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Les solutions des pouvoirs publics et de l'UGCAA...
ERADICATION des marchés informels
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 09 - 2012

On «dégage» les marchés informels à travers tout le territoire national. Les autorités locales se remettent à la « dure » besogne qui met sur la paille des milliers de jeunes et de moins jeunes. Les pouvoirs publics et l'UGCAA proposent des solutions pour «réoccuper» les commerçants dégagés et qui ont perdu leur « emploi ». Seront-elles du goût de ces « forces vives » qui seront tentées de défendre leur «acquis». Question sensible ?
L'élimination des marchés informels n'était pas finalement une opération conjoncturelle. Elle se poursuit à travers le territoire national. Alger, Oran, Constantine et les autres wilayas, tombées sous le diktat du marché informel subissent un «toilettage» des rues et ruelles occupées par des commerçants illégaux. Des centaines de commerces illégaux situés aux abords de sites ciblés ont été démantelés et d'importantes quantités de marchandises, propriétés des vendeurs récalcitrants, ont été saisies Ceux qui ont fait dos rond, le temps que l'orage passe, notamment les vendeurs qui ont squattés les trottoirs, les rues et ruelles en étalant leurs marchandises sur ces espaces publics, en sont pour leurs frais. Les mesures prises par les ministères du Commerce et de l'Intérieur et les efforts des services de la Sûreté nationale pour venir à bout des marchés informels et la protection de l'économie nationale ont été certes bien accueillies par les commerçants légaux et par les citoyens qui n'ont pas manqué de pousser un soupir de soulagement. Il reste qu'à travers cette opération, des milliers de jeunes et de moins jeunes ont perdu leur du jour au lendemain leur «gagne pain», sans qu'aucune alternative ne leur soit proposée. Les autorités centrales et locales s'activent à remédier à cette lacune. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui s'exprimait, mercredi dernier, en marge d'une visite de travail dans la wilaya, a fait état, à cet égard, de la mobilisation d'une enveloppe de 14 milliards de DA, dont 10 milliards par le ministère du Commerce et 4 milliards de DA par celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, pour la résorption de ce phénomène de commerce informel, à travers la mise en place d'espaces commerciaux réglementés au niveau des collectivités locales. Le représentant du gouvernement exprime le souhait que cette opération, entamée par le ministère, rencontre un écho favorable auprès des jeunes, au profit desquels des mesures incitatives ont été prises par le gouvernement pour leur permettre d'exercer une activité commerciale réglementée.
Parmi ces mesures, il a cité l'exonération des concernés du paiement des impôts, en plus des facilités administratives qui leur sont accordées pour l'établissement d'un registre de commerce outre la révision du système fiscal pour mettre fin aux marchés et l'économie informels. Toutefois, Mustapha Benbada a observé que le secteur du Commerce accuse actuellement « un manque criard de structures, limitées au nombre de 1570 espaces réglementés, alors que les besoins du pays sont estimés au double ». Pour combler ce déficit, il a assuré que son département prospecte, en collaboration avec les walis, des espaces susceptibles de servir d'assiettes pour l'implantation de marchés. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) qui juge, cette opération "bénéfique" à la fois pour le consommateur, les commerçants, l'environnement et l'économie nationale, partage l'avis du ministre en ce qui concerne le manque d'espace commerciaux pour « intégrer » le marché informel dans la sphère commerciale légale. Elle a appelé samedi dernier à hâter la réalisation du réseau national de distribution et l'ouverture de nouveaux espaces commerciaux soulignant que la responsabilité de tout retard dans ce domaine incombera aux autorités locales. L'Union a appelé également à la révision du système fiscal considéré comme l'une des raisons qui mène au recours au marché informel en particulier la taxe sur la valeur ajoutée et la révision du rôle du pacte économique et social ainsi que celui du Conseil national économique et social. Comme elle a proposé la création de zones industrielles et commerciales et recommandé d'autre part, la création d'une commission composée de représentants de ministères concernés par le secteur économique (commerce, agriculture, finances, travail et emploi, collectivités locales, industrie, tourisme, pêche, environnement et villes) en vue d'une coordination optimale. L'UGCAA réitère son appui à la création d'une entreprise publique de gestion des marchés ainsi que la création d'un conseil national de la concurrence et l'entreprise publique de distribution par les services du ministère du Commerce. Mais, toutes ces mesures qui seront mises en pratiques graduellement seront-elles du goût des ces milliers de jeunes et moins jeunes qui semblent « tétanisés » par la volonté des pouvoirs d'éradiquer le commerce informel ? Question sensible à laquelle il est difficile de répondre.
On «dégage» les marchés informels à travers tout le territoire national. Les autorités locales se remettent à la « dure » besogne qui met sur la paille des milliers de jeunes et de moins jeunes. Les pouvoirs publics et l'UGCAA proposent des solutions pour «réoccuper» les commerçants dégagés et qui ont perdu leur « emploi ». Seront-elles du goût de ces « forces vives » qui seront tentées de défendre leur «acquis». Question sensible ?
L'élimination des marchés informels n'était pas finalement une opération conjoncturelle. Elle se poursuit à travers le territoire national. Alger, Oran, Constantine et les autres wilayas, tombées sous le diktat du marché informel subissent un «toilettage» des rues et ruelles occupées par des commerçants illégaux. Des centaines de commerces illégaux situés aux abords de sites ciblés ont été démantelés et d'importantes quantités de marchandises, propriétés des vendeurs récalcitrants, ont été saisies Ceux qui ont fait dos rond, le temps que l'orage passe, notamment les vendeurs qui ont squattés les trottoirs, les rues et ruelles en étalant leurs marchandises sur ces espaces publics, en sont pour leurs frais. Les mesures prises par les ministères du Commerce et de l'Intérieur et les efforts des services de la Sûreté nationale pour venir à bout des marchés informels et la protection de l'économie nationale ont été certes bien accueillies par les commerçants légaux et par les citoyens qui n'ont pas manqué de pousser un soupir de soulagement. Il reste qu'à travers cette opération, des milliers de jeunes et de moins jeunes ont perdu leur du jour au lendemain leur «gagne pain», sans qu'aucune alternative ne leur soit proposée. Les autorités centrales et locales s'activent à remédier à cette lacune. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada qui s'exprimait, mercredi dernier, en marge d'une visite de travail dans la wilaya, a fait état, à cet égard, de la mobilisation d'une enveloppe de 14 milliards de DA, dont 10 milliards par le ministère du Commerce et 4 milliards de DA par celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, pour la résorption de ce phénomène de commerce informel, à travers la mise en place d'espaces commerciaux réglementés au niveau des collectivités locales. Le représentant du gouvernement exprime le souhait que cette opération, entamée par le ministère, rencontre un écho favorable auprès des jeunes, au profit desquels des mesures incitatives ont été prises par le gouvernement pour leur permettre d'exercer une activité commerciale réglementée.
Parmi ces mesures, il a cité l'exonération des concernés du paiement des impôts, en plus des facilités administratives qui leur sont accordées pour l'établissement d'un registre de commerce outre la révision du système fiscal pour mettre fin aux marchés et l'économie informels. Toutefois, Mustapha Benbada a observé que le secteur du Commerce accuse actuellement « un manque criard de structures, limitées au nombre de 1570 espaces réglementés, alors que les besoins du pays sont estimés au double ». Pour combler ce déficit, il a assuré que son département prospecte, en collaboration avec les walis, des espaces susceptibles de servir d'assiettes pour l'implantation de marchés. L'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) qui juge, cette opération "bénéfique" à la fois pour le consommateur, les commerçants, l'environnement et l'économie nationale, partage l'avis du ministre en ce qui concerne le manque d'espace commerciaux pour « intégrer » le marché informel dans la sphère commerciale légale. Elle a appelé samedi dernier à hâter la réalisation du réseau national de distribution et l'ouverture de nouveaux espaces commerciaux soulignant que la responsabilité de tout retard dans ce domaine incombera aux autorités locales. L'Union a appelé également à la révision du système fiscal considéré comme l'une des raisons qui mène au recours au marché informel en particulier la taxe sur la valeur ajoutée et la révision du rôle du pacte économique et social ainsi que celui du Conseil national économique et social. Comme elle a proposé la création de zones industrielles et commerciales et recommandé d'autre part, la création d'une commission composée de représentants de ministères concernés par le secteur économique (commerce, agriculture, finances, travail et emploi, collectivités locales, industrie, tourisme, pêche, environnement et villes) en vue d'une coordination optimale. L'UGCAA réitère son appui à la création d'une entreprise publique de gestion des marchés ainsi que la création d'un conseil national de la concurrence et l'entreprise publique de distribution par les services du ministère du Commerce. Mais, toutes ces mesures qui seront mises en pratiques graduellement seront-elles du goût des ces milliers de jeunes et moins jeunes qui semblent « tétanisés » par la volonté des pouvoirs d'éradiquer le commerce informel ? Question sensible à laquelle il est difficile de répondre.


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