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Les robinets déséspérément à sec
Boudjima
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2010

Au moment où dans les communes limitrophes, on assiste aux travaux de branchement du gaz de ville, à Boudjima les citoyens attendent encore et toujours que le problème de l'eau soit définitivement pris en charge par les parties concernées. C'est à peine croyable, mais en 2010, il se trouve que l'ensemble des villages de cette commune de 16000 habitants sont privés de ce liquide précieux. Pourtant, il ne s'agit pas d'une localité enclavée. Boudjima est située à peine à 22 kilomètres du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou et à cinq kilomètres de la commune de Ouaguenoun. Dans cette dernière, l'eau coule à flot et en traversant la commune de Ouaguenoun, on a souvent des images d'automobilistes qui lavent leur véhicules directement à partir des robinets. Alors qu'à cinq minutes de là, les citoyens endurent le martyre pour avoir une goutte d'eau à boire. Le problème aurait été plus ou moins acceptable et justifié s'il ne se posait que durant l'été où l'eau risque de manquer même dans les grandes villes. Mais dans la commune de Boudjima, les quatre saisons se ressemblent concernant l'alimentation en eau potable. « Les responsables de l'assemblée populaire communale et l'algérienne des Eaux se jettent la balle à tour de rôle. Chacune de ces deux parties rend l'autre responsable de cette situation. Mais aucune ne semblent motivée pour prendre sérieusement en main cette situation honteuse car l'Etat a mis tous les moyens nécessaires pour permettre à tous les Algériens d'avoir sa part d'eau », déplore un citoyen du village Isseradjen, l'un des plus grand de cette commune. D'autres villages aussi importants endurent quotidiennement ce calvaire, à l'instar d'Afir, Tarihant, Yaskrene, Agouni Oufekous, Yafajène…
Seuls les foyers dotés de puits sont moins exposés à cette situation. La commune de Boudjima a connu de grands progrès ces dernières années mais grâce seulement à l'apport du secteur privé. Ce dernier n'investit que dans les petits commerces. En dehors de quelques logements sociaux, d'une crèche communale et d'une bibliothèque qui tardent à ouvrir leurs portes, l'Etat n'a vraiment pas gâté cette commune situé également à un jet de pierre de la ville côtière de Tigzirt.
Le comble, concernant le problème d'alimentation en eau potable, c'est que les foyers reçoivent des factures de la part de l'Algérienne des Eaux régulièrement. Cette situation kafkaïenne ne s'arrête pas à ce niveau puisque même les foyers n'étant pas dotés de compteurs sont concernés par ces factures. Un habitant du chef lieu de la commune vient de recevoir une facture de 5000 dinars, alors qu'il ne possède pas de compteur et qu'il s'alimente en sollicitant les services d'un autre citoyen qui lui ramène une citerne de 3000 litres toutes les semaines à 1200 dinars.
Au moment où dans les communes limitrophes, on assiste aux travaux de branchement du gaz de ville, à Boudjima les citoyens attendent encore et toujours que le problème de l'eau soit définitivement pris en charge par les parties concernées. C'est à peine croyable, mais en 2010, il se trouve que l'ensemble des villages de cette commune de 16000 habitants sont privés de ce liquide précieux. Pourtant, il ne s'agit pas d'une localité enclavée. Boudjima est située à peine à 22 kilomètres du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou et à cinq kilomètres de la commune de Ouaguenoun. Dans cette dernière, l'eau coule à flot et en traversant la commune de Ouaguenoun, on a souvent des images d'automobilistes qui lavent leur véhicules directement à partir des robinets. Alors qu'à cinq minutes de là, les citoyens endurent le martyre pour avoir une goutte d'eau à boire. Le problème aurait été plus ou moins acceptable et justifié s'il ne se posait que durant l'été où l'eau risque de manquer même dans les grandes villes. Mais dans la commune de Boudjima, les quatre saisons se ressemblent concernant l'alimentation en eau potable. « Les responsables de l'assemblée populaire communale et l'algérienne des Eaux se jettent la balle à tour de rôle. Chacune de ces deux parties rend l'autre responsable de cette situation. Mais aucune ne semblent motivée pour prendre sérieusement en main cette situation honteuse car l'Etat a mis tous les moyens nécessaires pour permettre à tous les Algériens d'avoir sa part d'eau », déplore un citoyen du village Isseradjen, l'un des plus grand de cette commune. D'autres villages aussi importants endurent quotidiennement ce calvaire, à l'instar d'Afir, Tarihant, Yaskrene, Agouni Oufekous, Yafajène…
Seuls les foyers dotés de puits sont moins exposés à cette situation. La commune de Boudjima a connu de grands progrès ces dernières années mais grâce seulement à l'apport du secteur privé. Ce dernier n'investit que dans les petits commerces. En dehors de quelques logements sociaux, d'une crèche communale et d'une bibliothèque qui tardent à ouvrir leurs portes, l'Etat n'a vraiment pas gâté cette commune situé également à un jet de pierre de la ville côtière de Tigzirt.
Le comble, concernant le problème d'alimentation en eau potable, c'est que les foyers reçoivent des factures de la part de l'Algérienne des Eaux régulièrement. Cette situation kafkaïenne ne s'arrête pas à ce niveau puisque même les foyers n'étant pas dotés de compteurs sont concernés par ces factures. Un habitant du chef lieu de la commune vient de recevoir une facture de 5000 dinars, alors qu'il ne possède pas de compteur et qu'il s'alimente en sollicitant les services d'un autre citoyen qui lui ramène une citerne de 3000 litres toutes les semaines à 1200 dinars.


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