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Paris plaide pour l'allégement des frais
Transfert d'argent des migrants
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 02 - 2012

Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a plaidé mardi pour une réduction substantielle des frais de transfert d'argent des migrants vers leur pays d'origine actuellement d'environ 10% sur une manne estimée en 2011 à 351 milliards de dollars. "Les premiers contributeurs de l'aide au développement sont les migrants et non les Etats", a fait valoir le ministre lors d'une conférence sur les transferts de fonds des migrants, regroupant des acteurs français et étrangers, banquiers, parlementaires et représentants d'associations de diaspora. "Ces transferts toujours ignorés ont des impacts reconnus sur la réduction de la pauvreté, le développement humain et la croissance économique", a-t-il ajouté. L'objectif partagé par le groupe des vingt premières puissances mondiales (G20) est de "réduire les coûts de transferts à 5% du montant envoyé", a rappelé Henri Raincourt, ajoutant qu'aujourd'hui , un envoi de 100 euros de compte à compte, aux Comores par exemple, coûte plus de 15 euros, alors que l'envoi de la même somme au Maroc peut coûter 1,50 euro. "Ces frais représentent un sérieux manque à gagner pour les migrants, car c'est autant d'argent qui ne parvient pas aux familles, favorisant en outre un réseau de transfert parallèle informel peu sûr et pouvant encourager le blanchiment d'argent", a-t-il déploré. Pour la seule Afrique, les fonds transférés en 2010, étaient de "plus de 30 milliards d'euros", a de son côté indiqué le vice-président de la Banque africaine de développement, Kamal Elkheshen. Alors qu'en 2014, l'ensemble des transferts dans le monde pourraient atteindre 441 milliards de dollars, "une réduction de 5% des frais se traduirait par une libération de près de 2 milliards d'euros supplémentaires pour les familles africaines", a-t-il estimé. Pour faire baisser les commissions, plusieurs pistes sont étudiées comme une ouverture accrue de la concurrence entre établissements financiers et le développement du commerce bancaire par Internet, selon le rapport d'un groupe de travail.
Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, a plaidé mardi pour une réduction substantielle des frais de transfert d'argent des migrants vers leur pays d'origine actuellement d'environ 10% sur une manne estimée en 2011 à 351 milliards de dollars. "Les premiers contributeurs de l'aide au développement sont les migrants et non les Etats", a fait valoir le ministre lors d'une conférence sur les transferts de fonds des migrants, regroupant des acteurs français et étrangers, banquiers, parlementaires et représentants d'associations de diaspora. "Ces transferts toujours ignorés ont des impacts reconnus sur la réduction de la pauvreté, le développement humain et la croissance économique", a-t-il ajouté. L'objectif partagé par le groupe des vingt premières puissances mondiales (G20) est de "réduire les coûts de transferts à 5% du montant envoyé", a rappelé Henri Raincourt, ajoutant qu'aujourd'hui , un envoi de 100 euros de compte à compte, aux Comores par exemple, coûte plus de 15 euros, alors que l'envoi de la même somme au Maroc peut coûter 1,50 euro. "Ces frais représentent un sérieux manque à gagner pour les migrants, car c'est autant d'argent qui ne parvient pas aux familles, favorisant en outre un réseau de transfert parallèle informel peu sûr et pouvant encourager le blanchiment d'argent", a-t-il déploré. Pour la seule Afrique, les fonds transférés en 2010, étaient de "plus de 30 milliards d'euros", a de son côté indiqué le vice-président de la Banque africaine de développement, Kamal Elkheshen. Alors qu'en 2014, l'ensemble des transferts dans le monde pourraient atteindre 441 milliards de dollars, "une réduction de 5% des frais se traduirait par une libération de près de 2 milliards d'euros supplémentaires pour les familles africaines", a-t-il estimé. Pour faire baisser les commissions, plusieurs pistes sont étudiées comme une ouverture accrue de la concurrence entre établissements financiers et le développement du commerce bancaire par Internet, selon le rapport d'un groupe de travail.

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