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2 morts et plus de 200 arrestations
Egypte, manifestations islamiques
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 11 - 2014

Deux personnes ont été tuées vendredi dans des manifestations, plus de 200 arrêtées et un général assassiné en Egypte où des mouvements salafistes ont appelé à protester contre la destitution du président islamiste Mohamed Morsi il y a un an et demi.
Deux personnes ont été tuées vendredi dans des manifestations, plus de 200 arrêtées et un général assassiné en Egypte où des mouvements salafistes ont appelé à protester contre la destitution du président islamiste Mohamed Morsi il y a un an et demi.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al- Sissi a destitué Mohamed Morsi en juillet 2013, les partisans du premier président égyptien élu démocratiquement sont la cible d'une implacable répression, qui s'est par la suite élargie à l'opposition laïque et libérale. Le Front salafiste, qui soutient M. Morsi et sa confrérie des Frères musulmans, avait appelé à manifester vendredi pour "renverser le pouvoir militaire". Mais les rassemblements ont été limités dans la capitale et rapidement dispersés par la police, qui avec l'armée s'est déployée au Caire et dans les grandes villes du pays.
Dans le quartier pauvre de Matariya, dans l'est du Caire, la manifestation a donné lieu à des heurts avec la police, qui ont fait deux morts, selon des responsables de la sécurité et de la santé. L'une des victimes a été tuée "d'une balle dans la poitrine", a indiqué le porteparole du ministère de la Santé Hossam Abdel Ghaffar. Selon un ami de la victime s'exprimant sous couvert de l'anonymat, il s'agissait d'un islamiste qui participait régulièrement à des manifestations antigouvernementales.
"La police a tiré arbitrairement sur les manifestants", a-t-il assuré. Le ministère de l'Intérieur a cependant affirmé que la police avait essuyé des tirs de la part des manifestants, précisant que l'un d'eux avait été arrêté en possession d'un fusil de chasse. Au total, 224 personnes ont été arrêtées, près de la moitié avant le début des rassemblements, et dix petites bombes ont été désamorcées par les artificiers, selon le ministère.
Organisation terroriste
Dans un quartier de l'ouest du Caire, une vingtaine de manifestants sont partis d'euxmêmes en voyant la police arriver.
Les Frères musulmans, déclarés "organisation terroriste" après avoir remporté toutes les élections entre la chute de Hosni Moubarak début 2011 et la destitution de M. Morsi, avaient apporté leur soutien aux appels à manifester lancés par les mouvements salafistes, tout en appelant leurs partisans à le faire "pacifiquement". Quelques heures avant le début des manifestations, un général de brigade a été tué et deux soldats blessés par des hommes armés, qui ont ouvert le feu sur le petit groupe qui sortait d'un hôtel dans l'est de la capitale, a indiqué l'armée. Un des soldats a succombé, a indiqué par la suite M. Abdel Ghaffar.
Et à Alexandrie, sur la Méditerranée, un officier de l'armée et un policier ont été blessés dans un échange de tirs avec des assaillants inconnus, selon un responsable de la sécurité. Depuis la destitution de M. Morsi, les attaques et attentats visant l'armée et la police se sont multipliés, tuant des centaines de membres des forces de l'ordre selon le gouvernement. Ils ont été revendiqués par des groupes d'insurgés islamistes qui assurent agir en représailles à la répression visant les pro-Morsi.
L'un d'eux, Ansar Beït al-Maqdess, a récemment fait allégeance à l'organisation Etat islamique, qui multiplie les atrocités en Syrie et en Irak. Après la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués par la police et l'armée, essentiellement au Caire, et plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants ont été emprisonnés. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes et qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente" du monde.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al- Sissi a destitué Mohamed Morsi en juillet 2013, les partisans du premier président égyptien élu démocratiquement sont la cible d'une implacable répression, qui s'est par la suite élargie à l'opposition laïque et libérale. Le Front salafiste, qui soutient M. Morsi et sa confrérie des Frères musulmans, avait appelé à manifester vendredi pour "renverser le pouvoir militaire". Mais les rassemblements ont été limités dans la capitale et rapidement dispersés par la police, qui avec l'armée s'est déployée au Caire et dans les grandes villes du pays.
Dans le quartier pauvre de Matariya, dans l'est du Caire, la manifestation a donné lieu à des heurts avec la police, qui ont fait deux morts, selon des responsables de la sécurité et de la santé. L'une des victimes a été tuée "d'une balle dans la poitrine", a indiqué le porteparole du ministère de la Santé Hossam Abdel Ghaffar. Selon un ami de la victime s'exprimant sous couvert de l'anonymat, il s'agissait d'un islamiste qui participait régulièrement à des manifestations antigouvernementales.
"La police a tiré arbitrairement sur les manifestants", a-t-il assuré. Le ministère de l'Intérieur a cependant affirmé que la police avait essuyé des tirs de la part des manifestants, précisant que l'un d'eux avait été arrêté en possession d'un fusil de chasse. Au total, 224 personnes ont été arrêtées, près de la moitié avant le début des rassemblements, et dix petites bombes ont été désamorcées par les artificiers, selon le ministère.
Organisation terroriste
Dans un quartier de l'ouest du Caire, une vingtaine de manifestants sont partis d'euxmêmes en voyant la police arriver.
Les Frères musulmans, déclarés "organisation terroriste" après avoir remporté toutes les élections entre la chute de Hosni Moubarak début 2011 et la destitution de M. Morsi, avaient apporté leur soutien aux appels à manifester lancés par les mouvements salafistes, tout en appelant leurs partisans à le faire "pacifiquement". Quelques heures avant le début des manifestations, un général de brigade a été tué et deux soldats blessés par des hommes armés, qui ont ouvert le feu sur le petit groupe qui sortait d'un hôtel dans l'est de la capitale, a indiqué l'armée. Un des soldats a succombé, a indiqué par la suite M. Abdel Ghaffar.
Et à Alexandrie, sur la Méditerranée, un officier de l'armée et un policier ont été blessés dans un échange de tirs avec des assaillants inconnus, selon un responsable de la sécurité. Depuis la destitution de M. Morsi, les attaques et attentats visant l'armée et la police se sont multipliés, tuant des centaines de membres des forces de l'ordre selon le gouvernement. Ils ont été revendiqués par des groupes d'insurgés islamistes qui assurent agir en représailles à la répression visant les pro-Morsi.
L'un d'eux, Ansar Beït al-Maqdess, a récemment fait allégeance à l'organisation Etat islamique, qui multiplie les atrocités en Syrie et en Irak. Après la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués par la police et l'armée, essentiellement au Caire, et plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants ont été emprisonnés. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes et qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente" du monde.


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