Si vous rêvez d'un joli bronzage, faites attention à la lucite estivale bénigne, autrement dit à la fameuse allergie solaire. Pour passer un été en beauté, quelques précautions s'imposent… L'éruption de petits boutons rouges qui vous démangent dès la première exposition au soleil, est une allergie au soleil. La lucite estivale bénigne n'atteint pas moins de 10% des adultes. Epargnant le visage dans 80% des cas, elle se localise sur le décolleté, les épaules, les bras, les jambes sans oublier parfois le dos des pieds et ce, dès le 2e jour d'exposition solaire intense ou prolongée. Aussi inconfortable qu'inesthétique, on la remarque par l'éruption de petites taches rouges légèrement saillantes ressemblant à de l'urticaire ou de toutes petites cloques associées à de vives démangeaisons. Elle touche surtout les femmes (dans 90 % des cas) et apparaît généralement entre 15 et 25 ans. La plupart des lucites estivales bénignes dues essentiellement aux UVA régressent naturellement en 5 à 15 jours, à condition de supprimer toute exposition solaire. Sa récidive est inéluctable les années suivantes et peut prendre un caractère beaucoup plus sévère. On peut la retrouver lors de simples expositions modérées, avec une extension des zones corporelles touchées mais aussi par une éruption précoce. Porter des vêtements ou éviter de s'exposer restent les meilleures des protections, quoique peu prisées par les vacanciers. La prévention passe par une exposition progressive et l'usage, même par temps nuageux, de crèmes solaires à indice de protection élevé et à spectres anti UVB et UVA. L'idéal est également de privilégier les expositions progressives (20 ou 30 minutes le premier jour), d'éviter les séances de bronzage entre 12 et 16 heures, là où le rayonnement solaire est à son maximum et de renouveler l'application toutes les 2 heures. De manière générale, même si l'usage d'une bonne crème solaire reste de mise en termes de prévention, la meilleure arme face au soleil et ses dangers demeure la prudence.