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La fin d'un important acquis social?
Remise en cause de la gratuité des soins
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 01 - 2015

Le gouvernement s'apprête à mettre un terme à la gratuité des soins dans les établissements de santé publique. Désormais, les Algériens vont devoir débourser pour se soigner. L'un des importants acquis du « socialisme » des années 70 risque de disparaître.
Le gouvernement s'apprête à mettre un terme à la gratuité des soins dans les établissements de santé publique. Désormais, les Algériens vont devoir débourser pour se soigner. L'un des importants acquis du « socialisme » des années 70 risque de disparaître.
Le gouvernement Sellal élabore actuellement une démarche visant à remplacer les soins gratuits de santé dans les hôpitaux publics par une formule purement commerciale. Si l'annonce en a été faite par le ministre des Finances, Mohammed Djellab, au Conseil de la nation, c'est que tout sera remis en cause. L'une des causes menant à ce changement, explique l'argentier du pays, "est la facture déjà lourde du Trésor public en raison des importantes charges des transferts sociaux".
Cela absorbe beaucoup de d'argants. La déclaration de Djellab est claire : « A l'avenir, le citoyen paiera ce qu'il doit payer dans un hôpital public et chacun doit assumer sa responsabilité ». Il faut dire que cette démarche n'amène rien de nouveau dès lors que les soins de santé payants ont toujours été l'une des raisons à admettre dans un contexte où la dépense de l'Etat pour la santé est la plus importante. Bien entendu, le gouvernement devra trouver les bonnes excuses pour mettre de côté les soins gratuits.
L'autre cause qui pousse l'exécutif à prendre cette décision réside dans le fait que ceux qui bénéficient des soins gratuits de santé sont autant les couches défavorisées que celles plus aisées de la société. Cela donne ainsi une confusion à une situation où généralement on ne peut distinguer le riche du pauvre pour le bénéfice de soins. Il est à noter que la première tentative d'inscrire la politique payante des soins de santé a été rejetée au milieu des années 2000.
Le président de la République lui-même a reporté cette décision craignant probablement la grogne sociale qui avait marqué ces années-là. Mais aujourd'hui, reconduire cette décision risque de placer davantage de mécontents au devant de la scène publique. Pourtant à la fin de l'année, le ministre de la Santé avait annoncé que l'Etat a épongé les 25 milliards de dettes de l'ensemble des hôpitaux et que d'autres pôles de santé nouveaux allaient être créés afin de prendre en charge le nombre croissant de malades.
Et à aucun moment, le ministre de la Santé n'avait évoqué la fin des soins gratuits. Et pourquoi c'est le ministre des Finances qui devrait faire cette déclaration au lieu de celui de la tutelle ? En tous cas, le gouvernement devra ainsi remplacer le décret de 1973 relatif à l'application de la politique des soins de santé gratuits mise au point par le défunt Houari Boumediène dans le cadre de qui était appelé « la révolution socialiste ».
Notons au passage que l'Etat subventionne ces soins qui ne cessent de progresser vu l'ampleur des populations à prendre en charge. Les pouvoirs publics ont instauré des tarifs perçus comme dérisoires où la consultation médicale est de l'ordre de 100 DA et les analyses médicales et hospitalisation étaient également aux frais de l'Etat. Alors que ces coûts vertigineux dans les établissements de santé privés faisaient l'affaire de ceux qui disposent de hauts revenus. Ce sera donc une politique libérale appliquée pour tous.
Le gouvernement Sellal élabore actuellement une démarche visant à remplacer les soins gratuits de santé dans les hôpitaux publics par une formule purement commerciale. Si l'annonce en a été faite par le ministre des Finances, Mohammed Djellab, au Conseil de la nation, c'est que tout sera remis en cause. L'une des causes menant à ce changement, explique l'argentier du pays, "est la facture déjà lourde du Trésor public en raison des importantes charges des transferts sociaux".
Cela absorbe beaucoup de d'argants. La déclaration de Djellab est claire : « A l'avenir, le citoyen paiera ce qu'il doit payer dans un hôpital public et chacun doit assumer sa responsabilité ». Il faut dire que cette démarche n'amène rien de nouveau dès lors que les soins de santé payants ont toujours été l'une des raisons à admettre dans un contexte où la dépense de l'Etat pour la santé est la plus importante. Bien entendu, le gouvernement devra trouver les bonnes excuses pour mettre de côté les soins gratuits.
L'autre cause qui pousse l'exécutif à prendre cette décision réside dans le fait que ceux qui bénéficient des soins gratuits de santé sont autant les couches défavorisées que celles plus aisées de la société. Cela donne ainsi une confusion à une situation où généralement on ne peut distinguer le riche du pauvre pour le bénéfice de soins. Il est à noter que la première tentative d'inscrire la politique payante des soins de santé a été rejetée au milieu des années 2000.
Le président de la République lui-même a reporté cette décision craignant probablement la grogne sociale qui avait marqué ces années-là. Mais aujourd'hui, reconduire cette décision risque de placer davantage de mécontents au devant de la scène publique. Pourtant à la fin de l'année, le ministre de la Santé avait annoncé que l'Etat a épongé les 25 milliards de dettes de l'ensemble des hôpitaux et que d'autres pôles de santé nouveaux allaient être créés afin de prendre en charge le nombre croissant de malades.
Et à aucun moment, le ministre de la Santé n'avait évoqué la fin des soins gratuits. Et pourquoi c'est le ministre des Finances qui devrait faire cette déclaration au lieu de celui de la tutelle ? En tous cas, le gouvernement devra ainsi remplacer le décret de 1973 relatif à l'application de la politique des soins de santé gratuits mise au point par le défunt Houari Boumediène dans le cadre de qui était appelé « la révolution socialiste ».
Notons au passage que l'Etat subventionne ces soins qui ne cessent de progresser vu l'ampleur des populations à prendre en charge. Les pouvoirs publics ont instauré des tarifs perçus comme dérisoires où la consultation médicale est de l'ordre de 100 DA et les analyses médicales et hospitalisation étaient également aux frais de l'Etat. Alors que ces coûts vertigineux dans les établissements de santé privés faisaient l'affaire de ceux qui disposent de hauts revenus. Ce sera donc une politique libérale appliquée pour tous.


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