La population de la localité de Boubehir, dans la commune d'Illoula Oumalou (wilaya de Tizi Ouzou) s'oppose énergiquement à la réalisation d'un centre d'enfouissement technique sur le territoire de son village. La population de la localité de Boubehir, dans la commune d'Illoula Oumalou (wilaya de Tizi Ouzou) s'oppose énergiquement à la réalisation d'un centre d'enfouissement technique sur le territoire de son village. La population de ce village important de la région a chargé le comité du village afin d'entamer les démarches nécessaires pour exprimer leur rejet du projet dont les travaux viennent de débuter, d'après les déclarations des responsables du comité de village. Ce dernier, comme première action a saisi un maximum de journaux afin de médiatiser l'affaire et interpeller les responsables au plus haut niveau de l'Etat. Les responsables du comité du village Boubehir révèlent que le projet en question est implanté sur des terres à vocation agricole et de surcroit, ajoute-t-on, sur un terrain glissant. « Le centre d'enfouissement technique dont il est question concernera pas moins de quatre daïras, soit une dizaine de communes, qui viendront y déverser leurs déchets ». Les responsables du comité de village Boubehir précisent que « malgré les nombreux dangers et les nuisances innombrables que générera certainement ce CET et en dépit du mécontentement, voire même de l'opposition des riverains, les autorités concernées avec la complicité de nos élus, ont décidé de le maintenir contre vent et marées ». Les concernés expliquent que même si ce CET présente quelques avantages, malheureusement, ses inconvénients sont indiscutablement plus importants. Après s'être bien informé auprès des spécialistes en la matière, les représentants du comité du village Boubehir rapportent que « le lixiviat (jus de poubelle) et le biogaz (méthane) sont deux polluants, auxquels les scientifiques, malgré leurs efforts, n'ont pas pu, à ce jour, contenir les effets dévastateurs. Le premier pollue la terre et le second pollue l'atmosphère ». Et d'ajouter que de nombreuses études sur les CET, réalisées dans certains pays occidentaux, ont mis en évidence leur impact dangereux sur la santé des riverains et de l'environnement. « La santé de nos concitoyens et notre environnement seront donc directement menacés. L'apparition et l'accroissement de certains cancers ou d'autres maladies sont les risques auxquels seront exposés directement nos concitoyens. La multiplication des prédateurs et de certains oiseaux, ajoutés aux mouches et moustiques seront autant de vecteurs qui propageront diverses maladies. La nappe phréatique, qui alimente plusieurs villages, sera progressivement mais surement polluée d'ici quelques années et la flore sera aussi perturbé », enchainent les citoyens de Boubehir qui se sont réunis en assemblée générale le 9 octobre dernier. Suite à cette réunion, un appel pressant a été lancé à la population des communes environnantes afin de se solidariser avec le village de Boubehir en signant la pétition contre le projet du CET. La population de Boubehir par la voix de son comité de village a arrêté une première action afin d'exprimer son rejet du projet de CET. Il s'agit de la tenue d'une marche populaire à laquelle participeront les habitants et qui s'ébranlera du stade du village jusqu'au chantier du centre d'enfouissement technique. La population de ce village important de la région a chargé le comité du village afin d'entamer les démarches nécessaires pour exprimer leur rejet du projet dont les travaux viennent de débuter, d'après les déclarations des responsables du comité de village. Ce dernier, comme première action a saisi un maximum de journaux afin de médiatiser l'affaire et interpeller les responsables au plus haut niveau de l'Etat. Les responsables du comité du village Boubehir révèlent que le projet en question est implanté sur des terres à vocation agricole et de surcroit, ajoute-t-on, sur un terrain glissant. « Le centre d'enfouissement technique dont il est question concernera pas moins de quatre daïras, soit une dizaine de communes, qui viendront y déverser leurs déchets ». Les responsables du comité de village Boubehir précisent que « malgré les nombreux dangers et les nuisances innombrables que générera certainement ce CET et en dépit du mécontentement, voire même de l'opposition des riverains, les autorités concernées avec la complicité de nos élus, ont décidé de le maintenir contre vent et marées ». Les concernés expliquent que même si ce CET présente quelques avantages, malheureusement, ses inconvénients sont indiscutablement plus importants. Après s'être bien informé auprès des spécialistes en la matière, les représentants du comité du village Boubehir rapportent que « le lixiviat (jus de poubelle) et le biogaz (méthane) sont deux polluants, auxquels les scientifiques, malgré leurs efforts, n'ont pas pu, à ce jour, contenir les effets dévastateurs. Le premier pollue la terre et le second pollue l'atmosphère ». Et d'ajouter que de nombreuses études sur les CET, réalisées dans certains pays occidentaux, ont mis en évidence leur impact dangereux sur la santé des riverains et de l'environnement. « La santé de nos concitoyens et notre environnement seront donc directement menacés. L'apparition et l'accroissement de certains cancers ou d'autres maladies sont les risques auxquels seront exposés directement nos concitoyens. La multiplication des prédateurs et de certains oiseaux, ajoutés aux mouches et moustiques seront autant de vecteurs qui propageront diverses maladies. La nappe phréatique, qui alimente plusieurs villages, sera progressivement mais surement polluée d'ici quelques années et la flore sera aussi perturbé », enchainent les citoyens de Boubehir qui se sont réunis en assemblée générale le 9 octobre dernier. Suite à cette réunion, un appel pressant a été lancé à la population des communes environnantes afin de se solidariser avec le village de Boubehir en signant la pétition contre le projet du CET. La population de Boubehir par la voix de son comité de village a arrêté une première action afin d'exprimer son rejet du projet de CET. Il s'agit de la tenue d'une marche populaire à laquelle participeront les habitants et qui s'ébranlera du stade du village jusqu'au chantier du centre d'enfouissement technique.
