Le ministre de la Communication, qui a présenté, hier, son projet de loi relatif à l'information, ne semble pas avoir apprécié les critiques formulées à l'égard de ce texte élaboré par son département ministériel. Le ministre de la Communication, qui a présenté, hier, son projet de loi relatif à l'information, ne semble pas avoir apprécié les critiques formulées à l'égard de ce texte élaboré par son département ministériel. C'est, en tout cas, ce qui ressortait clairement de son intervention devant les députés durant laquelle il s'est employé à mettre en avant les aspects positifs de ce projet tout en disant haut et fort son «dépit» par rapport aux critiques, dont certaines émanaient directement des professionnels des médias. «Je veux préciser à certains éternels professionnels du doute que la défense de toutes les libertés, et en particulier la liberté de la presse, n'est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres» a-t-il, en effet, martelé du haut de la tribune de l'APN avant de réaffirmer «l'engagement du gouvernement à respecter toutes les libertés et à leur tête la liberté d'expression dans le cadre des lois de la République». Il faut dire que ce projet de loi organique n'a pas fait l'unanimité tant de nombreuses parties ont soutenu le scepticisme des professionnels des médias, qui ont appelé à la préservation des acquis du code de l'information en vigueur. Nacer Mehal s'est lancé dans l'élaboration des points positifs en mettant en avant et, à ce titre , il dira que «ce projet de loi a énoncé la création de deux Autorités de régulation, l'une pour la presse écrite et l'autre pour l'audiovisuel, et qui seront dotées de larges prérogatives comparativement au Haut conseil de l'information» qui a disparu du paysage dans les année quatre-vingt-dix. De plus, a-t-il ajouté, «ce projet consacre l'ouverture du champ audiovisuel au secteur privé. Comme il a annulé toutes les peines d'emprisonnement des journalistes et a revu à la baisse les délits de presse qu sont passés de 24 dans l'ancien texte à 11 dans ce projet». Poursuivant son plaidoyer, le ministre de la Communication a, après avoir souligné que l'élaboration de ce texte «a nécessité plus de 70 réunions et la consultation d'experts en la matière, indiqué que 63 nouveaux articles ont été introduits et seulement 18 autres ont été maintenus de l'ancien texte». En outre, Mehal dira que ce projet se propose non seulement d'assurer un meilleur encadrement de la presse écrite, qui souffrait de moult insuffisances et dysfonctionnements, mais aussi d'assurer une meilleure prise en charge des journalistes sur le plan socio-professionnel. Dans une déclaration en marge de la séance plénière, le ministre a indiqué que c'est l'Autorité de régulation qui, par voie réglementaire, doit déterminer comment sera délivrée la carte professionnelle des journalistes. S'agissant de l'élection des sept représentants des journalistes au sin de l'Autorité de régulation, Mehal a affirmé qui ne manquera pas d'aider la profession pour organiser des assises devant permettre d'élire ces personnes qui vont siéger avec les sept autres membres dont trois, y compris le président de cette instance, seront désignés par le président de la République. Il s'est aussi engagé à élaborer le nouveau statut des journalistes en concertation avec la corporation en soutenant, à ce titre, qu'il «ne fera jamais un texte qui va à l'encontre des intérêts des journalistes» .Cela dit, le ministre a dénoncé certaines pratiques en précisant qu'il «y'a des journalistes qui font du chantage avec leurs écrits. Cela constitue une honte pour nous en tant que corporation» . Lors du débat , entamé hier et qui se poursuivra aujourd'hui, des députés de l'opposition ont mis en avant les lacunes du projet de loi organique relatif à l'information projet. Ainsi, un intervenant a indiqué que l'article 2 est truffé d'obstacles. Un autre député a critiqué la parité au sein de l'Autorité de régulation. Cette position est loin d'être partagée par les députés du FLN et du RND qui soutiennent à fond le projet. C'est, en tout cas, ce qui ressortait clairement de son intervention devant les députés durant laquelle il s'est employé à mettre en avant les aspects positifs de ce projet tout en disant haut et fort son «dépit» par rapport aux critiques, dont certaines émanaient directement des professionnels des médias. «Je veux préciser à certains éternels professionnels du doute que la défense de toutes les libertés, et en particulier la liberté de la presse, n'est pas le monopole de certains et qui est interdit aux autres» a-t-il, en effet, martelé du haut de la tribune de l'APN avant de réaffirmer «l'engagement du gouvernement à respecter toutes les libertés et à leur tête la liberté d'expression dans le cadre des lois de la République». Il faut dire que ce projet de loi organique n'a pas fait l'unanimité tant de nombreuses parties ont soutenu le scepticisme des professionnels des médias, qui ont appelé à la préservation des acquis du code de l'information en vigueur. Nacer Mehal s'est lancé dans l'élaboration des points positifs en mettant en avant et, à ce titre , il dira que «ce projet de loi a énoncé la création de deux Autorités de régulation, l'une pour la presse écrite et l'autre pour l'audiovisuel, et qui seront dotées de larges prérogatives comparativement au Haut conseil de l'information» qui a disparu du paysage dans les année quatre-vingt-dix. De plus, a-t-il ajouté, «ce projet consacre l'ouverture du champ audiovisuel au secteur privé. Comme il a annulé toutes les peines d'emprisonnement des journalistes et a revu à la baisse les délits de presse qu sont passés de 24 dans l'ancien texte à 11 dans ce projet». Poursuivant son plaidoyer, le ministre de la Communication a, après avoir souligné que l'élaboration de ce texte «a nécessité plus de 70 réunions et la consultation d'experts en la matière, indiqué que 63 nouveaux articles ont été introduits et seulement 18 autres ont été maintenus de l'ancien texte». En outre, Mehal dira que ce projet se propose non seulement d'assurer un meilleur encadrement de la presse écrite, qui souffrait de moult insuffisances et dysfonctionnements, mais aussi d'assurer une meilleure prise en charge des journalistes sur le plan socio-professionnel. Dans une déclaration en marge de la séance plénière, le ministre a indiqué que c'est l'Autorité de régulation qui, par voie réglementaire, doit déterminer comment sera délivrée la carte professionnelle des journalistes. S'agissant de l'élection des sept représentants des journalistes au sin de l'Autorité de régulation, Mehal a affirmé qui ne manquera pas d'aider la profession pour organiser des assises devant permettre d'élire ces personnes qui vont siéger avec les sept autres membres dont trois, y compris le président de cette instance, seront désignés par le président de la République. Il s'est aussi engagé à élaborer le nouveau statut des journalistes en concertation avec la corporation en soutenant, à ce titre, qu'il «ne fera jamais un texte qui va à l'encontre des intérêts des journalistes» .Cela dit, le ministre a dénoncé certaines pratiques en précisant qu'il «y'a des journalistes qui font du chantage avec leurs écrits. Cela constitue une honte pour nous en tant que corporation» . Lors du débat , entamé hier et qui se poursuivra aujourd'hui, des députés de l'opposition ont mis en avant les lacunes du projet de loi organique relatif à l'information projet. Ainsi, un intervenant a indiqué que l'article 2 est truffé d'obstacles. Un autre député a critiqué la parité au sein de l'Autorité de régulation. Cette position est loin d'être partagée par les députés du FLN et du RND qui soutiennent à fond le projet.