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Vernissage de l'exposition "De terre et d'argile"
Esplanade Riad El-Feth à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2012

Une exposition dédiée aux architectures et techniques de construction traditionnelles et modernes en terre, intitulée "De terre et d'argile" s'est ouverte sur l'esplanade de Riad el-Feth à Alger.
Une exposition dédiée aux architectures et techniques de construction traditionnelles et modernes en terre, intitulée "De terre et d'argile" s'est ouverte sur l'esplanade de Riad el-Feth à Alger.
Réalisée à l'occasion de la manifestation "Tlemcen capitale de la culture islamique 2011" par Yasmine Terki, architecte des monuments historiques et spécialiste des architectures de terre auprès du ministère de la Culture, l'exposition s'installe à Alger jusqu'au 17 décembre prochain.
Inaugurée par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, l'exposition, qui vise à faire découvrir les architectures de terre au grand public afin de le sensibiliser à l'importance de ce legs patrimonial, entre dans le cadre de la première édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre "Archi'terre" qui se tiendra à Alger du 18 au 22 novembre.
Dans le hall de l'exposition le public pourra découvrir des décorations murales en terre réalisées par une vingtaine d'artisans algériens, burkinabés, nigériens, français et portugais. Des jarres en terre crue et des sables de 20 couleurs différentes sont aussi exposés dans le hall.
Cette première partie de l'exposition est une occasion d'extérioriser un art, alliant la peinture à la sculpture, se pratiquant habituellement à l'intérieur des habitations en terre.
Une sélection de photographies aériennes de 13 ksour algériens, réalisées par Kays Djilali, est aussi exposée afin de mettre en avant la beauté du patrimoine architectural algérien.
A travers l'objectif de Kays Djilali, les ksour bâtis en terre ou en pierre, reflètent le génie architectural des premiers constructeurs qui répond parfaitement aux besoins de leurs régions comme le ksar de Kenadsa (Bechar), Chetma (Biskra), Amenthan (Batna) ou El Mihane et Zelouaz (Illizi).
Aux yeux de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, réhabiliter l'image des constructions en terre à travers ce genre d'initiatives (exposition et festival Archi'terre) est "une nécessité, afin de provoquer un regain d'intérêt pour ces constructions" dont la durabilité prouve la solidité et la fiabilité.
Diversité et modernité
des architectures de terre
Deux sous-espaces de l'exposition sont dédiés à la vulgarisation des techniques de constructions en terre et à la découverte d'édifices ultramodernes réalisés partout dans le monde, selon ces architectures.
Plusieurs photographies de bâtisses à différents usages sont exposées afin de montrer que les architectures de terre ne sont "ni révolues ni synonymes de pauvreté". Le public pourra découvrir des résidences modernes, voire futuristes, construites en terre au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Chili où se trouve d'ailleurs une université construite en torchis (murs de terre crue avec une ossatures en bois).
Au delà du fait de révéler les possibilités de construire avec ces techniques, le but de cette partie de l'exposition est aussi de montrer que ce type d'architecture n'est pas propre à l'Algérie ou au Maghreb, mais que des exemples très anciens existent dans le monde entier (Asie du Sud-Est, Suède, Espagne, France, Royaume-Uni et pays arabes).
Par ailleurs, un espace de lecture contenant pas moins de 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine est mis à la disposition du public.
Deux films documentaires intitulés Les révolutions de la terre et Les nouveaux habits de la terre du réalisateur français François Lebayon, seront projetés au public tout au long de l'exposition.
Une visite virtuelle de l'oasis rouge, Timimoun (Adrar) réalisée grâce à un
scanner laser en trois dimensions est aussi proposée aux visiteurs.
Parallèlement à l'exposition qui dure jusqu'au 17 décembre, le premier Festival culturel international de promotion des architectures de terre "Archi'terre" s'ouvrira dimanche à Alger avec un riche programme d'ateliers pratiques et de conférences destinés aux architectes et aux étudiants algériens en architecture et en génie civil.
Réalisée à l'occasion de la manifestation "Tlemcen capitale de la culture islamique 2011" par Yasmine Terki, architecte des monuments historiques et spécialiste des architectures de terre auprès du ministère de la Culture, l'exposition s'installe à Alger jusqu'au 17 décembre prochain.
Inaugurée par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, l'exposition, qui vise à faire découvrir les architectures de terre au grand public afin de le sensibiliser à l'importance de ce legs patrimonial, entre dans le cadre de la première édition du Festival culturel international de promotion des architectures de terre "Archi'terre" qui se tiendra à Alger du 18 au 22 novembre.
Dans le hall de l'exposition le public pourra découvrir des décorations murales en terre réalisées par une vingtaine d'artisans algériens, burkinabés, nigériens, français et portugais. Des jarres en terre crue et des sables de 20 couleurs différentes sont aussi exposés dans le hall.
Cette première partie de l'exposition est une occasion d'extérioriser un art, alliant la peinture à la sculpture, se pratiquant habituellement à l'intérieur des habitations en terre.
Une sélection de photographies aériennes de 13 ksour algériens, réalisées par Kays Djilali, est aussi exposée afin de mettre en avant la beauté du patrimoine architectural algérien.
A travers l'objectif de Kays Djilali, les ksour bâtis en terre ou en pierre, reflètent le génie architectural des premiers constructeurs qui répond parfaitement aux besoins de leurs régions comme le ksar de Kenadsa (Bechar), Chetma (Biskra), Amenthan (Batna) ou El Mihane et Zelouaz (Illizi).
Aux yeux de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, réhabiliter l'image des constructions en terre à travers ce genre d'initiatives (exposition et festival Archi'terre) est "une nécessité, afin de provoquer un regain d'intérêt pour ces constructions" dont la durabilité prouve la solidité et la fiabilité.
Diversité et modernité
des architectures de terre
Deux sous-espaces de l'exposition sont dédiés à la vulgarisation des techniques de constructions en terre et à la découverte d'édifices ultramodernes réalisés partout dans le monde, selon ces architectures.
Plusieurs photographies de bâtisses à différents usages sont exposées afin de montrer que les architectures de terre ne sont "ni révolues ni synonymes de pauvreté". Le public pourra découvrir des résidences modernes, voire futuristes, construites en terre au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne ou au Chili où se trouve d'ailleurs une université construite en torchis (murs de terre crue avec une ossatures en bois).
Au delà du fait de révéler les possibilités de construire avec ces techniques, le but de cette partie de l'exposition est aussi de montrer que ce type d'architecture n'est pas propre à l'Algérie ou au Maghreb, mais que des exemples très anciens existent dans le monde entier (Asie du Sud-Est, Suède, Espagne, France, Royaume-Uni et pays arabes).
Par ailleurs, un espace de lecture contenant pas moins de 300 ouvrages relatifs aux architectures de terre et au patrimoine est mis à la disposition du public.
Deux films documentaires intitulés Les révolutions de la terre et Les nouveaux habits de la terre du réalisateur français François Lebayon, seront projetés au public tout au long de l'exposition.
Une visite virtuelle de l'oasis rouge, Timimoun (Adrar) réalisée grâce à un
scanner laser en trois dimensions est aussi proposée aux visiteurs.
Parallèlement à l'exposition qui dure jusqu'au 17 décembre, le premier Festival culturel international de promotion des architectures de terre "Archi'terre" s'ouvrira dimanche à Alger avec un riche programme d'ateliers pratiques et de conférences destinés aux architectes et aux étudiants algériens en architecture et en génie civil.


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