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Sarkozy vole au secours des son ministre du travail Eric Woerth
Affaire Bettencourt
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 07 - 2010

Interwiée sur la chaine publique France 2 par Davis Pujadas, le président français Nicolas Sarkozy qui ne s'était pas exprimé depuis six mois a affirmé lund soir son soutien à son ministre du Travail Eric Woerth, affaibli par le scandale politico-fiscal autour de Liliane Bettencourt, et a nié fermement avoir lui-même reçu de l'argent de la femme la plus riche de France pour le financement de sa campagne. "Eric Woerth est un homme profondément honnête qui vient de subir la calomnie et le mensonge pendant trois semaines", a t-il déclaré Il a en outre martelé "qu'il sera le ministre qui défendra cette réforme si nécessaire des retraites", texte phare de la deuxième partie du mandat présidentiel, a dit M. Sarkozy. Cette réforme, qui doit reculer l'âge minimal de départ de 60 à 62 ans, sera présentée mardi en Conseil des ministres et doit être votée par le Parlement d'ici fin octobre. Au plus bas dans les sondages, Sarkozy qui s'exprimait en public pour la première fois depuis le début du scandale qui a déclenché la crise politique la plus grave depuis son accession à la présidence en 2007. Eric Woerth a été accusé de conflits d'intérêts, notamment en matière fiscale, et de financement politique illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, dans des affaires aux multiples volets autour de Liliane Bettencourt, héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal, âgée de 87 ans. L'intervention de Nicolas Sarkozy survenait au lendemain de la publication d'un rapport administratif sur la gestion du dossier fiscal de Mme Bettencourt selon lequel Eric Woerth n'a pas couvert de possibles fraudes lorsqu'il était ministre du Budgetde 2007 à 2010 Avec ce rapport, Eric Woerth "est lavé de tout soupçon", a jugé le président, alors que l'opposition demande que ce soit la justice qui fasse toute la lumière. Pour le porte-parole du parti socialiste Benoit Hamon "Il y a manifestement du côté du président de la République suffisamment de choses à cacher pour qu'il ne juge pas nécessaire d'en appeler à un juge indépendant",. Le Premier ministre François Fillon a estimé au contraire que Sarkozy avait "répondu à toutes les rumeurs et les calomnies". "Tous ceux qui espéraient bousculer son autorité et affaiblir sa volonté d'agir en sont pour leurs frais", a-t-il déclaré. Eric Woerth est critiqué pour des "conflit d'intérêts", car il était trésorier du parti présidentiel UMP à cette époque et son épouse Florence gérait une partie de la fortune de Mme Bettencourt. Il pourrait être entendu par la justice dans le cadre des trois "enquêtes préliminaires" ouvertes sur les différents aspects de cette affaire qui débouché lundi sur sept nouvelles perquisitions de la police. Pour agir "à l'avenir" contre les conflits d'intérêts, Nicolas Sarkozy va mettre en place une commission réunissant toutes les familles politiques afin d'élaborer des propositions. Il a également conseillé à Eric Woerth d'abandonner ses fonctions de trésorier de l'UMP ce qu'a fait immédiatement Eric Woerth Nicolas Sarkozy a par ailleurs affirmé que c'était "une honte" de l'avoir accusé d'avoir "ramassé des enveloppes" d'argent chez Mme Bettencourt. Cette accusation avait été attribuée par un journal en ligne à l'ancienne comptable de Mme Bettencourt, laquelle avait ensuite démenti avoir tenu ces propos. "On me décrit comme quelqu'un qui, depuis 20 ans, irait chez Mme Bettencourt pour ramasser des enveloppes. C'est une honte!", s'est exclamé M. Sarkozy. Il s'en est défendu en affirmant qu'il y avait été deux ou trois fois invité pour des dîners Revenant sur le climat délétère créé par une série de scandales relatifs à l'utilisation des deniers publics par des ministres (deux ont démissionné), M. Sarkozy a soutenu que "la classe politique n'était pas corrompue". Tout au plus a-t-il reconnu un "certain laisser-aller", de "mauvaises habitudes". Alors que la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a vu dans l'intervention de M. Sarkozy "auto-persuasion" et "auto-satisfaction", M. Fillon a lui, jugé que le président a montré sa "détermination à poursuivre la modernisation" de la France. Ceci dit le feuilleton Bettencourt Woerth est loin d'être terminé.
Interwiée sur la chaine publique France 2 par Davis Pujadas, le président français Nicolas Sarkozy qui ne s'était pas exprimé depuis six mois a affirmé lund soir son soutien à son ministre du Travail Eric Woerth, affaibli par le scandale politico-fiscal autour de Liliane Bettencourt, et a nié fermement avoir lui-même reçu de l'argent de la femme la plus riche de France pour le financement de sa campagne. "Eric Woerth est un homme profondément honnête qui vient de subir la calomnie et le mensonge pendant trois semaines", a t-il déclaré Il a en outre martelé "qu'il sera le ministre qui défendra cette réforme si nécessaire des retraites", texte phare de la deuxième partie du mandat présidentiel, a dit M. Sarkozy. Cette réforme, qui doit reculer l'âge minimal de départ de 60 à 62 ans, sera présentée mardi en Conseil des ministres et doit être votée par le Parlement d'ici fin octobre. Au plus bas dans les sondages, Sarkozy qui s'exprimait en public pour la première fois depuis le début du scandale qui a déclenché la crise politique la plus grave depuis son accession à la présidence en 2007. Eric Woerth a été accusé de conflits d'intérêts, notamment en matière fiscale, et de financement politique illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, dans des affaires aux multiples volets autour de Liliane Bettencourt, héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal, âgée de 87 ans. L'intervention de Nicolas Sarkozy survenait au lendemain de la publication d'un rapport administratif sur la gestion du dossier fiscal de Mme Bettencourt selon lequel Eric Woerth n'a pas couvert de possibles fraudes lorsqu'il était ministre du Budgetde 2007 à 2010 Avec ce rapport, Eric Woerth "est lavé de tout soupçon", a jugé le président, alors que l'opposition demande que ce soit la justice qui fasse toute la lumière. Pour le porte-parole du parti socialiste Benoit Hamon "Il y a manifestement du côté du président de la République suffisamment de choses à cacher pour qu'il ne juge pas nécessaire d'en appeler à un juge indépendant",. Le Premier ministre François Fillon a estimé au contraire que Sarkozy avait "répondu à toutes les rumeurs et les calomnies". "Tous ceux qui espéraient bousculer son autorité et affaiblir sa volonté d'agir en sont pour leurs frais", a-t-il déclaré. Eric Woerth est critiqué pour des "conflit d'intérêts", car il était trésorier du parti présidentiel UMP à cette époque et son épouse Florence gérait une partie de la fortune de Mme Bettencourt. Il pourrait être entendu par la justice dans le cadre des trois "enquêtes préliminaires" ouvertes sur les différents aspects de cette affaire qui débouché lundi sur sept nouvelles perquisitions de la police. Pour agir "à l'avenir" contre les conflits d'intérêts, Nicolas Sarkozy va mettre en place une commission réunissant toutes les familles politiques afin d'élaborer des propositions. Il a également conseillé à Eric Woerth d'abandonner ses fonctions de trésorier de l'UMP ce qu'a fait immédiatement Eric Woerth Nicolas Sarkozy a par ailleurs affirmé que c'était "une honte" de l'avoir accusé d'avoir "ramassé des enveloppes" d'argent chez Mme Bettencourt. Cette accusation avait été attribuée par un journal en ligne à l'ancienne comptable de Mme Bettencourt, laquelle avait ensuite démenti avoir tenu ces propos. "On me décrit comme quelqu'un qui, depuis 20 ans, irait chez Mme Bettencourt pour ramasser des enveloppes. C'est une honte!", s'est exclamé M. Sarkozy. Il s'en est défendu en affirmant qu'il y avait été deux ou trois fois invité pour des dîners Revenant sur le climat délétère créé par une série de scandales relatifs à l'utilisation des deniers publics par des ministres (deux ont démissionné), M. Sarkozy a soutenu que "la classe politique n'était pas corrompue". Tout au plus a-t-il reconnu un "certain laisser-aller", de "mauvaises habitudes". Alors que la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a vu dans l'intervention de M. Sarkozy "auto-persuasion" et "auto-satisfaction", M. Fillon a lui, jugé que le président a montré sa "détermination à poursuivre la modernisation" de la France. Ceci dit le feuilleton Bettencourt Woerth est loin d'être terminé.

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