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Les troubles de la ménorrhée
Maladies endocrinienne
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 02 - 2011

L'aménorrhée ou absence de règles est une conséquence naturelle de l'allaitement, la grossesse et la ménopause. En dehors de ces 3 causes, de 3 à 4 % des femmes souffrent d'aménorrhée due à un problème de santé sous-jacent, comme un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne.
L'aménorrhée ou absence de règles est une conséquence naturelle de l'allaitement, la grossesse et la ménopause. En dehors de ces 3 causes, de 3 à 4 % des femmes souffrent d'aménorrhée due à un problème de santé sous-jacent, comme un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne.
L'aménorrhée est l'absence ou la cessation des règles chez la femme en âge de procréer. Il existe 2 types d'aménorrhée : l'aménorrhée primaire et l'aménorrhée secondaire.
L'aménorrhée primaire se manifeste chez les jeunes adolescentes. On dénote 2 situations particulières :
- La jeune femme n'a pas de règles à l'âge de 14 ans et ne présente pas de développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, pilosité, répartition des tissus adipeux sur les hanches).
- La jeune femme n'a pas de menstruations à 16 ans, mais présente un développement normal des caractères secondaires sexuels.
L'aménorrhée secondaire est une absence des règles pendant plus de 3 cycles menstruels ou 6 mois, chez la femme adulte déjà menstruée.
Statistiques - épidémiologie aménorrhée
L'aménorrhée est une conséquence naturelle de l'allaitement, la grossesse et la ménopause. En dehors de ces 3 causes, de 3 à 4 % des femmes souffrent d'aménorrhée due à un problème de santé sous-jacent, comme un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne.
Causes «naturelles»
- La grossesse est une des causes principales d'aménorrhée. Souvent écartée sans avoir effectué des tests préalables, elle devrait être une des premières causes à rechercher chez la femme sexuellement active. Toute femme ayant un retard des règles de plus de 8 jours, devrait effectuer un test de grossesse.
- L'allaitement provoque aussi l'aménorrhée (cependant attention ! l'ovulation peut tout de même avoir lieu, sauf si le bébé prend uniquement le sein et si le bébé a moins de 6 mois). C'est la sécrétion de prolactine (l'hormone de la lactation et du développement des glandes mammaires) qui induit l'aménorrhée. En cas de tumeur de l'hypophyse, celle-ci peut être produite en fortes doses et provoquer ainsi une aménorrhée reliée à la pathologie.
- Le retard de puberté (non grave) : L'âge de la puberté dépend de l'origine ethnique, de l'alimentation, de la situation géographique et de l'état de santé en général. Si les caractères sexuels secondaires sont présents, aucune investigation n'est nécessaire jusqu'à l'âge de 16 ans.
- La ménopause se manifeste entre 45 et 55 ans et provoque un arrêt progressif des règles, dû au changement et à la diminution des taux d'hormones féminines (œstrogènes, progestérones).
Causes «artificielles» ou reliées à une pathologie
- Les contraceptifs hormonaux. La prise d'un contraceptif hormonal provoque, entre 2 plaquettes, une hémorragie de privation. Ce ne sont pas de vraies règles. Chez certaines femmes, dont le cycle normal était déjà faible, la prise d'un contraceptif hormonal sur un laps de temps prolongé peut provoquer la diminution, voire l'arrêt des règles. L'arrêt du contraceptif, en particulier chez les femmes dont les règles (avant la prise) étaient irrégulières, et/ou le cycle long (35 jours), peut provoquer une période d'aménorrhée (appelée aménorrhée post-contraceptive). En effet, les contraceptifs hormonaux mettent le corps en état de «grossesse» et la reprise des règles peut prendre un certain temps.
- La pratique d'un sport au niveau professionnel ou d'un sport exigeant peut provoquer une aménorrhée. C'est en particulier le cas chez les marathoniennes, les culturistes et les sportives professionnelles. La masse graisseuse étant diminuée à l'extrême, on remarque une diminution des œstrogènes chez ces athlètes. De plus, des diètes restrictives et pauvres en calories contribuent à l'aménorrhée.
- D'ailleurs, une perte de poids rapide, un régime draconien et des comportements alimentaires pathologiques (anorexie, boulimie) provoquent souvent l'arrêt des menstruations.
- Un stress ou un choc psychologique peuvent être aussi une des causes de l'aménorrhée. Par stress ou choc psychologique on entend : un divorce, le décès d'un proche, un déménagement, un voyage, la perte d'emploi, des bouleversements dans le mode de vie. Tout ceci peut influencer le fonctionnement de l'hypothalamus et provoquer un arrêt des menstruations. Tant que le stress sera présent l'aménorrhée persistera.
- L'obésité, la prise de certains médicaments (corticoïdes oraux, antidépresseurs, antipsychotiques, anticancéreux), les cicatrices utérines sont d'autres causes de l'aménorrhée.
Dans les causes moins fréquentes on peut énumérer : des anomalies du développement des organes sexuels, une anomalie anatomique des organes sexuels (causes principales d'une aménorrhée primaire), des maladies chroniques endocriniennes (voir aussi hyperthyroïdie, hypothyroïdie, diabète) ou l'ablation chirurgicale de l'utérus et/ou des ovaires.
Le seul symptôme d'une aménorrhée est le manque de menstruations. D'autres symptômes secondaires seront liés à l'éventuelle cause provoquant l'aménorrhée (ex. bouffées de chaleur et sauts d'humeurs en cas de ménopause).
Dans la plupart des cas, les causes de l'aménorrhée sont bénignes et guérissables. Il suffit d'avoir une bonne hygiène de vie. Dans ce cas le traitement médical n'est pas nécessaire.
Traitements hormonaux
- Dans un dysfonctionnement des ovaires : le traitement hormonal sera prescrit pour favoriser le développement des caractères hormonaux secondaires et prévenir l'ostéoporose.
- La ménopause : une hormonothérapie substitutive combinée (œstrogènes + progestérones) est prescrite aux femmes qui entrent en ménopause. Les règles sont donc maintenues, mais l'ovulation est absente. Les bienfaits de cette thérapie vis-à-vis du cancer du sein sont actuellement très controversés. La prescription se fait en général uniquement chez les femmes dont les symptômes incommodants de la ménopause (bouffées de chaleur, changement d'humeur) durent longtemps.
- L'ablation des ovaires et de l'utérus (avant l'âge présumé de la ménopause): un traitement hormonal combiné (œstrogènes + progestérones) est prescrit, en particulier pour la prévention de l'ostéoporose.
Traitements non hormonaux
de l'aménorrhée
- Dans le cas d'une aménorrhée due à une surproduction de prolactine (à la suite d'une tumeur de l'hypophyse par ex.), le médecin prescrira de la bromocriptine (Parlodel®). Ce médicament est aussi prescrit comme agoniste de la dopamine dans la maladie de Parkinson.
- La chirurgie est parfois pratiquée lors de malformations de l'appareil reproducteur, mais n'aboutit pas forcément à un retour des règles (en particulier dans le cas de malformations importantes).
- Une psychothérapie est fortement conseillée si l'aménorrhée est due à un traumatisme ou à un comportement alimentaire pathologique (anorexie ou boulimie).
L'aménorrhée est l'absence ou la cessation des règles chez la femme en âge de procréer. Il existe 2 types d'aménorrhée : l'aménorrhée primaire et l'aménorrhée secondaire.
L'aménorrhée primaire se manifeste chez les jeunes adolescentes. On dénote 2 situations particulières :
- La jeune femme n'a pas de règles à l'âge de 14 ans et ne présente pas de développement des caractères sexuels secondaires (poitrine, pilosité, répartition des tissus adipeux sur les hanches).
- La jeune femme n'a pas de menstruations à 16 ans, mais présente un développement normal des caractères secondaires sexuels.
L'aménorrhée secondaire est une absence des règles pendant plus de 3 cycles menstruels ou 6 mois, chez la femme adulte déjà menstruée.
Statistiques - épidémiologie aménorrhée
L'aménorrhée est une conséquence naturelle de l'allaitement, la grossesse et la ménopause. En dehors de ces 3 causes, de 3 à 4 % des femmes souffrent d'aménorrhée due à un problème de santé sous-jacent, comme un trouble alimentaire ou une maladie endocrinienne.
Causes «naturelles»
- La grossesse est une des causes principales d'aménorrhée. Souvent écartée sans avoir effectué des tests préalables, elle devrait être une des premières causes à rechercher chez la femme sexuellement active. Toute femme ayant un retard des règles de plus de 8 jours, devrait effectuer un test de grossesse.
- L'allaitement provoque aussi l'aménorrhée (cependant attention ! l'ovulation peut tout de même avoir lieu, sauf si le bébé prend uniquement le sein et si le bébé a moins de 6 mois). C'est la sécrétion de prolactine (l'hormone de la lactation et du développement des glandes mammaires) qui induit l'aménorrhée. En cas de tumeur de l'hypophyse, celle-ci peut être produite en fortes doses et provoquer ainsi une aménorrhée reliée à la pathologie.
- Le retard de puberté (non grave) : L'âge de la puberté dépend de l'origine ethnique, de l'alimentation, de la situation géographique et de l'état de santé en général. Si les caractères sexuels secondaires sont présents, aucune investigation n'est nécessaire jusqu'à l'âge de 16 ans.
- La ménopause se manifeste entre 45 et 55 ans et provoque un arrêt progressif des règles, dû au changement et à la diminution des taux d'hormones féminines (œstrogènes, progestérones).
Causes «artificielles» ou reliées à une pathologie
- Les contraceptifs hormonaux. La prise d'un contraceptif hormonal provoque, entre 2 plaquettes, une hémorragie de privation. Ce ne sont pas de vraies règles. Chez certaines femmes, dont le cycle normal était déjà faible, la prise d'un contraceptif hormonal sur un laps de temps prolongé peut provoquer la diminution, voire l'arrêt des règles. L'arrêt du contraceptif, en particulier chez les femmes dont les règles (avant la prise) étaient irrégulières, et/ou le cycle long (35 jours), peut provoquer une période d'aménorrhée (appelée aménorrhée post-contraceptive). En effet, les contraceptifs hormonaux mettent le corps en état de «grossesse» et la reprise des règles peut prendre un certain temps.
- La pratique d'un sport au niveau professionnel ou d'un sport exigeant peut provoquer une aménorrhée. C'est en particulier le cas chez les marathoniennes, les culturistes et les sportives professionnelles. La masse graisseuse étant diminuée à l'extrême, on remarque une diminution des œstrogènes chez ces athlètes. De plus, des diètes restrictives et pauvres en calories contribuent à l'aménorrhée.
- D'ailleurs, une perte de poids rapide, un régime draconien et des comportements alimentaires pathologiques (anorexie, boulimie) provoquent souvent l'arrêt des menstruations.
- Un stress ou un choc psychologique peuvent être aussi une des causes de l'aménorrhée. Par stress ou choc psychologique on entend : un divorce, le décès d'un proche, un déménagement, un voyage, la perte d'emploi, des bouleversements dans le mode de vie. Tout ceci peut influencer le fonctionnement de l'hypothalamus et provoquer un arrêt des menstruations. Tant que le stress sera présent l'aménorrhée persistera.
- L'obésité, la prise de certains médicaments (corticoïdes oraux, antidépresseurs, antipsychotiques, anticancéreux), les cicatrices utérines sont d'autres causes de l'aménorrhée.
Dans les causes moins fréquentes on peut énumérer : des anomalies du développement des organes sexuels, une anomalie anatomique des organes sexuels (causes principales d'une aménorrhée primaire), des maladies chroniques endocriniennes (voir aussi hyperthyroïdie, hypothyroïdie, diabète) ou l'ablation chirurgicale de l'utérus et/ou des ovaires.
Le seul symptôme d'une aménorrhée est le manque de menstruations. D'autres symptômes secondaires seront liés à l'éventuelle cause provoquant l'aménorrhée (ex. bouffées de chaleur et sauts d'humeurs en cas de ménopause).
Dans la plupart des cas, les causes de l'aménorrhée sont bénignes et guérissables. Il suffit d'avoir une bonne hygiène de vie. Dans ce cas le traitement médical n'est pas nécessaire.
Traitements hormonaux
- Dans un dysfonctionnement des ovaires : le traitement hormonal sera prescrit pour favoriser le développement des caractères hormonaux secondaires et prévenir l'ostéoporose.
- La ménopause : une hormonothérapie substitutive combinée (œstrogènes + progestérones) est prescrite aux femmes qui entrent en ménopause. Les règles sont donc maintenues, mais l'ovulation est absente. Les bienfaits de cette thérapie vis-à-vis du cancer du sein sont actuellement très controversés. La prescription se fait en général uniquement chez les femmes dont les symptômes incommodants de la ménopause (bouffées de chaleur, changement d'humeur) durent longtemps.
- L'ablation des ovaires et de l'utérus (avant l'âge présumé de la ménopause): un traitement hormonal combiné (œstrogènes + progestérones) est prescrit, en particulier pour la prévention de l'ostéoporose.
Traitements non hormonaux
de l'aménorrhée
- Dans le cas d'une aménorrhée due à une surproduction de prolactine (à la suite d'une tumeur de l'hypophyse par ex.), le médecin prescrira de la bromocriptine (Parlodel®). Ce médicament est aussi prescrit comme agoniste de la dopamine dans la maladie de Parkinson.
- La chirurgie est parfois pratiquée lors de malformations de l'appareil reproducteur, mais n'aboutit pas forcément à un retour des règles (en particulier dans le cas de malformations importantes).
- Une psychothérapie est fortement conseillée si l'aménorrhée est due à un traumatisme ou à un comportement alimentaire pathologique (anorexie ou boulimie).


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