L'ancien président francais, Nicolas Sarkozy, ne veut absolument pas assumer les propos qu'il a tenus il y a quelques semaines, à partir de Tunis, à l'égard de l'Algérie. Revenant sur ses déclarations qui ont fait polémique et suscité une vive réaction de l'Algérie par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Sarkozy a nié en bloc avoir tenu les propos qu'on lui a prêtés. L'ancien président francais, Nicolas Sarkozy, ne veut absolument pas assumer les propos qu'il a tenus il y a quelques semaines, à partir de Tunis, à l'égard de l'Algérie. Revenant sur ses déclarations qui ont fait polémique et suscité une vive réaction de l'Algérie par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Sarkozy a nié en bloc avoir tenu les propos qu'on lui a prêtés. «J'ai été surpris car rien dans mes propos ne se voulait critique à l'endroit de quiconque, certainement pas de l'Algérie pour laquelle j'ai, chacun le sait, une profonde amitié » a indiqué en effet l'ancien président de la République française dans un long entretien accordé au journal Valeurs Actuelles. Et d'ajouter : «Et très sincèrement, je crois que rien de ce que j'ai dit ne l'était, ni ne justifiait une polémique, qui s'est d'ailleurs moins nourrie des paroles que j'ai prononcées que de l'interprétation que certains ont cherché, à tort, à leur donner. Je le regrette ». Autant dire qu'il s'agit d'une véritable fuite en avant car cette explication ne convainc personne tant ses propos, tenus le 20 juillet dernier à Tunis lors d'une visite où il a été reçu en audience par le chef d'Etat tunisien, Beji Caid Essebsi, étaient très critiques à l'endroit de l'Algérie et ne souffraient, par voie de conséquence, d'aucune équivoque. « L'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir ? De son développement, de sa situation ? C'est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans l'Union de la Méditerranée » a-t-il notamment déclaré en précisant aussi que les «malheurs» de la Tunisie provenaient de sa situation géographique puisque elle est située entre la Libye et l'Algérie. Par «malheurs» Nicolas Sarkozy faisait allusion aux attentats terroristes qui ont secoué la Tunisie ces derniers temps et suggère que cela n'aurait pas été possible sans cette position géographique. Pour Nicolas Sarkozy, cette réaction suscitée en Algérie est « l'expression de la relation passionnelle entre nos deux pays (l'Algérie et la France NDLR) » car pour lui «quand il y a des sentiments profonds, des attentes fortes, il y a des réactions vives». « Le message que je veux faire passer est simple : tous ces pays mènent un combat contre la barbarie, et il est de notre devoir de les aider et de les soutenir. La Tunisie notamment ne peut pas réussir seule (...) Voilà ce que j'ai voulu dire. Ni plus ni moins. C'est ce que je pense profondément», a-t-il martelé. Sarkozy minimise ainsi la portée de ses propos qui étaient, pourtant, assez critiques à l'égard de l'Algérie au point de susciter une réaction officielle. « Cette sortie est malvenue. Il est tout à fait légitime de poser, à cet égard, la question de savoir si la pensée coloniale que l'histoire a complètement disqualifié ne serait pas en train de tenter de se régénérer à travers des exercices stériles de manipulation de la géographie » a indiqué le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Ce dernier, qui s'exprimait il y a quelques semaines de Paris où il a effectué une visite en France, a été le seul officiel algérien qui a réagi aux propos de Sarkozy. Cette réaction est la preuve que les propos de Nicolas Sarkozy ont été très mal perçus par le gouvernement algérien, mas aussi par des partis politiques , des associations s et organisations de la société civile, notamment celles appartenant à la «famille révolutionnaire» . «J'ai été surpris car rien dans mes propos ne se voulait critique à l'endroit de quiconque, certainement pas de l'Algérie pour laquelle j'ai, chacun le sait, une profonde amitié » a indiqué en effet l'ancien président de la République française dans un long entretien accordé au journal Valeurs Actuelles. Et d'ajouter : «Et très sincèrement, je crois que rien de ce que j'ai dit ne l'était, ni ne justifiait une polémique, qui s'est d'ailleurs moins nourrie des paroles que j'ai prononcées que de l'interprétation que certains ont cherché, à tort, à leur donner. Je le regrette ». Autant dire qu'il s'agit d'une véritable fuite en avant car cette explication ne convainc personne tant ses propos, tenus le 20 juillet dernier à Tunis lors d'une visite où il a été reçu en audience par le chef d'Etat tunisien, Beji Caid Essebsi, étaient très critiques à l'endroit de l'Algérie et ne souffraient, par voie de conséquence, d'aucune équivoque. « L'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir ? De son développement, de sa situation ? C'est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans l'Union de la Méditerranée » a-t-il notamment déclaré en précisant aussi que les «malheurs» de la Tunisie provenaient de sa situation géographique puisque elle est située entre la Libye et l'Algérie. Par «malheurs» Nicolas Sarkozy faisait allusion aux attentats terroristes qui ont secoué la Tunisie ces derniers temps et suggère que cela n'aurait pas été possible sans cette position géographique. Pour Nicolas Sarkozy, cette réaction suscitée en Algérie est « l'expression de la relation passionnelle entre nos deux pays (l'Algérie et la France NDLR) » car pour lui «quand il y a des sentiments profonds, des attentes fortes, il y a des réactions vives». « Le message que je veux faire passer est simple : tous ces pays mènent un combat contre la barbarie, et il est de notre devoir de les aider et de les soutenir. La Tunisie notamment ne peut pas réussir seule (...) Voilà ce que j'ai voulu dire. Ni plus ni moins. C'est ce que je pense profondément», a-t-il martelé. Sarkozy minimise ainsi la portée de ses propos qui étaient, pourtant, assez critiques à l'égard de l'Algérie au point de susciter une réaction officielle. « Cette sortie est malvenue. Il est tout à fait légitime de poser, à cet égard, la question de savoir si la pensée coloniale que l'histoire a complètement disqualifié ne serait pas en train de tenter de se régénérer à travers des exercices stériles de manipulation de la géographie » a indiqué le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Ce dernier, qui s'exprimait il y a quelques semaines de Paris où il a effectué une visite en France, a été le seul officiel algérien qui a réagi aux propos de Sarkozy. Cette réaction est la preuve que les propos de Nicolas Sarkozy ont été très mal perçus par le gouvernement algérien, mas aussi par des partis politiques , des associations s et organisations de la société civile, notamment celles appartenant à la «famille révolutionnaire» .