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"L'assainissement de l'environnement est l'ultime condition pour le décollage des PME"
Zaim Bensaci, Président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME au Midi Libre :
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2011

Midi Libre : Quel état des lieux faites-vous de la PME algérienne aujourd'hui, après un premier programme de mise à niveau ?
Zaïm Bensaci : Le premier programme de mise à niveau n'a pas répondu aux attentes à mon sens. Il faut attendre maintenant le programme national de mise à niveau. Il ne faut pas polémiquer avec le programme MEDA1, qui n'a pas apporté la solution.
L'actuel programme de mise à niveau, qu'en pensez-vous ?
L'actuel programme est en train de se mettre en place. Les procédés ont été mis en place par le comité national en espérant que les choses vont aller dans le bon sens.
Vous parlez d'un retard d'un an et demi dans l'exécution de ce programme et qui peut se répercuter négativement sur son aboutissement. Comment ?
Nous enregistrons un retard, nous espérons qu'il soit positif et que les choses se passent mieux après. Le programme devait être opérationnel au début de l'année. On est au mois de juillet et nous ne voyons rien de concret.
Le secteur de la PME, quelles perspectives pour le moyen et long termes ?
La PME algérienne est dans une situation un peu difficile parce que l'environnement qui la plombe est difficile, c'est la bureaucratie et tous les manques qui peuvent exister dans un environnement normal pour l'épanouissement et le développement de la PME. Il y a des mesures prises pour apporter des facilitations aux producteurs algériens et c'est souhaitable pour tout le monde : pour l'entreprise et pour l'économie elle même.
Quelles autres mesures faut-il prendre pour une PME algérienne compétitive ?
On revient aux facilitations pour l'accès aux crédits, au foncier et dans le domaine bureaucratique : le gros problème.
Si tous ces éléments sont réunis, il n'y a pas de raison pour que l'entreprise nationale ne soit pas compétitive et ne réponde pas aux standards internationaux. Il en existe, mais elles ne sont pas nombreuses et ne peuvent pas contrer cet afflux d'importation qui est mauvais pour l'économie nationale.
Vous parlez d'un nombre insuffisant de PME pour un pays comme l'Algérie. Pourquoi ?
Je le dis et le répète, parce que 90% de nos entreprises sont des toutes petites entreprises (TPE) et 600.000 entreprises pour une population de 40 millions d'habitants et pour un pays comme l'Algérie c'est nettement insuffisant. Il faudrait un minimum de 1,5 millions d'entreprises pour notre pays. On garde espoir qu'un jour on atteindra ce chiffre.
Midi Libre : Quel état des lieux faites-vous de la PME algérienne aujourd'hui, après un premier programme de mise à niveau ?
Zaïm Bensaci : Le premier programme de mise à niveau n'a pas répondu aux attentes à mon sens. Il faut attendre maintenant le programme national de mise à niveau. Il ne faut pas polémiquer avec le programme MEDA1, qui n'a pas apporté la solution.
L'actuel programme de mise à niveau, qu'en pensez-vous ?
L'actuel programme est en train de se mettre en place. Les procédés ont été mis en place par le comité national en espérant que les choses vont aller dans le bon sens.
Vous parlez d'un retard d'un an et demi dans l'exécution de ce programme et qui peut se répercuter négativement sur son aboutissement. Comment ?
Nous enregistrons un retard, nous espérons qu'il soit positif et que les choses se passent mieux après. Le programme devait être opérationnel au début de l'année. On est au mois de juillet et nous ne voyons rien de concret.
Le secteur de la PME, quelles perspectives pour le moyen et long termes ?
La PME algérienne est dans une situation un peu difficile parce que l'environnement qui la plombe est difficile, c'est la bureaucratie et tous les manques qui peuvent exister dans un environnement normal pour l'épanouissement et le développement de la PME. Il y a des mesures prises pour apporter des facilitations aux producteurs algériens et c'est souhaitable pour tout le monde : pour l'entreprise et pour l'économie elle même.
Quelles autres mesures faut-il prendre pour une PME algérienne compétitive ?
On revient aux facilitations pour l'accès aux crédits, au foncier et dans le domaine bureaucratique : le gros problème.
Si tous ces éléments sont réunis, il n'y a pas de raison pour que l'entreprise nationale ne soit pas compétitive et ne réponde pas aux standards internationaux. Il en existe, mais elles ne sont pas nombreuses et ne peuvent pas contrer cet afflux d'importation qui est mauvais pour l'économie nationale.
Vous parlez d'un nombre insuffisant de PME pour un pays comme l'Algérie. Pourquoi ?
Je le dis et le répète, parce que 90% de nos entreprises sont des toutes petites entreprises (TPE) et 600.000 entreprises pour une population de 40 millions d'habitants et pour un pays comme l'Algérie c'est nettement insuffisant. Il faudrait un minimum de 1,5 millions d'entreprises pour notre pays. On garde espoir qu'un jour on atteindra ce chiffre.


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