Le jour «J» est enfin arrivé et les électeurs algériens vont devoir, aujourd'hui jeudi 10 mai, choisir parmi une pléthore de listes de candidatures leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN). Le jour «J» est enfin arrivé et les électeurs algériens vont devoir, aujourd'hui jeudi 10 mai, choisir parmi une pléthore de listes de candidatures leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale (APN). En somme, pour les partis politiques, l'heure de vérité a enfin sonné tant tout un chacun saura, à l'issue de ce scrutin, son véritable poids sur l'échiquier politique national. Qui sortira vainqueur de cette élection législative ? Les partis politiques seront-ils inquiétés par les listes indépendantes ? Ces élections sont elles annonciatrices de la reconfiguration de l'échiquier politique national ? Autant de questions qui taraudent l'esprit non seulement des partis politiques, mais aussi ceux des observateurs et autres analystes. Pour le scrutin d'aujourd'hui 44 partis,183 listes indépendantes ainsi que la «coalition de l'Algérie verte» vont donc solliciter les faveurs de 21,6 millions d'électeurs. Toutes ces listes de candidatures vont se disputer les 462 sièges de l'APN. Lors de la campagne électorale, qui s'est étalée du 15 avril au 6 mai, les grosses cylindrées de la scène politique ont toutes fait preuve d'optimisme quant à leur succès lors des élections. Chaque parti a soutenu lors des meetings et les rencontres de proximité que victoire lui est promise. En effet du FLN, qui est de loin le parti disposant du plus grand nombre de sièges dans l'actuelle législature, au RND en passant par la coalition de l'Algérie verte et le FJD, le parti nouvellement créé par Abdallah Djaballah, on ne jure que par la victoire . «Le FLN restera la première force politique du pays», n'a cessé de marteler le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, durant trois semaines. Mais d'aucuns demeurent un tant soit peu sceptiques par rapport à cette affirmation du patron du vieux parti qui, pour rappel, est représenté par 136 députés à l'APN élus sur ses listes électorales lors des législatives de 2007. Le FLN a aussi bénéficié du ralliement de dizaines d'autres députés transfuges d'autres partis politiques ou même du groupe parlementaire des indépendants. Ce scepticisme vient du fait que le FLN se présente à ces élections en rangs dispersés. Une pléthore de listes indépendantes dirigées par des cadres du FLN va entrer en compétition contre les listes officielles du parti. En effet, à la crise qu'il connaît depuis deux ans maintenant, avec l'émergence d'un mouvement de redressement est venue s'ajouter, il y a juste deux mois, une autre fronde née de la contestation des listes électorales. Des dizaines de membres du comité central sont dès lors partis en croisade contre le secrétaire général, dans l'objectif avoué de le destituer. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s'inscrit lui aussi dans le même registre que le premier responsable du parti rival puisqu'il s'est montré optimiste quant aux chances de son parti de remporter ces élections et, par voie de conséquence d'améliorer considérablement le score électoral réalisé en 2007. Lors des dernières législatives, le RND a remporté 61 siéges à l'APN. Ces partis seront menacés notamment par les islamistes qui font à leur tour preuve d'un grand optimisme. Un seul son de cloche est, à ce titre, entonné par la coalition de l'Algérie verte, formée par le MSP, Enahda et el Islah, le FJD de Abdallah Djaballah ou le FC créé par Abdelmadjid Menasra. Ces trois forces politiques crient d'ores et déjà victoire comme cela a été répété par ses principaux animateurs. A telle enseigne que les partis islamistes songent d'ores et déjà à diriger le gouvernement. Mais bien sûr, le dernier mot revient aux électeurs qui pourraient donner leurs faveurs à d'autres listes électorales. L'on pense à ce titre notamment aux indépendants. Si en 2007, le groupe des indépendants avait, à tout le moins avant les défections de certains élus qui ont rejoint d'autres partis, 33 sièges, les observateurs, presque à l'unisson, les créditent cette fois-ci d'un score nettement supérieur. En sera-t-il réellement le cas ? Cela dit, il n'est pas exclu que les nouveaux partis créent la surprise en raflant un nombre important de sièges. En vérité, il n'est pas aisé d'émettre le moindre pronostic, mais ce qui est presque certain c'est qu'aucune force politique n'aura la majorité. En somme, pour les partis politiques, l'heure de vérité a enfin sonné tant tout un chacun saura, à l'issue de ce scrutin, son véritable poids sur l'échiquier politique national. Qui sortira vainqueur de cette élection législative ? Les partis politiques seront-ils inquiétés par les listes indépendantes ? Ces élections sont elles annonciatrices de la reconfiguration de l'échiquier politique national ? Autant de questions qui taraudent l'esprit non seulement des partis politiques, mais aussi ceux des observateurs et autres analystes. Pour le scrutin d'aujourd'hui 44 partis,183 listes indépendantes ainsi que la «coalition de l'Algérie verte» vont donc solliciter les faveurs de 21,6 millions d'électeurs. Toutes ces listes de candidatures vont se disputer les 462 sièges de l'APN. Lors de la campagne électorale, qui s'est étalée du 15 avril au 6 mai, les grosses cylindrées de la scène politique ont toutes fait preuve d'optimisme quant à leur succès lors des élections. Chaque parti a soutenu lors des meetings et les rencontres de proximité que victoire lui est promise. En effet du FLN, qui est de loin le parti disposant du plus grand nombre de sièges dans l'actuelle législature, au RND en passant par la coalition de l'Algérie verte et le FJD, le parti nouvellement créé par Abdallah Djaballah, on ne jure que par la victoire . «Le FLN restera la première force politique du pays», n'a cessé de marteler le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem, durant trois semaines. Mais d'aucuns demeurent un tant soit peu sceptiques par rapport à cette affirmation du patron du vieux parti qui, pour rappel, est représenté par 136 députés à l'APN élus sur ses listes électorales lors des législatives de 2007. Le FLN a aussi bénéficié du ralliement de dizaines d'autres députés transfuges d'autres partis politiques ou même du groupe parlementaire des indépendants. Ce scepticisme vient du fait que le FLN se présente à ces élections en rangs dispersés. Une pléthore de listes indépendantes dirigées par des cadres du FLN va entrer en compétition contre les listes officielles du parti. En effet, à la crise qu'il connaît depuis deux ans maintenant, avec l'émergence d'un mouvement de redressement est venue s'ajouter, il y a juste deux mois, une autre fronde née de la contestation des listes électorales. Des dizaines de membres du comité central sont dès lors partis en croisade contre le secrétaire général, dans l'objectif avoué de le destituer. Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s'inscrit lui aussi dans le même registre que le premier responsable du parti rival puisqu'il s'est montré optimiste quant aux chances de son parti de remporter ces élections et, par voie de conséquence d'améliorer considérablement le score électoral réalisé en 2007. Lors des dernières législatives, le RND a remporté 61 siéges à l'APN. Ces partis seront menacés notamment par les islamistes qui font à leur tour preuve d'un grand optimisme. Un seul son de cloche est, à ce titre, entonné par la coalition de l'Algérie verte, formée par le MSP, Enahda et el Islah, le FJD de Abdallah Djaballah ou le FC créé par Abdelmadjid Menasra. Ces trois forces politiques crient d'ores et déjà victoire comme cela a été répété par ses principaux animateurs. A telle enseigne que les partis islamistes songent d'ores et déjà à diriger le gouvernement. Mais bien sûr, le dernier mot revient aux électeurs qui pourraient donner leurs faveurs à d'autres listes électorales. L'on pense à ce titre notamment aux indépendants. Si en 2007, le groupe des indépendants avait, à tout le moins avant les défections de certains élus qui ont rejoint d'autres partis, 33 sièges, les observateurs, presque à l'unisson, les créditent cette fois-ci d'un score nettement supérieur. En sera-t-il réellement le cas ? Cela dit, il n'est pas exclu que les nouveaux partis créent la surprise en raflant un nombre important de sièges. En vérité, il n'est pas aisé d'émettre le moindre pronostic, mais ce qui est presque certain c'est qu'aucune force politique n'aura la majorité.