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Ksentini en colère contre la loi sur la corruption
Il plaide pour une législation plus sèvère
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 07 - 2013

Dans une déclaration à l'APS jeudi, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a estimé que «les crimes liés à la corruption doivent être sévèrement punis et les auteurs ne doivent bénéficier d'aucune circonstance atténuante».
Dans une déclaration à l'APS jeudi, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a estimé que «les crimes liés à la corruption doivent être sévèrement punis et les auteurs ne doivent bénéficier d'aucune circonstance atténuante».
Et Ksentini d'ajouter que « la corruption est un acte impardonnable. Rien ne peut le justifier. L'Algérie doit l'éradiquer car il y va de sa réputation ». Le président de la CNCPPDH a regretté le fait que la loi actuelle, qui sanctionne les corrompus, qualifie ces actes de "délits" et non de "crimes" passibles d'une "sanction beaucoup plus sévère". Pour lui, "la loi actuelle est insuffisante. Elle ne peut faire face à ce crime odieux qui a pris des proportions intolérables".
Selon lui, la «corruption fait du tort à l'économie nationale en décourageant les investisseurs». Toujours-est-il que dans son dernier rapport, la CNCPPDH note que la corruption «se banalise et, l'impunité aidant, risque d'entraver toute démarche destinée à atteindre les objectifs socioéconomiques».
Ksentini y émet le vœu de voir les hautes autorités nationales entreprendre "des actions profondes et continues d'éradication de ce fléau, pour le moins dévastateur, et devant toucher l'ensemble des secteurs, notamment ceux créateurs de richesses et les plus hautes sphères de la hiérarchie de l'Etat". La corruption «est pratiquée tout le temps et dans tous les lieux, surtout pour contourner les lourdeurs et les lenteurs bureaucratiques», avait mentionné le rapport de la CNCPPDH. Et de trirer la sonnette d'alarme : la corruption risque de «devenir un mécanisme ancré dans les rouages de l'appareil étatique».
Notons que l'ONG Transparency International a fait figurer en 2013 l'Algérie au 105e rang sur 107 pays classés dans le monde. Rendu public après le rapport de la Commisssion Ksentini, celui de l'ONG, qui se réfère à un sondage d'opinion relève que 74% des Algériens pensent que le milieu des affaires est gagné par la corruption.
72 % des Algériens, avait noté Transparency, pensent que la justice est elle-même gangrenée par ce fléau. La corruption s'est généralisée au monde politique avec une incursion dans les partis, le Parlement, les médias en passant par les services de sécurité d'après la même source. Seules les institutions chargées des affaires religieuses ne seraient pas concernées.
Le sondage de Transperency international, basé sur un échantilllon de 114 000 personnes dans le monde, rèvèle qu'environ 27% des sondés ont avoué avoir distribué des pots-de-vin lors des 12 derniers mois, mais 9 personnes interrogées sur 10 se sont déclarées prêtes à lutter contre la corruption. Cela dit, les ramifications internationales de la corruption qui sévit en Algérie, étant désormais connues et établies, ( avec le scandale de Sonatrach 2), les pouvoirs publics sont acculés jusqu'à leurs derniers retranchements afin d'éradiquer ce fléau. L'opinion publique en Algérie attend les résulatts de l'enquête sur ce dossier.
On se souvient que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, avait indiqué récemment que le juge d'instruction chargé de l'affaire Sonatrach 2 «accomplit pleinement sa mission», et jouit de toutes ses prérogatives. Et de préciser néanmoins que «l'obligation de confidentialité ne permet pas de divulguer de nouveaux éléments dans cette affaire toutes les 24 heures». L'Etat a mis en place l'Inspection générale des finances, la Cour des comptes, un observatoire de la corruption, mais la corruption a réussi à se jouer de toutes ces honorables institutions.
Et Ksentini d'ajouter que « la corruption est un acte impardonnable. Rien ne peut le justifier. L'Algérie doit l'éradiquer car il y va de sa réputation ». Le président de la CNCPPDH a regretté le fait que la loi actuelle, qui sanctionne les corrompus, qualifie ces actes de "délits" et non de "crimes" passibles d'une "sanction beaucoup plus sévère". Pour lui, "la loi actuelle est insuffisante. Elle ne peut faire face à ce crime odieux qui a pris des proportions intolérables".
Selon lui, la «corruption fait du tort à l'économie nationale en décourageant les investisseurs». Toujours-est-il que dans son dernier rapport, la CNCPPDH note que la corruption «se banalise et, l'impunité aidant, risque d'entraver toute démarche destinée à atteindre les objectifs socioéconomiques».
Ksentini y émet le vœu de voir les hautes autorités nationales entreprendre "des actions profondes et continues d'éradication de ce fléau, pour le moins dévastateur, et devant toucher l'ensemble des secteurs, notamment ceux créateurs de richesses et les plus hautes sphères de la hiérarchie de l'Etat". La corruption «est pratiquée tout le temps et dans tous les lieux, surtout pour contourner les lourdeurs et les lenteurs bureaucratiques», avait mentionné le rapport de la CNCPPDH. Et de trirer la sonnette d'alarme : la corruption risque de «devenir un mécanisme ancré dans les rouages de l'appareil étatique».
Notons que l'ONG Transparency International a fait figurer en 2013 l'Algérie au 105e rang sur 107 pays classés dans le monde. Rendu public après le rapport de la Commisssion Ksentini, celui de l'ONG, qui se réfère à un sondage d'opinion relève que 74% des Algériens pensent que le milieu des affaires est gagné par la corruption.
72 % des Algériens, avait noté Transparency, pensent que la justice est elle-même gangrenée par ce fléau. La corruption s'est généralisée au monde politique avec une incursion dans les partis, le Parlement, les médias en passant par les services de sécurité d'après la même source. Seules les institutions chargées des affaires religieuses ne seraient pas concernées.
Le sondage de Transperency international, basé sur un échantilllon de 114 000 personnes dans le monde, rèvèle qu'environ 27% des sondés ont avoué avoir distribué des pots-de-vin lors des 12 derniers mois, mais 9 personnes interrogées sur 10 se sont déclarées prêtes à lutter contre la corruption. Cela dit, les ramifications internationales de la corruption qui sévit en Algérie, étant désormais connues et établies, ( avec le scandale de Sonatrach 2), les pouvoirs publics sont acculés jusqu'à leurs derniers retranchements afin d'éradiquer ce fléau. L'opinion publique en Algérie attend les résulatts de l'enquête sur ce dossier.
On se souvient que le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, avait indiqué récemment que le juge d'instruction chargé de l'affaire Sonatrach 2 «accomplit pleinement sa mission», et jouit de toutes ses prérogatives. Et de préciser néanmoins que «l'obligation de confidentialité ne permet pas de divulguer de nouveaux éléments dans cette affaire toutes les 24 heures». L'Etat a mis en place l'Inspection générale des finances, la Cour des comptes, un observatoire de la corruption, mais la corruption a réussi à se jouer de toutes ces honorables institutions.


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