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La tutelle fait toujours la sourde oreille
DEUXIÈME JOUR DE LA GRÈVE DU SNAPAP
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2013


La grève des fonctionnaires de trois
jours à laquelle a appelé le Snapap,
version Belkacem Felfoul, a entamé
son deuxième jour. Il est difficile de se
faire une idée du taux de suivi enregistré
sur le terrain. Hadj Saïd Abderrahmane,
secrétaire de la wilaya d'Alger chargé de
communication du Syndicat national
autonome du personnel de l'administration
publique (Snapap) a livré, hier au
deuxième jour du mouvement de protestation
quelques chiffres qui attestent que le
mot d'ordre du syndicat est fortement suivi
par les fonctionnaires de la Fonction
publique. Il semble que le mouvement de
protestation monte en puissance. Au premier
jour le taux de suivi se situait à 75%.
Au deuxième jour, il bondit de sept
points. « Le taux de suivi est de 82 % à
travers le territoire national et dans tous
les secteurs de la fonction publique »,
nous a-t-il indiqué, hier au cours d'un bref
entretien téléphonique. Il souligne cependant
que « le taux de suivi de la grève
varie, cependant, d'une wilaya à une autre
et d'un secteur à un autre. Selon lui, il y a
des secteurs où le mot d'ordre de grève est
suivi, pour Alger, à 100%, tel
l'Enseignement supérieur, la Solidarité, et
entre 65 et 80% pour la Santé et certaines
collectivités locales. Justement, dans la
capitale, les institutions publiques visitées
avait l'air de fonctionner normalement
». Les guichets étaient ouverts et
accueillaient les citoyens « normalement
». Aucun signe perceptible faisant croire à
une grève. A moins que les pressions exercées
par l'administration sur le personnel
étaient dissuasives. C'est ce qu'ont suggéré
quelques fonctionnaires qui se sont
abstenus d'obéir au mot d'ordre du
Snapap. Toujours est-il qu'ils font leurs
les revendications du Snapap qui a fait du
mouvement de grève l'ultime manière de
se faire entendre par les pouvoirs publics.
Ce qui n'est pas le cas jusqu'à aujourd'hui.
Les autorités, notamment le Premier ministre
Abdelmalek Sellal, auquel s'est
adressé le secrétaire général du Snapap,
Belkacem Felfoul, font la sourde oreille.
Le Snapap revendique entre autres : « La
révision de tous les statuts et régimes
indemnitaires des travailleurs des corps
communs et des corps techniques, des travailleurs
professionnels, des chauffeurs,
des agents de sécurité et de protection ». Le
4 février dernier, il avait déposé un préavis
de grève et une plateforme de revendications
auprès du ministère du Travail et du
Premier ministère. La menace de grève
n'a pas eu l'effet escompté par les syndicalistes.
La grève est à son deuxième jours
et les autorités n'ont toujours pas contacté
« officiellement » le Snapap pour
entamer les négociations, selon
Abderrahmane Hadj Smaïn qui confirme
que « la grève se poursuit donc aujourd'hui.
Il semble que les autorités
publiques n'entendent pas donner une
réponse positive aux revendications d'ordres
socioprofessionnels des fonctionnaires
de la Fonction publique. Il est à prévoir
que le mouvement de protestation se radicalise
dans les prochains jours cas où il
n'y aurait pas de réponse. Le bureau
national se réunira à l'issue du mouvement
pour analyser, analyser les points
positifs et apporter des correctifs à certaines
insuffisances constater et enfin
décider de la suite à donner », a souligné le
chargé de communication du Snapap.
La grève des fonctionnaires de trois
jours à laquelle a appelé le Snapap,
version Belkacem Felfoul, a entamé
son deuxième jour. Il est difficile de se
faire une idée du taux de suivi enregistré
sur le terrain. Hadj Saïd Abderrahmane,
secrétaire de la wilaya d'Alger chargé de
communication du Syndicat national
autonome du personnel de l'administration
publique (Snapap) a livré, hier au
deuxième jour du mouvement de protestation
quelques chiffres qui attestent que le
mot d'ordre du syndicat est fortement suivi
par les fonctionnaires de la Fonction
publique. Il semble que le mouvement de
protestation monte en puissance. Au premier
jour le taux de suivi se situait à 75%.
Au deuxième jour, il bondit de sept
points. « Le taux de suivi est de 82 % à
travers le territoire national et dans tous
les secteurs de la fonction publique »,
nous a-t-il indiqué, hier au cours d'un bref
entretien téléphonique. Il souligne cependant
que « le taux de suivi de la grève
varie, cependant, d'une wilaya à une autre
et d'un secteur à un autre. Selon lui, il y a
des secteurs où le mot d'ordre de grève est
suivi, pour Alger, à 100%, tel
l'Enseignement supérieur, la Solidarité, et
entre 65 et 80% pour la Santé et certaines
collectivités locales. Justement, dans la
capitale, les institutions publiques visitées
avait l'air de fonctionner normalement
». Les guichets étaient ouverts et
accueillaient les citoyens « normalement
». Aucun signe perceptible faisant croire à
une grève. A moins que les pressions exercées
par l'administration sur le personnel
étaient dissuasives. C'est ce qu'ont suggéré
quelques fonctionnaires qui se sont
abstenus d'obéir au mot d'ordre du
Snapap. Toujours est-il qu'ils font leurs
les revendications du Snapap qui a fait du
mouvement de grève l'ultime manière de
se faire entendre par les pouvoirs publics.
Ce qui n'est pas le cas jusqu'à aujourd'hui.
Les autorités, notamment le Premier ministre
Abdelmalek Sellal, auquel s'est
adressé le secrétaire général du Snapap,
Belkacem Felfoul, font la sourde oreille.
Le Snapap revendique entre autres : « La
révision de tous les statuts et régimes
indemnitaires des travailleurs des corps
communs et des corps techniques, des travailleurs
professionnels, des chauffeurs,
des agents de sécurité et de protection ». Le
4 février dernier, il avait déposé un préavis
de grève et une plateforme de revendications
auprès du ministère du Travail et du
Premier ministère. La menace de grève
n'a pas eu l'effet escompté par les syndicalistes.
La grève est à son deuxième jours
et les autorités n'ont toujours pas contacté
« officiellement » le Snapap pour
entamer les négociations, selon
Abderrahmane Hadj Smaïn qui confirme
que « la grève se poursuit donc aujourd'hui.
Il semble que les autorités
publiques n'entendent pas donner une
réponse positive aux revendications d'ordres
socioprofessionnels des fonctionnaires
de la Fonction publique. Il est à prévoir
que le mouvement de protestation se radicalise
dans les prochains jours cas où il
n'y aurait pas de réponse. Le bureau
national se réunira à l'issue du mouvement
pour analyser, analyser les points
positifs et apporter des correctifs à certaines
insuffisances constater et enfin
décider de la suite à donner », a souligné le
chargé de communication du Snapap.


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