Les forces armées ont pris position dans plusieurs gouvernorats suite aux appels lancés pour l'organisation vendredi de marches en prélude à une grève générale à partir de samedi, a annoncé jeudi soir la télévision égyptienne. Les initiateurs de cette grève générale appellent notamment au retrait de confiance au gouvernement de Kamal El-Ganzouri, à la formation d'un gouvernement d'entente nationale pour l'organisation de la présidentielle et la restructuration du ministère de l'Intérieur et la poursuite en justice des personnes impliquées dans la mort des manifestants. Pour leur part, les partis de la Liberté et la justice (PLJ), l'aile politique des Frères musulmans, Al-Nour et Al-Wafd ont appelé au boycott de cette grève, estimant qu'elle est préjudiciable pour l'économie égyptienne. Le Cheikh d'Al-Azhar et le mufti de la république égyptienne se sont opposés aux appels à la grève. L'appel à l'insurrection coïncide avec le déploiement par le Conseil suprême des forces armées égyptiennes (CSFA), qui dirige actuellement l'Egypte, de soldats et de chars supplémentaires à travers tout le territoire. Jeudi soir, la télévision égyptienne a annoncé le déploiement des forces armées dans plusieurs gouvernorats du pays pour protéger les infrastructures égyptiennes et sécuriser les principaux axes routiers. De son coté, le vice-président du conseil militaire a appelé les égyptiens à préserver la sécurité et la stabilité du pays. Le conseil militaire fait face à une escalade des protestations revendiquant le transfert du pouvoir à une administration civile et le jugement des responsables des actes de violence survenus dans le pays qui ont fait des centaines de morts et de milliers de blessés. Les forces armées ont pris position dans plusieurs gouvernorats suite aux appels lancés pour l'organisation vendredi de marches en prélude à une grève générale à partir de samedi, a annoncé jeudi soir la télévision égyptienne. Les initiateurs de cette grève générale appellent notamment au retrait de confiance au gouvernement de Kamal El-Ganzouri, à la formation d'un gouvernement d'entente nationale pour l'organisation de la présidentielle et la restructuration du ministère de l'Intérieur et la poursuite en justice des personnes impliquées dans la mort des manifestants. Pour leur part, les partis de la Liberté et la justice (PLJ), l'aile politique des Frères musulmans, Al-Nour et Al-Wafd ont appelé au boycott de cette grève, estimant qu'elle est préjudiciable pour l'économie égyptienne. Le Cheikh d'Al-Azhar et le mufti de la république égyptienne se sont opposés aux appels à la grève. L'appel à l'insurrection coïncide avec le déploiement par le Conseil suprême des forces armées égyptiennes (CSFA), qui dirige actuellement l'Egypte, de soldats et de chars supplémentaires à travers tout le territoire. Jeudi soir, la télévision égyptienne a annoncé le déploiement des forces armées dans plusieurs gouvernorats du pays pour protéger les infrastructures égyptiennes et sécuriser les principaux axes routiers. De son coté, le vice-président du conseil militaire a appelé les égyptiens à préserver la sécurité et la stabilité du pays. Le conseil militaire fait face à une escalade des protestations revendiquant le transfert du pouvoir à une administration civile et le jugement des responsables des actes de violence survenus dans le pays qui ont fait des centaines de morts et de milliers de blessés.
