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Tétraplégique, il parvient à bouger la main grâce à la pensée
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 07 - 2014

Nous contrôlons tous les jours nos membres grâce à notre cerveau. Mais Ian Burkhart, tétraplégique, est incapable de bouger ses membres depuis 4 ans. Une puce implantée dans son cerveau lui a aujourd'hui permis d'activer les muscles de sa main grâce à la pensée.
Nous contrôlons tous les jours nos membres grâce à notre cerveau. Mais Ian Burkhart, tétraplégique, est incapable de bouger ses membres depuis 4 ans. Une puce implantée dans son cerveau lui a aujourd'hui permis d'activer les muscles de sa main grâce à la pensée.
Paralysé des quatre membres, un homme parvient à bouger sa main grâce à la pensée : la scène pourrait être extraite d'un film de science-fiction, mais elle est bien réelle. Grâce à une minuscule puce implantée dans son cerveau, reliée à un ordinateur lui même connecté à une manche munie d'électrodes, Ian Burkhart, tétraplégique depuis 4 ans, est parvenu à bouger sa main et même saisir une cuillère. Si des patients victimes d'attaques ont déjà pu contrôler des bras robotisés grâce aux ondes émises par leur cerveau, c'est la première fois qu'un patient utilise la force de son esprit pour bouger une partie de son propre corps paralysé.
Une puce qui décode les messages du cerveau
A 23 ans, Ian Burkhart s'est porté volontaire pour servir de cobaye aux expérimentations de médecins du Wexner Medical Center de l'Université de l'Ohio. S'appuyant sur les recherches de Chad Bouton, un inventeur américain qui travaille notamment sur les méthodes permettant de décoder l'activité cérébrale, les médecins, associés à l'organisation nonlucrative Battelle, ont mis au point une technologie appelée Neurobridge.
Le jeune tétraplégique, paralysé depuis un accident de plongée, a subi une opération visant à implanter une micro puce de 3,8 millimètres de large dans son cerveau. Composée de 96 électrodes, elle est capable de lire les pensées et de les transmettre à l'ordinateur auquel elle est connectée.
La machine envoie à son tour l'information vers une manche placée sur l'avant-bras du patient, qui à l'aide d'électrodes, stimule les muscles et permet à la main de bouger. Ian Burkhart a ainsi pu fermer sa main, la rouvrir, et attraper une cuillère, des résultats qui dépassent les attentes des médecins. « J'ai pu ouvrir et fermer ma main, et accomplir des mouvements complexes que je n'avais pas pu faire depuis quatre ans. Physiquement, c'était une sensation étrangère. Emotionnellement, c'était vraiment une sensation d'espoir et d'excitation de savoir qu'une telle chose est possible », commente le jeune homme, cité par le Telegraph.
Avec cette expérimentation, les médecins de l'Université de l'Ohio ont réalisé les prédictions de Hunter Peckam et John Donoghue. A la fin des années 90, Jim Jatich, victime de graves lésions de la moelle épinière et donc paralysé, s'était vu équiper de fils et électrodes pour reconnecter son cerveau à ses muscles défaillants. Une première qui lui avait valu d'être surnommé l'homme bionique. Mais pour que cette technologie fonctionne, le patient devait encore disposer d'un certain contrôle sur ses muscles.
Pour activer les muscles paralysés, le patient utilisait en effet le mouvement d'un muscle fonctionnel pour lancer le processus. Les signaux émis étaient alors envoyés à un ordinateur, qui les renvoyait à son tour vers les membres paralysés. Hunter Peckham, l'un des médecins à l 'origine de cette innovation, associé au neuroscientifique et fondateur de Cyberkinetics, John Donoghue, avait alors déclaré qu'il espérait qu'un jour, il serait possible de mettre au point une petite puce capable de remplacer les signaux émis par les muscles en utilisant les messages cérébraux.
C'est aujourd'hui chose faite. Si le système n'en est encore qu'au stade expérimental, les spécialistes sont optimistes. « Je pense vraiment qu'un jour viendra où les personnes souffrant de handicap - par exemple des personnes tétraplégiques, ayant eu une attaque, ou avec n'importe quel genre de lésion cérébrale - pourront utiliser le pouvoir de leur esprit et en pensant, seront capables de bouger leurs bras et leurs jambes », affirme le Dr Ali Rezai, le chirurgien de Ian Burkhart.
Paralysé des quatre membres, un homme parvient à bouger sa main grâce à la pensée : la scène pourrait être extraite d'un film de science-fiction, mais elle est bien réelle. Grâce à une minuscule puce implantée dans son cerveau, reliée à un ordinateur lui même connecté à une manche munie d'électrodes, Ian Burkhart, tétraplégique depuis 4 ans, est parvenu à bouger sa main et même saisir une cuillère. Si des patients victimes d'attaques ont déjà pu contrôler des bras robotisés grâce aux ondes émises par leur cerveau, c'est la première fois qu'un patient utilise la force de son esprit pour bouger une partie de son propre corps paralysé.
Une puce qui décode les messages du cerveau
A 23 ans, Ian Burkhart s'est porté volontaire pour servir de cobaye aux expérimentations de médecins du Wexner Medical Center de l'Université de l'Ohio. S'appuyant sur les recherches de Chad Bouton, un inventeur américain qui travaille notamment sur les méthodes permettant de décoder l'activité cérébrale, les médecins, associés à l'organisation nonlucrative Battelle, ont mis au point une technologie appelée Neurobridge.
Le jeune tétraplégique, paralysé depuis un accident de plongée, a subi une opération visant à implanter une micro puce de 3,8 millimètres de large dans son cerveau. Composée de 96 électrodes, elle est capable de lire les pensées et de les transmettre à l'ordinateur auquel elle est connectée.
La machine envoie à son tour l'information vers une manche placée sur l'avant-bras du patient, qui à l'aide d'électrodes, stimule les muscles et permet à la main de bouger. Ian Burkhart a ainsi pu fermer sa main, la rouvrir, et attraper une cuillère, des résultats qui dépassent les attentes des médecins. « J'ai pu ouvrir et fermer ma main, et accomplir des mouvements complexes que je n'avais pas pu faire depuis quatre ans. Physiquement, c'était une sensation étrangère. Emotionnellement, c'était vraiment une sensation d'espoir et d'excitation de savoir qu'une telle chose est possible », commente le jeune homme, cité par le Telegraph.
Avec cette expérimentation, les médecins de l'Université de l'Ohio ont réalisé les prédictions de Hunter Peckam et John Donoghue. A la fin des années 90, Jim Jatich, victime de graves lésions de la moelle épinière et donc paralysé, s'était vu équiper de fils et électrodes pour reconnecter son cerveau à ses muscles défaillants. Une première qui lui avait valu d'être surnommé l'homme bionique. Mais pour que cette technologie fonctionne, le patient devait encore disposer d'un certain contrôle sur ses muscles.
Pour activer les muscles paralysés, le patient utilisait en effet le mouvement d'un muscle fonctionnel pour lancer le processus. Les signaux émis étaient alors envoyés à un ordinateur, qui les renvoyait à son tour vers les membres paralysés. Hunter Peckham, l'un des médecins à l 'origine de cette innovation, associé au neuroscientifique et fondateur de Cyberkinetics, John Donoghue, avait alors déclaré qu'il espérait qu'un jour, il serait possible de mettre au point une petite puce capable de remplacer les signaux émis par les muscles en utilisant les messages cérébraux.
C'est aujourd'hui chose faite. Si le système n'en est encore qu'au stade expérimental, les spécialistes sont optimistes. « Je pense vraiment qu'un jour viendra où les personnes souffrant de handicap - par exemple des personnes tétraplégiques, ayant eu une attaque, ou avec n'importe quel genre de lésion cérébrale - pourront utiliser le pouvoir de leur esprit et en pensant, seront capables de bouger leurs bras et leurs jambes », affirme le Dr Ali Rezai, le chirurgien de Ian Burkhart.


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