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"Les signes de reprise de l'économie mondiale restent inégaux"
Le comité de développement de la BM et du FMI le souligne
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 10 - 2013

Le comité de développement ministériel conjoint des conseils des gouverneurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international s'était réuni à Washington. A l'issue de la rencontre, il s'est prononcé sur le transfert de ressources réelles aux pays en développement.
Le comité de développement ministériel conjoint des conseils des gouverneurs de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international s'était réuni à Washington. A l'issue de la rencontre, il s'est prononcé sur le transfert de ressources réelles aux pays en développement.
De son point de vue, les signes de reprise observés récemment dans les économies développées, aussi encourageants soient-ils, restent inégaux et la croissance de certaines économies émergentes se ralentit. Pour remédier à l'accroissement de la volatilité et assurer une croissance robuste, équilibrée et durable à l'échelle mondiale, il faudra que les pays, quel que soit leur niveau de revenu, continuent à prendre des mesures appropriées et à mettre en œuvre des réformes avisées.
Le groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) doivent rester attentifs à l'apparition de nouvelles sources d'instabilité et de risques de détérioration. Le comité se réjouit du surcroît d'attention que le FMI accorde à la croissance et à la création d'emplois ainsi qu'à l'analyse des risques et vulnérabilités et à l'évaluation des répercussions mondiales de la modification des politiques suivies par les pays présentant une importance systémique.
Le maintien et le renforcement de l'ouverture et de l'équité du système commercial international restent essentiels à la croissance mondiale : aussi, espère-t-il la réalisation de progrès à la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce qui se tiendra prochainement à Bali. Le comité souligne aussi que les énormes avancées réalisées au cours des vingt dernières années ont transformé le profil du développement.
Elles ont créé de nouvelles possibilités dans la lutte contre la pauvreté et la recherche d'une prospérité partagée, mais elles font peser aussi de nouveaux risques sur la poursuite des progrès. Certes, le taux de pauvreté mondial a baissé de moitié depuis 1990, mais les progrès sont très inégaux parmi les pays en développement.
Environ la moitié des pays à faible revenu se rangent dans la catégorie des Etats confrontés à des situations de fragilité et de conflit, qui constituent autant de défis particuliers et touchent une proportion croissante des populations extrêmement pauvres. Selon le comité, dans de nombreux pays en développement, la croissance s'est accompagnée d'une aggravation des inégalités. Le passage d'un Etat dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire n'est pas synonyme d'élimination de la pauvreté, car la majorité des pauvres de la planète vit encore dans ce type de pays.
À terme, le manque de progrès soutenus dans la recherche d'une prospérité partagée risque d'entraver la croissance en engendrant de l'instabilité, en faussant les incitations et en freinant l'ascension sociale. La création d'emplois, surtout en faveur des jeunes et des femmes, et le développement du secteur privé sont des facteurs essentiels d'une croissance solidaire.
Pour le groupe les deux ambitieux objectifs du Groupe de la Banque mondiale — éliminer l'extrême pauvreté à l'horizon 2030 et promouvoir une prospérité partagée de façon durable sur le plan environnemental, social et économique —, que nous avons approuvés à notre dernière réunion, apportent une importante contribution au programme d'action de la période postérieure à 2015. Dans ce sens la nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale afin d'atteindre ces objectifs est fortement soutenu.
Le Groupe de la Banque mondiale a un rôle important à jouer lorsqu'il s'agit de produire des résultats en matière de développement à l'échelle mondiale et d'aider les pays à résoudre leurs problèmes de développement particuliers, à éradiquer la pauvreté et à renforcer la résilience face aux problèmes financiers, économiques, sociaux et environnementaux à venir. Le groupe insiste sur la nécessité de continuer à privilégier une approche fermement axée sur le client qui tienne compte de la diversité et des besoins de développement des pays.
Il convient de prêter une attention particulière aux pays et aux régions les plus touchés par la pauvreté, aux Etats en situation de fragilité et de conflit et aux difficultés propres aux petits Etats. Nous réaffirmons aussi que le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle important en aidant la communauté internationale à affronter de grands enjeux mondiaux tels que le changement climatique.
Afin d'optimiser son impact, le Groupe de la Banque mondiale doit agir de façon sélective tout en collaborant avec les organisations partenaires et le secteur privé à l'échelon tant national que mondial et en facilitant la coopération Sud-Sud et l'intégration régionale en vue d'atteindre ses objectifs.
Selon le comité, pour réussir, la Stratégie doit être exécutée au moment opportun avec efficacité et maîtrise, notamment grâce à un échelonnement des réformes clairement défini, à l'utilisation d'indicateurs spécifiques pour évaluer les principaux changements et à des échanges réguliers avec les parties prenantes du Groupe de la Banque mondiale.
Les éléments suivants sont d'une importance cruciale pour la réussite de la Stratégie : un modèle d'intervention au niveau des pays fondé sur des données probantes ; la réforme de l'organisation interne, des systèmes, des processus et des procédures du Groupe de la Banque mondiale ; la gestion des ressources humaines et des équipes de direction à l'appui de la promotion et de la modélisation des changements qu'il est nécessaire d'apporter à la culture institutionnelle.
Nous invitons le Groupe de la Banque mondiale à continuer de remplir sa mission durant la période de transition et à perfectionner son cadre de suivi et d'évaluation pour mesurer les progrès accomplis et évaluer la performance, ajuster les interventions et produire des résultats pour mieux répondre aux besoins des clients. Une Fiche de performance institutionnelle révisée en fonction de la nouvelle Stratégie devrait être prête d'ici aux prochaines Réunions de printemps.
De son point de vue, les signes de reprise observés récemment dans les économies développées, aussi encourageants soient-ils, restent inégaux et la croissance de certaines économies émergentes se ralentit. Pour remédier à l'accroissement de la volatilité et assurer une croissance robuste, équilibrée et durable à l'échelle mondiale, il faudra que les pays, quel que soit leur niveau de revenu, continuent à prendre des mesures appropriées et à mettre en œuvre des réformes avisées.
Le groupe de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) doivent rester attentifs à l'apparition de nouvelles sources d'instabilité et de risques de détérioration. Le comité se réjouit du surcroît d'attention que le FMI accorde à la croissance et à la création d'emplois ainsi qu'à l'analyse des risques et vulnérabilités et à l'évaluation des répercussions mondiales de la modification des politiques suivies par les pays présentant une importance systémique.
Le maintien et le renforcement de l'ouverture et de l'équité du système commercial international restent essentiels à la croissance mondiale : aussi, espère-t-il la réalisation de progrès à la conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce qui se tiendra prochainement à Bali. Le comité souligne aussi que les énormes avancées réalisées au cours des vingt dernières années ont transformé le profil du développement.
Elles ont créé de nouvelles possibilités dans la lutte contre la pauvreté et la recherche d'une prospérité partagée, mais elles font peser aussi de nouveaux risques sur la poursuite des progrès. Certes, le taux de pauvreté mondial a baissé de moitié depuis 1990, mais les progrès sont très inégaux parmi les pays en développement.
Environ la moitié des pays à faible revenu se rangent dans la catégorie des Etats confrontés à des situations de fragilité et de conflit, qui constituent autant de défis particuliers et touchent une proportion croissante des populations extrêmement pauvres. Selon le comité, dans de nombreux pays en développement, la croissance s'est accompagnée d'une aggravation des inégalités. Le passage d'un Etat dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire n'est pas synonyme d'élimination de la pauvreté, car la majorité des pauvres de la planète vit encore dans ce type de pays.
À terme, le manque de progrès soutenus dans la recherche d'une prospérité partagée risque d'entraver la croissance en engendrant de l'instabilité, en faussant les incitations et en freinant l'ascension sociale. La création d'emplois, surtout en faveur des jeunes et des femmes, et le développement du secteur privé sont des facteurs essentiels d'une croissance solidaire.
Pour le groupe les deux ambitieux objectifs du Groupe de la Banque mondiale — éliminer l'extrême pauvreté à l'horizon 2030 et promouvoir une prospérité partagée de façon durable sur le plan environnemental, social et économique —, que nous avons approuvés à notre dernière réunion, apportent une importante contribution au programme d'action de la période postérieure à 2015. Dans ce sens la nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale afin d'atteindre ces objectifs est fortement soutenu.
Le Groupe de la Banque mondiale a un rôle important à jouer lorsqu'il s'agit de produire des résultats en matière de développement à l'échelle mondiale et d'aider les pays à résoudre leurs problèmes de développement particuliers, à éradiquer la pauvreté et à renforcer la résilience face aux problèmes financiers, économiques, sociaux et environnementaux à venir. Le groupe insiste sur la nécessité de continuer à privilégier une approche fermement axée sur le client qui tienne compte de la diversité et des besoins de développement des pays.
Il convient de prêter une attention particulière aux pays et aux régions les plus touchés par la pauvreté, aux Etats en situation de fragilité et de conflit et aux difficultés propres aux petits Etats. Nous réaffirmons aussi que le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle important en aidant la communauté internationale à affronter de grands enjeux mondiaux tels que le changement climatique.
Afin d'optimiser son impact, le Groupe de la Banque mondiale doit agir de façon sélective tout en collaborant avec les organisations partenaires et le secteur privé à l'échelon tant national que mondial et en facilitant la coopération Sud-Sud et l'intégration régionale en vue d'atteindre ses objectifs.
Selon le comité, pour réussir, la Stratégie doit être exécutée au moment opportun avec efficacité et maîtrise, notamment grâce à un échelonnement des réformes clairement défini, à l'utilisation d'indicateurs spécifiques pour évaluer les principaux changements et à des échanges réguliers avec les parties prenantes du Groupe de la Banque mondiale.
Les éléments suivants sont d'une importance cruciale pour la réussite de la Stratégie : un modèle d'intervention au niveau des pays fondé sur des données probantes ; la réforme de l'organisation interne, des systèmes, des processus et des procédures du Groupe de la Banque mondiale ; la gestion des ressources humaines et des équipes de direction à l'appui de la promotion et de la modélisation des changements qu'il est nécessaire d'apporter à la culture institutionnelle.
Nous invitons le Groupe de la Banque mondiale à continuer de remplir sa mission durant la période de transition et à perfectionner son cadre de suivi et d'évaluation pour mesurer les progrès accomplis et évaluer la performance, ajuster les interventions et produire des résultats pour mieux répondre aux besoins des clients. Une Fiche de performance institutionnelle révisée en fonction de la nouvelle Stratégie devrait être prête d'ici aux prochaines Réunions de printemps.


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