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Les magistrats décidés à poursuivre la grève
Rassemblement devant la cour suprême
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 11 - 2019

Plusieurs centaines de magistrats se sont rassemblés, avant-hier jeudi, devant la Cour suprême, pour contester le mouvement dans le rang de la magistrature, opéré la semaine dernière par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati.
Plusieurs centaines de magistrats se sont rassemblés, avant-hier jeudi, devant la Cour suprême, pour contester le mouvement dans le rang de la magistrature, opéré la semaine dernière par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati.
Les contestataires, qui ont répondu à l'appel au rassemblement par le Syndicat national des magistrats (SNM), estiment que ce changement, qui a touché 2.998 magistrats sur tout le territoire national, n'a pas été validé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Les magistrats présents à ce sit-in fustigent le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, qui, selon eux, "a commis une faute grave, qui condamne la liberté de la justice et participe à faire perdurer la corruption dans l'appareil judiciaire".
Les magistrats ont une nouvelle fois affirmé, que le CSM n'a jamais validé l'opération contestée: "Nous sommes contre ce mouvement et nous ne l'avons jamais validé", dénonce une magistrate.Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issaad Mabrouk, a déclaré lors de ce rassemblement, que des "solutions radicales" s'imposent d'ellesmêmes,si aucun champ pour le dialogue avec la tutelle n'est ouvert. Et devant la Cour suprême, les magistrats ont scandé: "Justice libre et indépendante". Les magistrats sont, pour rappel, en grève illimitée depuis dimanche dernier, pour revendiquer le droit d'exercer leur métier "sans pression" et de pouvoir appliquer les "textes de loi", sans interférence. Dans une déclaration à la presse, Yessad Mabrouk a démenti l'existence d' instruction aux magistrats pour emprisonner les manifestants du Hirak.
"Ce sont des ragots, j'ai posé la question à plusieurs collègues, j'ai fait mon enquête, aucun d'eux ne m'a parlé de l'existence de cette instruction", affirme til, dans ce qui semble être un démenti implicite à certaines versions, selon lesquelles des magistrats auraient prononcé des mises en détention provisoire contre des manifestants du Hirak, sur instruction du ministre de la Justice. S'agissant de la grève des magistrats, objet du rassemblement, Yessad Mabrouk est formel : "Hors de question de faire marche arrière", dit-il, ajoutant que "c'est la situation des magistrats qui justifie le recours à des mesures radicales". " Et de profiter pour en boucher un coin au ministre de la Justice, en affirmant que le Syndicat "s'est trouvé devant un partenairesourd qui ne veut entendre que son point de vue, sans celui des autres".
Les contestataires, qui ont répondu à l'appel au rassemblement par le Syndicat national des magistrats (SNM), estiment que ce changement, qui a touché 2.998 magistrats sur tout le territoire national, n'a pas été validé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Les magistrats présents à ce sit-in fustigent le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, qui, selon eux, "a commis une faute grave, qui condamne la liberté de la justice et participe à faire perdurer la corruption dans l'appareil judiciaire".
Les magistrats ont une nouvelle fois affirmé, que le CSM n'a jamais validé l'opération contestée: "Nous sommes contre ce mouvement et nous ne l'avons jamais validé", dénonce une magistrate.Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issaad Mabrouk, a déclaré lors de ce rassemblement, que des "solutions radicales" s'imposent d'ellesmêmes,si aucun champ pour le dialogue avec la tutelle n'est ouvert. Et devant la Cour suprême, les magistrats ont scandé: "Justice libre et indépendante". Les magistrats sont, pour rappel, en grève illimitée depuis dimanche dernier, pour revendiquer le droit d'exercer leur métier "sans pression" et de pouvoir appliquer les "textes de loi", sans interférence. Dans une déclaration à la presse, Yessad Mabrouk a démenti l'existence d' instruction aux magistrats pour emprisonner les manifestants du Hirak.
"Ce sont des ragots, j'ai posé la question à plusieurs collègues, j'ai fait mon enquête, aucun d'eux ne m'a parlé de l'existence de cette instruction", affirme til, dans ce qui semble être un démenti implicite à certaines versions, selon lesquelles des magistrats auraient prononcé des mises en détention provisoire contre des manifestants du Hirak, sur instruction du ministre de la Justice. S'agissant de la grève des magistrats, objet du rassemblement, Yessad Mabrouk est formel : "Hors de question de faire marche arrière", dit-il, ajoutant que "c'est la situation des magistrats qui justifie le recours à des mesures radicales". " Et de profiter pour en boucher un coin au ministre de la Justice, en affirmant que le Syndicat "s'est trouvé devant un partenairesourd qui ne veut entendre que son point de vue, sans celui des autres".


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