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Quel avenir pour la recherche scientifique en Algérie ?
Enseignement supérieur
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 05 - 2017

Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) au niveau du ministère de l'enseignement supérieur, Abdelhafid Aourag, est très présent sur les médias depuis quelques jours, à l'occasion de la tenue à Alger, depuis avant-hier jeudi et jusqu'au 23 mai courant, du Salon national de la recherche scientifique.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) au niveau du ministère de l'enseignement supérieur, Abdelhafid Aourag, est très présent sur les médias depuis quelques jours, à l'occasion de la tenue à Alger, depuis avant-hier jeudi et jusqu'au 23 mai courant, du Salon national de la recherche scientifique.
Sur les ondes de la chaine3 de la radio nationale notamment, M. Aourag a fait une sorte de bilan de la recherche scientifique en Algérie, en mettant en relief ses réussites et en pointant du doigt ses faiblesses. L'essentiel de son message est de plaider la cause de la recherche scientifique en général, et surtout le fait qu'elle s'implique davantage dans l'effort de développement de notre pays. Il cite, dans cette optique, plusieurs exemples de succès de la collaboration féconde qui peut exister entre l'Université algérienne et les sphères de l'entreprise et de l'économie.
"La recherche scientifique, révèle M. Aourag, a généré cette année, en fond propre, un chiffre d'affaires de 1,5 milliards de dinars, soit le 1/3 des 4,6 milliards de dinars de son fond de fonctionnement total". Il projette une augmentation de ce chiffre d'affaires, qui est le fruit des idées innovantes des chercheurs algériens, à 10 milliards de dinars à l'horizon 2025.
Parmi les succès de cette recherche scientifique, née dans les laboratoires de l'Université algérienne mais qui a impacté le monde de l'entreprise et de l'économie en réalisant des plus-values, Abdelhafid Aourag, cite l'Ecole polytechnique d'Oran, le Centre de recherche en technologie industrielle (qui emploie quelques 200 personnes),
le Centre de développement des énergies renouvelables (qui a signé des partenariats avec le ministère de la Défense nationale, la gendarmerie nationale, la DGSN et la Sonatrach) ainsi que le Centre de développement des technologies avancées dont la filiale commerciale vient d'être rachetée par Algérie-Telecom pour son fort potentiel d'innovation.
Il signale aussi qu'une "gare intelligente" va être mise en service à Bordj Bou Arreridj grâce à une joint-venture audacieuse entre la SNTF et un laboratoire de recherche algérien. Pour AbdelhafidAourag, l'Etat a consenti beaucoup de moyens pour encourager la recherche scientifique dans notre pays.
"Mais, précise-t-il, on a privilégié le nombre plutôt que le résultat. 25% des laboratoires de recherche vont être dissous pour insuffisance, dont la moitié est issue des sciences humaines et sociales". Il y aura à l'avenir, un nombre de 30 ou 40 laboratoires nationaux, qui bénéficieront des plus grands budgets et des meilleures compétences et sur lesquels misera l'Algérie pour booster en amont son développement.
Enfin, le Directeur général de la recherche scientifique au MESRS, pour susciter l'intérêt des médias vers ce domaine décisif pour le développement de notre pays qu'est la recherche scientifique, a annoncé "qu'un chercheur algérien, de l'université de Tlemcen, titulaire d'une dizaine de brevets aux USA, a découvert une réaction chimique qu'on pensait impossible et que son développement pratique allait transformer l'environnement sur la planète". Mais il a refusé d'en dire plus!
D'après nos sources, il s'agirait du Professeur Saïd Bouhalal de l'Université de Sétif (et non pas de Tlemcen, comme l'a indiqué M. Ouarag, peut-être pour brouiller les pistes), qui a découvert un processus inédit de "réversibilité des polymères" qui permettrait, dans sa concrétisation pratique, de recycler les déchets (industriels et ménagers) en produits non-polluants et de protéger ainsi l'environnement. Ce qui serait une première mondiale !
Sur les ondes de la chaine3 de la radio nationale notamment, M. Aourag a fait une sorte de bilan de la recherche scientifique en Algérie, en mettant en relief ses réussites et en pointant du doigt ses faiblesses. L'essentiel de son message est de plaider la cause de la recherche scientifique en général, et surtout le fait qu'elle s'implique davantage dans l'effort de développement de notre pays. Il cite, dans cette optique, plusieurs exemples de succès de la collaboration féconde qui peut exister entre l'Université algérienne et les sphères de l'entreprise et de l'économie.
"La recherche scientifique, révèle M. Aourag, a généré cette année, en fond propre, un chiffre d'affaires de 1,5 milliards de dinars, soit le 1/3 des 4,6 milliards de dinars de son fond de fonctionnement total". Il projette une augmentation de ce chiffre d'affaires, qui est le fruit des idées innovantes des chercheurs algériens, à 10 milliards de dinars à l'horizon 2025.
Parmi les succès de cette recherche scientifique, née dans les laboratoires de l'Université algérienne mais qui a impacté le monde de l'entreprise et de l'économie en réalisant des plus-values, Abdelhafid Aourag, cite l'Ecole polytechnique d'Oran, le Centre de recherche en technologie industrielle (qui emploie quelques 200 personnes),
le Centre de développement des énergies renouvelables (qui a signé des partenariats avec le ministère de la Défense nationale, la gendarmerie nationale, la DGSN et la Sonatrach) ainsi que le Centre de développement des technologies avancées dont la filiale commerciale vient d'être rachetée par Algérie-Telecom pour son fort potentiel d'innovation.
Il signale aussi qu'une "gare intelligente" va être mise en service à Bordj Bou Arreridj grâce à une joint-venture audacieuse entre la SNTF et un laboratoire de recherche algérien. Pour AbdelhafidAourag, l'Etat a consenti beaucoup de moyens pour encourager la recherche scientifique dans notre pays.
"Mais, précise-t-il, on a privilégié le nombre plutôt que le résultat. 25% des laboratoires de recherche vont être dissous pour insuffisance, dont la moitié est issue des sciences humaines et sociales". Il y aura à l'avenir, un nombre de 30 ou 40 laboratoires nationaux, qui bénéficieront des plus grands budgets et des meilleures compétences et sur lesquels misera l'Algérie pour booster en amont son développement.
Enfin, le Directeur général de la recherche scientifique au MESRS, pour susciter l'intérêt des médias vers ce domaine décisif pour le développement de notre pays qu'est la recherche scientifique, a annoncé "qu'un chercheur algérien, de l'université de Tlemcen, titulaire d'une dizaine de brevets aux USA, a découvert une réaction chimique qu'on pensait impossible et que son développement pratique allait transformer l'environnement sur la planète". Mais il a refusé d'en dire plus!
D'après nos sources, il s'agirait du Professeur Saïd Bouhalal de l'Université de Sétif (et non pas de Tlemcen, comme l'a indiqué M. Ouarag, peut-être pour brouiller les pistes), qui a découvert un processus inédit de "réversibilité des polymères" qui permettrait, dans sa concrétisation pratique, de recycler les déchets (industriels et ménagers) en produits non-polluants et de protéger ainsi l'environnement. Ce qui serait une première mondiale !


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