Il semble bien que la France, qui aura longtemps voulu faire jouer à l'Algérie,voire aux pays du Maghreb le rôle de gendarmepour éradiquer les flux migratoires,soit enfin revenue à de meilleurs sentiments. Il semble bien que la France, qui aura longtemps voulu faire jouer à l'Algérie,voire aux pays du Maghreb le rôle de gendarmepour éradiquer les flux migratoires,soit enfin revenue à de meilleurs sentiments. C'est du moins ce que suggèrent les proposde son ministre de l'Intérieur, GérardCollomb dans un entretien accordé àFranceinfo. En effet, ce proche du présidentMacron, directement concerné par le dossier, a déclaré que le Maroc et l'Algériedoivent être aidés dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine.Gérard Collomb constate en effet, et chiffresà l'appui, que les flux sont "préoccupants" notamment sur la route Maroc-Espagne. "Il y a une remontée ces derniersmois, notamment sur la route Maroc- Espagne où le flux est préoccupant avec33.795 arrivants en huit mois, soit une hausse de 120 %", a-t-il précisé Leministrefrançais de l'Intérieur a ainsi révélé queles deux pays, c'est-à-dire l'Algérieet le Maroc "sont prêts à nous aider" sans toutefois préciser comment et par quelsmoyens. "Dans ce sens, les deux pays sont prêts à travailler avec nous (…) mais sécuriserleurs frontières est compliqué et nécessite des financements", a noté GérardCollomb, suggérant ainsi que la France, etsans doute les autres pays européens, mettent les mains à la poche pour assisterfinancièrement à la sécurisation des frontières d'Algérie et du Maroc.I enveutd'autant plus que ces migrants clandestinsqui débarquent en Espagne "remontent directement vers Paris, entraînant uneconcentration de50 % des demandes d'asile sur la plaqueparisienne". C'est pourquoi le premier flic de France recommande aux élusd'agir"comme à Calais, pour éviter d'avoir deszones de fixation". Une mesure pour laquelle, un mécanisme pérenne européen de gestion des migrants doit être mis place, d'après lui afindepouvoir recensés tous les arrivants. C'est du moins ce que suggèrent les proposde son ministre de l'Intérieur, GérardCollomb dans un entretien accordé àFranceinfo. En effet, ce proche du présidentMacron, directement concerné par le dossier, a déclaré que le Maroc et l'Algériedoivent être aidés dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine.Gérard Collomb constate en effet, et chiffresà l'appui, que les flux sont "préoccupants" notamment sur la route Maroc-Espagne. "Il y a une remontée ces derniersmois, notamment sur la route Maroc- Espagne où le flux est préoccupant avec33.795 arrivants en huit mois, soit une hausse de 120 %", a-t-il précisé Leministrefrançais de l'Intérieur a ainsi révélé queles deux pays, c'est-à-dire l'Algérieet le Maroc "sont prêts à nous aider" sans toutefois préciser comment et par quelsmoyens. "Dans ce sens, les deux pays sont prêts à travailler avec nous (…) mais sécuriserleurs frontières est compliqué et nécessite des financements", a noté GérardCollomb, suggérant ainsi que la France, etsans doute les autres pays européens, mettent les mains à la poche pour assisterfinancièrement à la sécurisation des frontières d'Algérie et du Maroc.I enveutd'autant plus que ces migrants clandestinsqui débarquent en Espagne "remontent directement vers Paris, entraînant uneconcentration de50 % des demandes d'asile sur la plaqueparisienne". C'est pourquoi le premier flic de France recommande aux élusd'agir"comme à Calais, pour éviter d'avoir deszones de fixation". Une mesure pour laquelle, un mécanisme pérenne européen de gestion des migrants doit être mis place, d'après lui afindepouvoir recensés tous les arrivants.