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Lamya Matoub, maîtresse en classes et en arts martiaux
Karaté
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2018

Lamya Matoub prépare les Championnats du monde 2018 de karaté, organisésdu 6 au 11 novembre àMadrid. L'Algérienne néeen Franceespèreremporter une nouvellemédaille en Espagne, ellequi a déjà décroché l'oraux Jeux africains 2015,auxJeuxmondiaux 2017 etaux Championnatsd'Afrique 2018, notamment.Rencontre avec une athlète passionnée par son sport et par l'éducation.
Lamya Matoub prépare les Championnats du monde 2018 de karaté, organisésdu 6 au 11 novembre àMadrid. L'Algérienne néeen Franceespèreremporter une nouvellemédaille en Espagne, ellequi a déjà décroché l'oraux Jeux africains 2015,auxJeuxmondiaux 2017 etaux Championnatsd'Afrique 2018, notamment.Rencontre avec une athlète passionnée par son sport et par l'éducation.
Contenu
«Tu as dit ‘bonjour' au monsieur ? », lance Lamya Matoub à un jeune pensionnaire du club de
karaté de Sarcelles qui est passé devant nous sans s'arrêter. « Euh, bonjour », s'approche le gamin,un peu penaud suite àla remarque. Avec Lamya Matoub, professeuredes écoles le jour et championne d'arts martiaux le soir, l'éducationet le sport semblent indissociables.
Une situation sans doutelogique pour celle qui rectifiait les erreurs de son grand frère surles tatamis, dès l'âge de 7 ans. «Je corrigeais mon frère en douce,raconte l'athlète aujourd'huiâgée de 26 ans. Un jour, monentraîneur s'en est rendu compteet il m'a dit : ‘Je n'avais jamais remarqué ce détail-là chez tonfrère ! Bien observé !' »Très vite, celle qui est née et agrandi en région parisienne sedécouvre une passion et du talentpour cet art martial japonais. «J'étais ceinture blanche, maisj'arrivais à battre des ceinturesmarron, assure-t-elle. J'ai tout de suite été très performante ».
« Mais maîtresse, c'est pas possible !nTu fais du karaté ? »
Depuis quelques années, elle tente de transmettre ce savoir aux enfants du club francilien. « Jedonne des cours depuis cinq-sixans. Ça m'aide beaucoup dans lagestion des classes, au travail.Quand on est titulaire-remplaçantecomme moi, c'est très difficile,souligne celle qui changeconstamment d'établissement, augré des absences de collègues.Tous les jours, tu as une nouvelleclasse. Tous les jours, tu teretrouves face à des élèves qui sedisent : ‘C'esttranquille, c'est laremplaçante. On a envie de luifaire la misère.' Il faut donc toutde suite poser un cadre. Et j'arriveà le faire parce que j'ai appris à travailler la gestion d'ungrand groupe, ici, au club ».
Sa deuxième vie sportive finit parailleurs par revenir aux oreillesdes écoliers, de temps en temps. «Parfois, quand j'utilise un ordinateurpour un cours, les élèvestombent sur mon fond d'écran. Ily a une photo de moi en kimonoen train de pousser un gros kiaï[un cri lorsqu'on donne un coup,en karaté, Ndlr]. Les élèves medisent alors : 'Mais maîtresse,c'est toi ? C'est pas possible ! Tufais du karaté, du judo ?' Lesquestions commencent à fuser.Mais jamais je ne m'étends sur mon palmarès ».
Une médaille d'or historique aux Jeux mondiaux
Il y aurait pourtant beaucoup de choses à raconter, entre sesmédailles d'or aux Jeux Africains2015 de Brazzaville et celles auxChampionnats d'Afrique 2018 deKigali. Sans parler du titre décrochéaux Jeux mondiaux 2017 de Wroclaw (Pologne), une grandepremière pour l'Algérie etlekaraté africain dans cette manifestationsportive réservée auxdisciplines non-olympiques. « Je me suis fait une très grosseentorse cinq jours avant, rappellepourtant Lamya Matoub. Monpied est devenu violet dix minutesaprès l'action. Je prenais l'avion deux joursaprès. Impossible demarcher. Je passais mon temps àglacer mon pied, y compris durant le vol. J'ai acheté tout ceque je pouvais pour que leschoses s'améliorent. J'ai eu lachance d'avoir accès à des physiothérapeutesenPologne.
[…]Mais je ne pensais pas que j'allaisréussir à combattre. Je medisais que c'était foutu. Mais j'aidécidé de lâcher les chevaux etd'essayer de tout donner. Et ças'est très bien passé avec cettemédaille d'or inespérée. »Les jours qui suivent ont été unegrande surprise. « Je ne pensaispas qu'il y aurait un tel engouementautour de ma médaille.Même des personnes d'autrespays d'Afrique m'ont envoyé desmessages pour me remercier.C'était dingue ! Et en Algérie,l'accueil auquel j'ai eu le droitétait impressionnant. Même dansmon village, j'ai eu le droit à uneréception incroyable avec plus de5 000 personnes. C'était fou »,s'enthousiasme-t-elle.
Une revanche avec la sélection algérienne
C'est en 2014 que Lamya Matoub a décidé de représenter le paysd'origine de ses parents. « J'ai étéen équipe de France durant toutema jeunesse, explique-t-elle.Mais il y a eu un moment où les sélections n'arrivaient pas, sansaucune raison. Par exemple, jen'ai pas été sélectionnée pour lesChampionnats du monde 2012 àParis. J'en connais maintenantles raisons. Je ne les évoqueraipas, parce que ça ne sert à rien d'en parler. Mais c'était pour toutsauf pour des considérations sportives. Parce qu'en 2012,j'avais tout gagné, notamment lesChampionnats du monde universitaire ». Lassée d'être mise sur la touche,elle finit par tourner les talons,après plusieursmois d'attente.
«J'ai su par la suite qu'ils avaientregretté puisqu'on m'a demandéde revenir en disant que la porten'était pas fermée de leur côté.Mais je leur ai répondu que de mon côté, elle était fermée… » Et lorsqu'on demandeà l'intéresséesi elle n'éprouve pas desregrets, celle-ci rétorque : «Aucun ! Et plus le temps passe, moins j'en ai ! Je pense que jen'aurais jamais eu ce palmarès sij'étais restée. Avec l'Algérie, jen'ai aucune pression. Aucontraire. Je sais qu'ils sont toujoursderrière moi. [...] J'aimebien être sans pression extérieure.Je me mets déjà très bien la pressiontoute seule ».
Gagner une médaille aux Mondiaux 2018
Concernant les Mondiaux 2018, Lamya Matoub nourrit justement de hautes ambitions, après avoir déjà pris part aux éditions 2014 et2016. « Si je me présente à une
compétition, c'est pour la gagner,lâche-t-elle. Je n'y vais pas pourautrechose.Après, peu importe la médaille, je serais contente.Mais je ne me vois pas revenirsans. Ce serait très décevant par rapport à tout le travail fourni ».En revanche, aller aux JO 2020 ne constitue pas une obsession,
loin de là, même si c'est au Japon,la patrie du karaté. « L'olympisme n'a jamais été un rêve pour moi,dans la mesureoù on n'y avait pas droit, souligne-t-elle, faisant référence à la récente intégrationde son sport au programme olympique.
Mais maintenant que c'estpossible, je me dis ‘pourquoi pas? »La championne ne peut toutefoispas disputer toutes les
compétitions qualificatives pour Tokyo, àcause de son travail, et ce malgréune inspectrice compréhensive. «Je ferai tout mon possible pourme qualifier, promet Lamya Matoub.
Et puis les compétitionsolympiques, comme les Jeux Africains ou les Jeux mondiauxme réussissent bien. Après, cesont des compétitions durant lesquelles il faut être très stratège.Et c'est une de mes qualités. Jeme dis donc que c'est une compétitionfaite pour moi », s'amuse-telle.Par contre, les Jeux olympiques àParis, elle n'y pense pas le moinsdu monde. « En 2024, j'espèreque je serai déjà avec ma petitefamille et que le karaté, ce sera juste pour entraîner les enfants »,conclut-elle.
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«Tu as dit ‘bonjour' au monsieur ? », lance Lamya Matoub à un jeune pensionnaire du club de
karaté de Sarcelles qui est passé devant nous sans s'arrêter. « Euh, bonjour », s'approche le gamin,un peu penaud suite àla remarque. Avec Lamya Matoub, professeuredes écoles le jour et championne d'arts martiaux le soir, l'éducationet le sport semblent indissociables.
Une situation sans doutelogique pour celle qui rectifiait les erreurs de son grand frère surles tatamis, dès l'âge de 7 ans. «Je corrigeais mon frère en douce,raconte l'athlète aujourd'huiâgée de 26 ans. Un jour, monentraîneur s'en est rendu compteet il m'a dit : ‘Je n'avais jamais remarqué ce détail-là chez tonfrère ! Bien observé !' »Très vite, celle qui est née et agrandi en région parisienne sedécouvre une passion et du talentpour cet art martial japonais. «J'étais ceinture blanche, maisj'arrivais à battre des ceinturesmarron, assure-t-elle. J'ai tout de suite été très performante ».
« Mais maîtresse, c'est pas possible !nTu fais du karaté ? »
Depuis quelques années, elle tente de transmettre ce savoir aux enfants du club francilien. « Jedonne des cours depuis cinq-sixans. Ça m'aide beaucoup dans lagestion des classes, au travail.Quand on est titulaire-remplaçantecomme moi, c'est très difficile,souligne celle qui changeconstamment d'établissement, augré des absences de collègues.Tous les jours, tu as une nouvelleclasse. Tous les jours, tu teretrouves face à des élèves qui sedisent : ‘C'esttranquille, c'est laremplaçante. On a envie de luifaire la misère.' Il faut donc toutde suite poser un cadre. Et j'arriveà le faire parce que j'ai appris à travailler la gestion d'ungrand groupe, ici, au club ».
Sa deuxième vie sportive finit parailleurs par revenir aux oreillesdes écoliers, de temps en temps. «Parfois, quand j'utilise un ordinateurpour un cours, les élèvestombent sur mon fond d'écran. Ily a une photo de moi en kimonoen train de pousser un gros kiaï[un cri lorsqu'on donne un coup,en karaté, Ndlr]. Les élèves medisent alors : 'Mais maîtresse,c'est toi ? C'est pas possible ! Tufais du karaté, du judo ?' Lesquestions commencent à fuser.Mais jamais je ne m'étends sur mon palmarès ».
Une médaille d'or historique aux Jeux mondiaux
Il y aurait pourtant beaucoup de choses à raconter, entre sesmédailles d'or aux Jeux Africains2015 de Brazzaville et celles auxChampionnats d'Afrique 2018 deKigali. Sans parler du titre décrochéaux Jeux mondiaux 2017 de Wroclaw (Pologne), une grandepremière pour l'Algérie etlekaraté africain dans cette manifestationsportive réservée auxdisciplines non-olympiques. « Je me suis fait une très grosseentorse cinq jours avant, rappellepourtant Lamya Matoub. Monpied est devenu violet dix minutesaprès l'action. Je prenais l'avion deux joursaprès. Impossible demarcher. Je passais mon temps àglacer mon pied, y compris durant le vol. J'ai acheté tout ceque je pouvais pour que leschoses s'améliorent. J'ai eu lachance d'avoir accès à des physiothérapeutesenPologne.
[…]Mais je ne pensais pas que j'allaisréussir à combattre. Je medisais que c'était foutu. Mais j'aidécidé de lâcher les chevaux etd'essayer de tout donner. Et ças'est très bien passé avec cettemédaille d'or inespérée. »Les jours qui suivent ont été unegrande surprise. « Je ne pensaispas qu'il y aurait un tel engouementautour de ma médaille.Même des personnes d'autrespays d'Afrique m'ont envoyé desmessages pour me remercier.C'était dingue ! Et en Algérie,l'accueil auquel j'ai eu le droitétait impressionnant. Même dansmon village, j'ai eu le droit à uneréception incroyable avec plus de5 000 personnes. C'était fou »,s'enthousiasme-t-elle.
Une revanche avec la sélection algérienne
C'est en 2014 que Lamya Matoub a décidé de représenter le paysd'origine de ses parents. « J'ai étéen équipe de France durant toutema jeunesse, explique-t-elle.Mais il y a eu un moment où les sélections n'arrivaient pas, sansaucune raison. Par exemple, jen'ai pas été sélectionnée pour lesChampionnats du monde 2012 àParis. J'en connais maintenantles raisons. Je ne les évoqueraipas, parce que ça ne sert à rien d'en parler. Mais c'était pour toutsauf pour des considérations sportives. Parce qu'en 2012,j'avais tout gagné, notamment lesChampionnats du monde universitaire ». Lassée d'être mise sur la touche,elle finit par tourner les talons,après plusieursmois d'attente.
«J'ai su par la suite qu'ils avaientregretté puisqu'on m'a demandéde revenir en disant que la porten'était pas fermée de leur côté.Mais je leur ai répondu que de mon côté, elle était fermée… » Et lorsqu'on demandeà l'intéresséesi elle n'éprouve pas desregrets, celle-ci rétorque : «Aucun ! Et plus le temps passe, moins j'en ai ! Je pense que jen'aurais jamais eu ce palmarès sij'étais restée. Avec l'Algérie, jen'ai aucune pression. Aucontraire. Je sais qu'ils sont toujoursderrière moi. [...] J'aimebien être sans pression extérieure.Je me mets déjà très bien la pressiontoute seule ».
Gagner une médaille aux Mondiaux 2018
Concernant les Mondiaux 2018, Lamya Matoub nourrit justement de hautes ambitions, après avoir déjà pris part aux éditions 2014 et2016. « Si je me présente à une
compétition, c'est pour la gagner,lâche-t-elle. Je n'y vais pas pourautrechose.Après, peu importe la médaille, je serais contente.Mais je ne me vois pas revenirsans. Ce serait très décevant par rapport à tout le travail fourni ».En revanche, aller aux JO 2020 ne constitue pas une obsession,
loin de là, même si c'est au Japon,la patrie du karaté. « L'olympisme n'a jamais été un rêve pour moi,dans la mesureoù on n'y avait pas droit, souligne-t-elle, faisant référence à la récente intégrationde son sport au programme olympique.
Mais maintenant que c'estpossible, je me dis ‘pourquoi pas? »La championne ne peut toutefoispas disputer toutes les
compétitions qualificatives pour Tokyo, àcause de son travail, et ce malgréune inspectrice compréhensive. «Je ferai tout mon possible pourme qualifier, promet Lamya Matoub.
Et puis les compétitionsolympiques, comme les Jeux Africains ou les Jeux mondiauxme réussissent bien. Après, cesont des compétitions durant lesquelles il faut être très stratège.Et c'est une de mes qualités. Jeme dis donc que c'est une compétitionfaite pour moi », s'amuse-telle.Par contre, les Jeux olympiques àParis, elle n'y pense pas le moinsdu monde. « En 2024, j'espèreque je serai déjà avec ma petitefamille et que le karaté, ce sera juste pour entraîner les enfants »,conclut-elle.


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