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Comme des ombres furtives
Assia Dubois Abdelmoumen expose en France
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 08 - 2010

«Lorsque je suis face à ma toile, le temps n'existe plus. Il y a l'espace… et il y a la lumière.», dit souvent l'artiste peintre algérienne
Assia Dubois Abdelmoumen. C'est peu dire, avec des couleurs vifs, une émotivité à fleur de peau, Assia Dubois nous transporte à chaque fois vers d'autres cieux, vers d'autres horizons. C'est cette touche spéciale que les visiteurs pourront découvrir à partir du 4 au 15 août en France à la salle Maurice Martin à Mimizan Plage.
Le nom que porte cette artiste est très significatif car il nous montre également cette richesse qu'elle porte en elle. Avec cette double culture, la peinture de Assia est double en création d'ailleurs elle puise de cette richesse toute son inspiration, une appartenance culturelle qu'elle affiche fièrement et dont elle dit « exprimer la fécondité de ma double culture».
Une trentaine d'année au service de l'art. C'est une existence qui a oxygéné notre Abdelmoumen et qui ne cesse de l'amener vers d'autres aspirations artistiques. Ce talent a été dès son jeune âge alimenté par une ambiance familiale artistique. D'ailleurs son entourage a été de tout temps motivant pour sa passion car même pour eux l'art les transperce et les guide de génération en génération.
Après les débuts d'une enfance coloriée, Assia Dubois prend le chemin de la professionnalisation en entamant des études sérieuses avec un passage à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger. Elle y trouva, là aussi, un entourage favorable avec des professeurs passionnés et passionnants qui l'encouragent à poursuivre une carrière dans cette discipline en participant à plusieurs ateliers de peinture
En 1973 la France découvre Assia alors qu'elle n'a que 22 ans. Son talent l'a mené dès cet âge à séjourner tour à tour dans plusieurs villes françaises à commencer par l'Alsace puis dans la région parisienne. Son choix s'est fait en 1980. En compagnie de son époux, elle s'installe en Aureilhan un petit village de la côte landaise qu'elle nomme avec tendresse «son coin de paradis ».
Sa peinture est très attachée à son identité, à son histoire. Le patrimoine de ces ancêtres transperce ses toiles et ne peut la quitter. D'ailleurs Serge Leroux dit à propos d'elle : «Cette artiste nous propose un regard assez singulier sur ses origines berbères dans une facture qui décrit une réalité estompée, à la touche légère, nerveuse et résolument optimiste.»
Aujourd'hui, la peinture et même la sculpture de Assia n'arrête pas de faire le tour de la France. Un art original qui capte l'attention du grand sud de la France en particulier et de certaines capitales européennes, puisque sa notoriété prend de plus en plus d'ampleur.
«Lorsque je suis face à ma toile, le temps n'existe plus. Il y a l'espace… et il y a la lumière.», dit souvent l'artiste peintre algérienne
Assia Dubois Abdelmoumen. C'est peu dire, avec des couleurs vifs, une émotivité à fleur de peau, Assia Dubois nous transporte à chaque fois vers d'autres cieux, vers d'autres horizons. C'est cette touche spéciale que les visiteurs pourront découvrir à partir du 4 au 15 août en France à la salle Maurice Martin à Mimizan Plage.
Le nom que porte cette artiste est très significatif car il nous montre également cette richesse qu'elle porte en elle. Avec cette double culture, la peinture de Assia est double en création d'ailleurs elle puise de cette richesse toute son inspiration, une appartenance culturelle qu'elle affiche fièrement et dont elle dit « exprimer la fécondité de ma double culture».
Une trentaine d'année au service de l'art. C'est une existence qui a oxygéné notre Abdelmoumen et qui ne cesse de l'amener vers d'autres aspirations artistiques. Ce talent a été dès son jeune âge alimenté par une ambiance familiale artistique. D'ailleurs son entourage a été de tout temps motivant pour sa passion car même pour eux l'art les transperce et les guide de génération en génération.
Après les débuts d'une enfance coloriée, Assia Dubois prend le chemin de la professionnalisation en entamant des études sérieuses avec un passage à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger. Elle y trouva, là aussi, un entourage favorable avec des professeurs passionnés et passionnants qui l'encouragent à poursuivre une carrière dans cette discipline en participant à plusieurs ateliers de peinture
En 1973 la France découvre Assia alors qu'elle n'a que 22 ans. Son talent l'a mené dès cet âge à séjourner tour à tour dans plusieurs villes françaises à commencer par l'Alsace puis dans la région parisienne. Son choix s'est fait en 1980. En compagnie de son époux, elle s'installe en Aureilhan un petit village de la côte landaise qu'elle nomme avec tendresse «son coin de paradis ».
Sa peinture est très attachée à son identité, à son histoire. Le patrimoine de ces ancêtres transperce ses toiles et ne peut la quitter. D'ailleurs Serge Leroux dit à propos d'elle : «Cette artiste nous propose un regard assez singulier sur ses origines berbères dans une facture qui décrit une réalité estompée, à la touche légère, nerveuse et résolument optimiste.»
Aujourd'hui, la peinture et même la sculpture de Assia n'arrête pas de faire le tour de la France. Un art original qui capte l'attention du grand sud de la France en particulier et de certaines capitales européennes, puisque sa notoriété prend de plus en plus d'ampleur.


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