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Et si c'était une allergie au soleil ?
Boutons, démangeaisons...
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 07 - 2012

Après des mois de grisaille, vous en aviez presque oublié la couleur ! Doigts de pieds en éventail sur la plage, vous dites bonjour aux vacances et anticipez avec bonheur le teint hâlé que vous allez bientôt arborer. Le tableau serait idyllique sans ces petits boutons qui se mettent à coloniser votre décolleté.
Après des mois de grisaille, vous en aviez presque oublié la couleur ! Doigts de pieds en éventail sur la plage, vous dites bonjour aux vacances et anticipez avec bonheur le teint hâlé que vous allez bientôt arborer. Le tableau serait idyllique sans ces petits boutons qui se mettent à coloniser votre décolleté.
Ils s'accompagnent de démangeaisons ? L'allergie au soleil, ou lucite estivale, peut avoir frappé. Précision importante : il n'existe non pas une mais bien des allergies au soleil. Ou en tout cas, des éruptions de boutons après exposition au soleil – le terme d'allergie n'est pas tout à fait exact, mais il est le plus souvent utilisé. Chacune de ces éruptions solaires se manifeste de manière différente.
Qu'est-ce que la lucite estivale bénigne ? Quels en sont les signes ?
La lucite estivale est la plus fréquente des allergies solaires Mesdames, vous êtes les victimes de prédilection de cette allergie. La lucite estivale bénigne est, en effet, favorisée par les œstrogènes.
Elle se présente sous forme de petits boutons rouges appelés "papules". Leur terrain préféré : votre décolleté, vos avant-bras, vos épaules... Toutes ces zones qui se retrouvent exposées au soleil, après de longs mois passés à l'abri des ses rayons. Bonne nouvelle : votre visage est épargné.
Ces boutons disséminés sur la peau s'accompagnent de démangeaisons intenses. Ils apparaissent entre 12 et 48 heures après une exposition solaire prolongée.
Sans traitement, vous devrez endurer l'éruption pendant environ deux semaines. Elle récidivera à chaque exposition mais s'atténuera progressivement.... Jusqu'à l'été prochain !
La lucite estivale bénigne revient en effet chaque année, toujours aux mêmes endroits.
Qu'est-ce que la lucite polymorphe ? Quels en sont les signes ?
Trois éléments la distinguent de la lucite estivale bénigne :
Sa forme : comme son nom l'indique, la lucite polymorphe peut prendre différents aspects : larges plaques rouges assez épaisses, boutons, petites cloques...
Son territoire de prédilection : toutes les zones exposées au soleil seront touchées, y compris votre visage ou votre cou, par exemple.
Son évolution : non seulement vous la retrouverez d'année en année, mais elle aura en outre tendance à s'aggraver.
Qu'est-ce que l'urticaire solaire ? Quels en sont les signes ? Il suffit ici d'une courte exposition au soleil (une quinzaine de minutes) avant que l'éruption ne survienne.
Votre peau se couvre alors de plaques rouges surélevées. Ces renflements semblables à des piqûres d'ortie vous démangent.
Et il y a encore aussi d'autres allergies au soleil :
Lucite estivale bénigne, lucite polymorphe, urticaire solaire : ces trois allergies au soleil sont dites "idiopathiques" : on n'en connaît pas la cause.
Il existe aussi des éruptions solaires liées à des facteurs que l'on peut identifier.
Ce qui déclenche le problème dans ces cas-là : votre exposition au soleil conjuguée :
soit à un produit que vous appliquez sur votre peau (crème, parfum, pommades, etc.), soit à une substance que vous ingérez (médicaments...).
Ces éruptions solaires se manifestent par des lésions comparables à celles causées par l'eczéma : plaques rouges, micro-vésicules (petites cloques)...
Comment prévenir et traiter
les allergies solaires ?
Boutons, plaques ou cloques, il existe des médicaments qui permettent de soulager les démangeaisons et de diminuer l'intensité de l'éruption. Le principal traitement de l'allergie solaire reste néanmoins la prévention.
Evitez au maximum le soleil et protégez votre peau en la couvrant (vêtements, chapeau...) et en l'enduisant de crème solaire protectrice.
In santé de A à Z
Etes-vous à risque de cancer de la peau ?
Les facteurs de risque du mélanome, le cancer de la peau le plus redoutable, sont de mieux en mieux connus. Identifiez vos propres facteurs et évaluez vos risques de cancer de la peau.
Enfin, parlez-en à votre médecin ou dermatologue afin de mettre en place un programme personnalisé de dépistage.
N'oubliez pas que de nombreux facteurs vont jusqu'à doubler le risque de mélanome...
Le mélanome se développe plus couramment chez les personnes à teint clair qui ne brunissent pas facilement et particulièrement si elles ont de fréquents coups de soleil.
Si c'est votre cas, consultez régulièrement un dermatologue pour un suivi, seule solution pour un dépistage précoce de tumeur cutanée, alors aisément guérissable.
Mélanome et cancer de la peau :
6 facteurs de risque additionnels
Chacun de ces facteurs de risque agit de façon indépendante et est susceptible de multiplier par deux le risque de mélanome.
Mais attention, les risques sont cumulables et se potentialisent. Ainsi, le fait de présenter deux de ces facteurs de risques multiplie par dix le risque et par vingt si l'on en présente trois.
Antécédents de brûlures solaires de stade 2 (avec cloques) à l'adolescence.
- Chevelure blonde ou rousse.
- Nombreuses taches de rousseur en haut du dos, témoignant d'une exposition importante au soleil.
- Antécédents familiaux de mélanome.
-Kératose actinique ou solaire (antécédent ou actuel) : lésions précancéreuses sur les zones exposées au soleil (taches arrondies, rouges ou brunâtres, douloureuses, avec une peau épaissie qui desquame).
- Travail au grand air en été pendant l'adolescence pendant trois ans ou plus.
En conclusion, le fait de présenter un ou plusieurs de ces facteurs additionnels justifie une auto-inspection très régulière de sa peau ou des visites programmées chez le dermatologue.
Et bien entendu, la prévention repose sur la limitation des expositions intempestives au soleil et sur le fait d'éviter les coups de soleil, particulièrement durant l'enfance et l'adolescence.
Santé de A à Z
Ils s'accompagnent de démangeaisons ? L'allergie au soleil, ou lucite estivale, peut avoir frappé. Précision importante : il n'existe non pas une mais bien des allergies au soleil. Ou en tout cas, des éruptions de boutons après exposition au soleil – le terme d'allergie n'est pas tout à fait exact, mais il est le plus souvent utilisé. Chacune de ces éruptions solaires se manifeste de manière différente.
Qu'est-ce que la lucite estivale bénigne ? Quels en sont les signes ?
La lucite estivale est la plus fréquente des allergies solaires Mesdames, vous êtes les victimes de prédilection de cette allergie. La lucite estivale bénigne est, en effet, favorisée par les œstrogènes.
Elle se présente sous forme de petits boutons rouges appelés "papules". Leur terrain préféré : votre décolleté, vos avant-bras, vos épaules... Toutes ces zones qui se retrouvent exposées au soleil, après de longs mois passés à l'abri des ses rayons. Bonne nouvelle : votre visage est épargné.
Ces boutons disséminés sur la peau s'accompagnent de démangeaisons intenses. Ils apparaissent entre 12 et 48 heures après une exposition solaire prolongée.
Sans traitement, vous devrez endurer l'éruption pendant environ deux semaines. Elle récidivera à chaque exposition mais s'atténuera progressivement.... Jusqu'à l'été prochain !
La lucite estivale bénigne revient en effet chaque année, toujours aux mêmes endroits.
Qu'est-ce que la lucite polymorphe ? Quels en sont les signes ?
Trois éléments la distinguent de la lucite estivale bénigne :
Sa forme : comme son nom l'indique, la lucite polymorphe peut prendre différents aspects : larges plaques rouges assez épaisses, boutons, petites cloques...
Son territoire de prédilection : toutes les zones exposées au soleil seront touchées, y compris votre visage ou votre cou, par exemple.
Son évolution : non seulement vous la retrouverez d'année en année, mais elle aura en outre tendance à s'aggraver.
Qu'est-ce que l'urticaire solaire ? Quels en sont les signes ? Il suffit ici d'une courte exposition au soleil (une quinzaine de minutes) avant que l'éruption ne survienne.
Votre peau se couvre alors de plaques rouges surélevées. Ces renflements semblables à des piqûres d'ortie vous démangent.
Et il y a encore aussi d'autres allergies au soleil :
Lucite estivale bénigne, lucite polymorphe, urticaire solaire : ces trois allergies au soleil sont dites "idiopathiques" : on n'en connaît pas la cause.
Il existe aussi des éruptions solaires liées à des facteurs que l'on peut identifier.
Ce qui déclenche le problème dans ces cas-là : votre exposition au soleil conjuguée :
soit à un produit que vous appliquez sur votre peau (crème, parfum, pommades, etc.), soit à une substance que vous ingérez (médicaments...).
Ces éruptions solaires se manifestent par des lésions comparables à celles causées par l'eczéma : plaques rouges, micro-vésicules (petites cloques)...
Comment prévenir et traiter
les allergies solaires ?
Boutons, plaques ou cloques, il existe des médicaments qui permettent de soulager les démangeaisons et de diminuer l'intensité de l'éruption. Le principal traitement de l'allergie solaire reste néanmoins la prévention.
Evitez au maximum le soleil et protégez votre peau en la couvrant (vêtements, chapeau...) et en l'enduisant de crème solaire protectrice.
In santé de A à Z
Etes-vous à risque de cancer de la peau ?
Les facteurs de risque du mélanome, le cancer de la peau le plus redoutable, sont de mieux en mieux connus. Identifiez vos propres facteurs et évaluez vos risques de cancer de la peau.
Enfin, parlez-en à votre médecin ou dermatologue afin de mettre en place un programme personnalisé de dépistage.
N'oubliez pas que de nombreux facteurs vont jusqu'à doubler le risque de mélanome...
Le mélanome se développe plus couramment chez les personnes à teint clair qui ne brunissent pas facilement et particulièrement si elles ont de fréquents coups de soleil.
Si c'est votre cas, consultez régulièrement un dermatologue pour un suivi, seule solution pour un dépistage précoce de tumeur cutanée, alors aisément guérissable.
Mélanome et cancer de la peau :
6 facteurs de risque additionnels
Chacun de ces facteurs de risque agit de façon indépendante et est susceptible de multiplier par deux le risque de mélanome.
Mais attention, les risques sont cumulables et se potentialisent. Ainsi, le fait de présenter deux de ces facteurs de risques multiplie par dix le risque et par vingt si l'on en présente trois.
Antécédents de brûlures solaires de stade 2 (avec cloques) à l'adolescence.
- Chevelure blonde ou rousse.
- Nombreuses taches de rousseur en haut du dos, témoignant d'une exposition importante au soleil.
- Antécédents familiaux de mélanome.
-Kératose actinique ou solaire (antécédent ou actuel) : lésions précancéreuses sur les zones exposées au soleil (taches arrondies, rouges ou brunâtres, douloureuses, avec une peau épaissie qui desquame).
- Travail au grand air en été pendant l'adolescence pendant trois ans ou plus.
En conclusion, le fait de présenter un ou plusieurs de ces facteurs additionnels justifie une auto-inspection très régulière de sa peau ou des visites programmées chez le dermatologue.
Et bien entendu, la prévention repose sur la limitation des expositions intempestives au soleil et sur le fait d'éviter les coups de soleil, particulièrement durant l'enfance et l'adolescence.
Santé de A à Z


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