Comme chaque année, depuis 35 ans déjà, la Kabylie a toujours été fidèle au rendez-vous qui consiste à célébrer le Printemps berbère «Thafsuth imazighen», qui coïncide avec le 20 avril de chaque année. Comme chaque année, depuis 35 ans déjà, la Kabylie a toujours été fidèle au rendez-vous qui consiste à célébrer le Printemps berbère «Thafsuth imazighen», qui coïncide avec le 20 avril de chaque année. A cet effet, et pour son 35e anniversaire, recueillements, marches et autres programmes culturels ont été tracés par des universitaires, mouvements associatifs et estudiantins et même les institutions de l'Etat, pour commémorer cette date historique qui a marqué l'ouverture démocratique dans notre pays. Déjà lancées, ces festivités se poursuivront jusqu'au 25 du mois courant, à travers plusieurs sites tels que la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou et son annexe d'Azzazga, le théâtre régional Kateb-Yacine, la cinémathèque et le musée de la ville des Genêts. Au programme de ces festivités figurent, entre autres activités, des expositions autour de la chronologie des événements du printemps berbère, tableaux de peinture sur le thème « paysages de Kabylie », ventes de livres, conférences et témoignages autour desdits événements, poésie, contes, projections de films, ateliers de démonstration des arts et métiers traditionnels (arts culinaires, poterie, bijouterie...), animation artistique et culturelle et recueillements et témoignages sur l'événement du 20 avril 1980. Un colloque est également prévu en cette occasion coïncidant avec la célébration du Mois du patrimoine sur le thème « Expressions plurielles, patrimoine culturel amazigh sur le plan linguistique et civilisationnel », en plus d'une rencontre autour de la création du Haut commissariat de l'amazighité (HCA) à l'occasion du 20e anniversaire de sa création (22 avril 1995-22 avril 2015). Toujours dans le même contexte qui n'est autre que celui de la revendication de la langue officielle, le directeur de la culture, El Hadi Ould Ali, a insisté, lors d'une conférence à Tizi-Ouzou sur la nécessité de l'officialisation de tamazight après son introduction, en 2002, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme langue nationale dans la Constitution du pays. Selon le conférencier, la célébration de ce 35e anniversaire vise à donner cette année « une une portée pratique au combat pour l'affermissement et le parachèvement de la construction d'une identité épanouie et apaisée » et « qu'il est un devoir de faire de tamazight un axe vivant et vivace de notre vécu à travers lequel chaque citoyen trouverait une plénitude de sa citoyenneté et une voie d'accès à l'exercice et au bénéfice de ses droits civils, politiques et socio-économiques ». Le directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou a également ajouté que « le printemps berbère est l'occasion la plus indiquée pour fédérer les acteurs et les générations et leur offrir une tribune d'expression et de débat autour des enjeux culturels, identitaires et patrimoniaux », avant de conseiller « lier cette célébration à l'idée des territoires et du patrimoine pour sensibiliser autour de l'importance de l'identité dans ses dimensions historiques, culturelles et patrimoniales dans le bien-être socio-économique des communautés ». A cet effet, et pour son 35e anniversaire, recueillements, marches et autres programmes culturels ont été tracés par des universitaires, mouvements associatifs et estudiantins et même les institutions de l'Etat, pour commémorer cette date historique qui a marqué l'ouverture démocratique dans notre pays. Déjà lancées, ces festivités se poursuivront jusqu'au 25 du mois courant, à travers plusieurs sites tels que la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou et son annexe d'Azzazga, le théâtre régional Kateb-Yacine, la cinémathèque et le musée de la ville des Genêts. Au programme de ces festivités figurent, entre autres activités, des expositions autour de la chronologie des événements du printemps berbère, tableaux de peinture sur le thème « paysages de Kabylie », ventes de livres, conférences et témoignages autour desdits événements, poésie, contes, projections de films, ateliers de démonstration des arts et métiers traditionnels (arts culinaires, poterie, bijouterie...), animation artistique et culturelle et recueillements et témoignages sur l'événement du 20 avril 1980. Un colloque est également prévu en cette occasion coïncidant avec la célébration du Mois du patrimoine sur le thème « Expressions plurielles, patrimoine culturel amazigh sur le plan linguistique et civilisationnel », en plus d'une rencontre autour de la création du Haut commissariat de l'amazighité (HCA) à l'occasion du 20e anniversaire de sa création (22 avril 1995-22 avril 2015). Toujours dans le même contexte qui n'est autre que celui de la revendication de la langue officielle, le directeur de la culture, El Hadi Ould Ali, a insisté, lors d'une conférence à Tizi-Ouzou sur la nécessité de l'officialisation de tamazight après son introduction, en 2002, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme langue nationale dans la Constitution du pays. Selon le conférencier, la célébration de ce 35e anniversaire vise à donner cette année « une une portée pratique au combat pour l'affermissement et le parachèvement de la construction d'une identité épanouie et apaisée » et « qu'il est un devoir de faire de tamazight un axe vivant et vivace de notre vécu à travers lequel chaque citoyen trouverait une plénitude de sa citoyenneté et une voie d'accès à l'exercice et au bénéfice de ses droits civils, politiques et socio-économiques ». Le directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou a également ajouté que « le printemps berbère est l'occasion la plus indiquée pour fédérer les acteurs et les générations et leur offrir une tribune d'expression et de débat autour des enjeux culturels, identitaires et patrimoniaux », avant de conseiller « lier cette célébration à l'idée des territoires et du patrimoine pour sensibiliser autour de l'importance de l'identité dans ses dimensions historiques, culturelles et patrimoniales dans le bien-être socio-économique des communautés ».
