La principale formation de l'opposition thaïlandaise, le Parti démocrate, a saisi la justice mardi pour tenter d'obtenir l'annulation des élections législatives qui ont eu lieu dimanche. Deux plaintes devaient être déposées devant la Cour constitutionnelle, a déclaré à Reuters le porte-parole du mouvement, qui a boycotté le scrutin. La principale formation de l'opposition thaïlandaise, le Parti démocrate, a saisi la justice mardi pour tenter d'obtenir l'annulation des élections législatives qui ont eu lieu dimanche. Deux plaintes devaient être déposées devant la Cour constitutionnelle, a déclaré à Reuters le porte-parole du mouvement, qui a boycotté le scrutin. "La première concerne directement les élections. Nous soutiendrons qu'elles ont violé la Constitution, en particulier l'article 68 qui interdit aux individus de saper la monarchie constitutionnelle et de tenter de prendre le pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", a précisé Chavanond Intarakomalyasut. "Dans une plainte distincte, nous réclamerons la dissolution du Puea Thai (le parti de la chef du gouvernement, Yingluck Shinawatra-NDLR) pour avoir proclamé l'état d'urgence, ce qui signifiait que les élections ne pouvaient se tenir dans des circonstances normales." La Commission électorale, qui dit avoir entamé l'examen des recours, doit se réunir mercredi pour évoquer les incidents qui se sont produits avant et pendant le scrutin. Les élections législatives anticipées, organisées à la suite de la dissolution du Parlement par Yingluck Shinawatra, se sont globalement déroulées dans le calme. Mais elles ont été fortement perturbées par le mouvement de contestation. Dans 28 circonscriptions, aucune candidature n'a pu être présentée du fait d'un blocus en décembre des centres d'enregistrement. Elles feront l'objet d'élections partielles ultérieures. "La première concerne directement les élections. Nous soutiendrons qu'elles ont violé la Constitution, en particulier l'article 68 qui interdit aux individus de saper la monarchie constitutionnelle et de tenter de prendre le pouvoir par des moyens anticonstitutionnels", a précisé Chavanond Intarakomalyasut. "Dans une plainte distincte, nous réclamerons la dissolution du Puea Thai (le parti de la chef du gouvernement, Yingluck Shinawatra-NDLR) pour avoir proclamé l'état d'urgence, ce qui signifiait que les élections ne pouvaient se tenir dans des circonstances normales." La Commission électorale, qui dit avoir entamé l'examen des recours, doit se réunir mercredi pour évoquer les incidents qui se sont produits avant et pendant le scrutin. Les élections législatives anticipées, organisées à la suite de la dissolution du Parlement par Yingluck Shinawatra, se sont globalement déroulées dans le calme. Mais elles ont été fortement perturbées par le mouvement de contestation. Dans 28 circonscriptions, aucune candidature n'a pu être présentée du fait d'un blocus en décembre des centres d'enregistrement. Elles feront l'objet d'élections partielles ultérieures.