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Les effets de la pathologie chez la femme
Ménopâuse et diabète
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 11 - 2013

La ménopause est un changement hormonal qui survient chez la femme vers 50 ans. Certains effets sont similaires à ceux du diabète à cet âge (prise de poids, baisse de la libido...) ou s'y ajoutent (bouffées de chaleur, anxiété...).
La ménopause est un changement hormonal qui survient chez la femme vers 50 ans. Certains effets sont similaires à ceux du diabète à cet âge (prise de poids, baisse de la libido...) ou s'y ajoutent (bouffées de chaleur, anxiété...).
Ces effets ont parfois des répercussions sur l'équilibre glycémique et le diabète. Un traitement hormonal substitutif (THS) est possible.
Ménopause et pré-ménopause : définition
La ménopause* marque la fin du cycle menstruel et des ovulations. Cet état est le résultat d'un changement hormonal qui survient autour des 45-50 ans (préménopause) et peut durer plusieurs années.
Le métabolisme de la femme produit moins d'œstrogènes et de progestérones (les hormones féminines), ce qui provoque l'irrégularité des cycles menstruels et la diminution des règles, puis l'arrêt définitif de la sécrétion hormonale des ovaires (fin des règles).
Ces changements hormonaux produisent des effets psychologiques et physiologiques sans gravité mais contraignants tels que : bouffées de chaleur, troubles de l'humeur, du sommeil, maux de tête... effets qui peuvent durer aussi de quelques mois à plusieurs années.
Certaines conséquences peuvent être plus graves pour la santé, comme l'augmentation du risque cardio-vasculaire et du risque de fracture (ostéoporose). La nature et l'intensité de ces troubles varient d'un sujet à l'autre, ce qui explique que toutes les femmes ne vivent pas cette période de transition de la même manière.
Ménopause et équilibre glycémique
La diminution de la progestérone et de l'œstrogène entraîne des variations de la glycémie car ces hormones jouent un rôle dans la réaction des cellules à l'insuline. Ces variations glycémiques sont difficiles à prévoir et varient d'un individu à l'autre. Certaines femmes diabétiques ressentent davantage ces variations au moment de la ménopause, elles font plus d'hyperglycémies surtout quand les règles sont très irrégulières.
La période de la ménopause peut donc nécessiter une adaptation du traitement du diabète (oral ou injectable) pour retrouver un bon niveau d'équilibre glycémique.
Lorsque la femme n'a plus de règles du tout, l'état de ménopause est dit stable (femme ménopausée), il n'existe plus de fluctuation des hormones ovariennes et le diabète redevient plus équilibré.
Des effets communs
Cette période est à surveiller chez la femme diabétique car ménopause et diabète ont des effets communs qui peuvent se croiser ou se cumuler : prise de poids, augmentation du risque cardio-vasculaire, sécheresse vaginale, dépression... On sait que ces troubles peuvent eux-mêmes avoir un "effet boomerang" sur l'équilibre glycémique.
Diabète et précocité de la ménopause
Seules les patientes diabétiques de type 1 ont en moyenne un âge de ménopause un peu plus avancé que les femmes non diabétiques.
Prise de poids et ménopause
Certaines femmes prennent du poids à cette période. Cet effet est davantage lié à l'âge. S'opèrent en fait des changements physiques et une modification de la répartition des graisses : diminution de la culotte de cheval mais augmentation de la graisse du tour de taille (abdomen) entraînant une moins bonne action de l'insuline (insulinorésistance) et une augmentation de la glycémie. Il est donc nécessaire de compenser ce changement par un renforcement de l'activité physique et des mesures hygiéno-diététiques.
Distinguer hypoglycémies et bouffées de chaleur
Les bouffées de chaleur sont fréquentes puisqu'elles surviennent chez 50 à 80% des femmes ménopausées. Elles durent souvent quelques années et diminuent en moyenne 5 ans après la ménopause.
Il est parfois difficile de distinguer une bouffée de chaleur d'une hypoglycémie, le seul moyen est de mesurer la glycémie quand survient la bouffée de chaleur. Le traitement hormonal substitutif (THS) ou "traitement de ménopause" consiste à prendre des hormones féminines (œstrogènes et éventuellement progestatifs) afin de reproduire la sécrétion hormonale d'avant la ménopause. Son intérêt principal est d'éviter ou de limiter certains troubles comme les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, certaines douleurs articulaires, et d'améliorer le sommeil.
Le diabète n'est pas une contre-indication en soi à l'utilisation du traitement hormonal substitutif, mais les contre-indications sont plus fréquentes chez les femmes diabétiques :
l'hypertension (précautions quant aux œstrogènes à utiliser)
Le surpoids (en particulier chez les diabétiques de type 2) qui favorise notamment les phlébites, une complication du THS. Les femmes qui ont certains problèmes vasculaires comme l'athérome (dépôts de cholestérol dans les artères) ou qui ont eu un infarctus ou un accident vasculaire cérébral ne peuvent pas se voir prescrire un traitement hormonal substitutif.
Notes
*Le langage courant emploie sans distinction le mot de "ménopause" pour qualifier cette période de transition qui va du début des changements hormonaux (préménopause), à l'absence de règles (post-ménopause), en passant par les troubles associés (bouffées de chaleur, troubles de l'humeur...)
Ces effets ont parfois des répercussions sur l'équilibre glycémique et le diabète. Un traitement hormonal substitutif (THS) est possible.
Ménopause et pré-ménopause : définition
La ménopause* marque la fin du cycle menstruel et des ovulations. Cet état est le résultat d'un changement hormonal qui survient autour des 45-50 ans (préménopause) et peut durer plusieurs années.
Le métabolisme de la femme produit moins d'œstrogènes et de progestérones (les hormones féminines), ce qui provoque l'irrégularité des cycles menstruels et la diminution des règles, puis l'arrêt définitif de la sécrétion hormonale des ovaires (fin des règles).
Ces changements hormonaux produisent des effets psychologiques et physiologiques sans gravité mais contraignants tels que : bouffées de chaleur, troubles de l'humeur, du sommeil, maux de tête... effets qui peuvent durer aussi de quelques mois à plusieurs années.
Certaines conséquences peuvent être plus graves pour la santé, comme l'augmentation du risque cardio-vasculaire et du risque de fracture (ostéoporose). La nature et l'intensité de ces troubles varient d'un sujet à l'autre, ce qui explique que toutes les femmes ne vivent pas cette période de transition de la même manière.
Ménopause et équilibre glycémique
La diminution de la progestérone et de l'œstrogène entraîne des variations de la glycémie car ces hormones jouent un rôle dans la réaction des cellules à l'insuline. Ces variations glycémiques sont difficiles à prévoir et varient d'un individu à l'autre. Certaines femmes diabétiques ressentent davantage ces variations au moment de la ménopause, elles font plus d'hyperglycémies surtout quand les règles sont très irrégulières.
La période de la ménopause peut donc nécessiter une adaptation du traitement du diabète (oral ou injectable) pour retrouver un bon niveau d'équilibre glycémique.
Lorsque la femme n'a plus de règles du tout, l'état de ménopause est dit stable (femme ménopausée), il n'existe plus de fluctuation des hormones ovariennes et le diabète redevient plus équilibré.
Des effets communs
Cette période est à surveiller chez la femme diabétique car ménopause et diabète ont des effets communs qui peuvent se croiser ou se cumuler : prise de poids, augmentation du risque cardio-vasculaire, sécheresse vaginale, dépression... On sait que ces troubles peuvent eux-mêmes avoir un "effet boomerang" sur l'équilibre glycémique.
Diabète et précocité de la ménopause
Seules les patientes diabétiques de type 1 ont en moyenne un âge de ménopause un peu plus avancé que les femmes non diabétiques.
Prise de poids et ménopause
Certaines femmes prennent du poids à cette période. Cet effet est davantage lié à l'âge. S'opèrent en fait des changements physiques et une modification de la répartition des graisses : diminution de la culotte de cheval mais augmentation de la graisse du tour de taille (abdomen) entraînant une moins bonne action de l'insuline (insulinorésistance) et une augmentation de la glycémie. Il est donc nécessaire de compenser ce changement par un renforcement de l'activité physique et des mesures hygiéno-diététiques.
Distinguer hypoglycémies et bouffées de chaleur
Les bouffées de chaleur sont fréquentes puisqu'elles surviennent chez 50 à 80% des femmes ménopausées. Elles durent souvent quelques années et diminuent en moyenne 5 ans après la ménopause.
Il est parfois difficile de distinguer une bouffée de chaleur d'une hypoglycémie, le seul moyen est de mesurer la glycémie quand survient la bouffée de chaleur. Le traitement hormonal substitutif (THS) ou "traitement de ménopause" consiste à prendre des hormones féminines (œstrogènes et éventuellement progestatifs) afin de reproduire la sécrétion hormonale d'avant la ménopause. Son intérêt principal est d'éviter ou de limiter certains troubles comme les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, certaines douleurs articulaires, et d'améliorer le sommeil.
Le diabète n'est pas une contre-indication en soi à l'utilisation du traitement hormonal substitutif, mais les contre-indications sont plus fréquentes chez les femmes diabétiques :
l'hypertension (précautions quant aux œstrogènes à utiliser)
Le surpoids (en particulier chez les diabétiques de type 2) qui favorise notamment les phlébites, une complication du THS. Les femmes qui ont certains problèmes vasculaires comme l'athérome (dépôts de cholestérol dans les artères) ou qui ont eu un infarctus ou un accident vasculaire cérébral ne peuvent pas se voir prescrire un traitement hormonal substitutif.
Notes
*Le langage courant emploie sans distinction le mot de "ménopause" pour qualifier cette période de transition qui va du début des changements hormonaux (préménopause), à l'absence de règles (post-ménopause), en passant par les troubles associés (bouffées de chaleur, troubles de l'humeur...)


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