécurité mais la présidence de la République va donner sa réponse politique demain (aujourd'hui, NDLR)». «Ce que je peux dire, a poursuivi la conférencière, est que la résolution a été reçue très négativement surtout par la France». Et d'ajouter : «Nous craignons que la France ouvre un front d'une nouvelle agression comme elle l'a fait en 1977 à l'époque du président Valéry Giscard d'Estaing. A l'époque, a-t-elle ajouté, la France a bombardé les Sahraouis à l'aide de Jaguars. J'espère qu'on ira pas vers l'ouverture de ce front, et j'espère que la France ne concrétisera pas cette agression, car toute agression contre les Sahraouis constitue une agression contre la région, et plus fondamentalement une agression contre l'Algérie», a-t-elle expliqué. Et de poursuivre : «J'espère qu'on n'arrivera pas à un nouveau conflit au moment où celui-ci connaît une évolution. Il est très clair qu'il est perçu au niveau des Nations unies comme un conflit de décolonisation. Ce qui est anormal, c'est de voir la France, avec son poids historique, son poids politique et ses principes, entre guillemets, (ses principes inspirés de la Révolution française), mobiliser tous ses moyens et ses potentialités pour s'opposer aux droits de l'Homme». Pour Khadidja Hamdi, «les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental relèvent de l'évidence. Tous les témoignages des organisations humanitaires internationales le confirment, dont ceux d'Amnesty international, Humann Right, Watch ou autres». Et de conclure : «Que la France avec tout son poids fasse obstruction au respect des droits de l'Homme, voilà qui relève de l'anormalité et des choses insensées qui peuvent avoir des conséquences imprévisibles.» La résolution sur le Sahara occidental que vient d'adopter, vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU ne semble pas agréer la République arabe sahraouie démocratique, d'après ce qui a filtré de la conférence de presse qu'a animée, samedi soir, à Dakhla, au camp des réfugiés sahraouis, la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi. Invitée à donner son appréciation sur la résolution du Conseil de sécurité relative au Sahara occidental, la ministre du gouvernement sahraoui n'a pas caché ses appréhensions : «Nous n'avons pas encore pour l'instant, a-t-elle déclaré, les données définitives qui concernent la résolution du Conseil de sécurité mais la présidence de la République va donner sa réponse politique demain (aujourd'hui, NDLR)». «Ce que je peux dire, a poursuivi la conférencière, est que la résolution a été reçue très négativement surtout par la France». Et d'ajouter : «Nous craignons que la France ouvre un front d'une nouvelle agression comme elle l'a fait en 1977 à l'époque du président Valéry Giscard d'Estaing. A l'époque, a-t-elle ajouté, la France a bombardé les Sahraouis à l'aide de Jaguars. J'espère qu'on ira pas vers l'ouverture de ce front, et j'espère que la France ne concrétisera pas cette agression, car toute agression contre les Sahraouis constitue une agression contre la région, et plus fondamentalement une agression contre l'Algérie», a-t-elle expliqué. Et de poursuivre : «J'espère qu'on n'arrivera pas à un nouveau conflit au moment où celui-ci connaît une évolution. Il est très clair qu'il est perçu au niveau des Nations unies comme un conflit de décolonisation. Ce qui est anormal, c'est de voir la France, avec son poids historique, son poids politique et ses principes, entre guillemets, (ses principes inspirés de la Révolution française), mobiliser tous ses moyens et ses potentialités pour s'opposer aux droits de l'Homme». Pour Khadidja Hamdi, «les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental relèvent de l'évidence. Tous les témoignages des organisations humanitaires internationales le confirment, dont ceux d'Amnesty international, Humann Right, Watch ou autres». Et de conclure : «Que la France avec tout son poids fasse obstruction au respect des droits de l'Homme, voilà qui relève de l'anormalité et des choses insensées qui peuvent avoir des conséquences imprévisibles.»