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Comment réduire la facture énergétique ?
Un programme national en cours
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 12 - 2019

L'Algérie déploie ses efforts pour son programme d'efficacité énergétique, depuis des années. Les nouvelles mesures vont toucher les industriels qui souhaitent économiser leurs dépenses en énergie, en les épargnant des tarifs qui vont s'annoncer plus chers dans les années à venir.
L'Algérie déploie ses efforts pour son programme d'efficacité énergétique, depuis des années. Les nouvelles mesures vont toucher les industriels qui souhaitent économiser leurs dépenses en énergie, en les épargnant des tarifs qui vont s'annoncer plus chers dans les années à venir.
C'est dans ce cadre, que le séminaire na été organisé jeudi dernier à l'hôtel El Aurassi, par l'Agence pour la promotion et la rationalisation del'utilisation de l'énergie, avec un panel d'experts nationaux et étrangers. Le DG de l'Aprue, Mohamed Bouzriba, a d'embléesitué les enjeux du programme d'efficacité énergétique, en tablant sur "la transition énergétique, dont l'Algérie souhaite la développer". Il faut savoir que les industriels algériens restent de gros consommateursénergie,
avec 80%, et les 20% restants sont consommés par les PME. Dans les indices communiqués par les experts de cette agence, il s'avère que "la consommation de l'électricité est de 39%, surtout par les cimenteries, le secteur de la construction,verres et céramique". En tout,l'industrie locale consomme prés de 42% de l'énergie, ce qui la place comme un secteur énergétivore, et qui se répercute fatalement sur ces dépenses. Pour Kamel Dali, directeur des projets à l'Aprue, "il est fondamental de s'inscrire dans la sobriété énergétique, à travers la maitrise de l'efficacité de l'énergie, dont la loi le consacre depuis 2006".
Pour ce faire, la recommandation de l'agence est "dans l'audit obligatoire de la consommation de l'énergie, par les grands groupes industriels". Jusque-là, il y a eu prés de 200 audits concernant 700 grandes entreprises qui ont respecté les règles sur la maîtrise énergétique. "Il est maintenant obligatoire pour toute entreprise industrielle", précise-t-il. En termes clairs, si les grands groupes réduisent leurs dépenses en énergie, cela peut se traduire par une "diminution des gaz à effets de serre, responsables en grande partie de la pollution de l'environnement". L'Algérie, rappelle-t-on, est signataire de plusieurs accords internationaux.
L'électricité plus chère que le gaz
Le plan de bataille concocté par l'Aprue, se décline en deux parties. Le premier vise les gros consommateurs et le deuxième s'adresse aux particuliers. Pour ce qui est de la grande consommation en énergie, les dépenses sont faramineuses. M.Dali souligne que "l'énergie électrique coûte 10 fois plus chère que le gaz naturel". De là, il est impératif de réduire cette facture, qui coûte beaucoup aux ressources de l'Etat. nLes experts algériens avertissent, que "si l'on optera demain, sur un ajustement tarifaire, la plupart des entreprises seront en faillite". Pour éviter l'augmentation des tarifs sur la consommation en énergie, et surtout en électricité, une nouvelle approche consiste d'abord à "adhérer par un accord volontaire à la démarche de réduction de la consommation énergétique". L'Algérie aura à gagner, selon
Ayoub Baba, responsable des programmes de l'énergie au niveau du monde arabe. "C'est gagner d'abord en efficacité et maitriser ces dépenses plus tard". Comme le signale l'expert tunisien, Mohamed Ali Safi, "la Tunisie à gagné la 17e place parmi 32 pays, grâce à un programme qui a permis de développer la maitrise énergétique"et de là "à résorber les pertes en énergie, dont 70% ne pouvaient pas être récupérer"
C'est dans ce cadre, que le séminaire na été organisé jeudi dernier à l'hôtel El Aurassi, par l'Agence pour la promotion et la rationalisation del'utilisation de l'énergie, avec un panel d'experts nationaux et étrangers. Le DG de l'Aprue, Mohamed Bouzriba, a d'embléesitué les enjeux du programme d'efficacité énergétique, en tablant sur "la transition énergétique, dont l'Algérie souhaite la développer". Il faut savoir que les industriels algériens restent de gros consommateursénergie,
avec 80%, et les 20% restants sont consommés par les PME. Dans les indices communiqués par les experts de cette agence, il s'avère que "la consommation de l'électricité est de 39%, surtout par les cimenteries, le secteur de la construction,verres et céramique". En tout,l'industrie locale consomme prés de 42% de l'énergie, ce qui la place comme un secteur énergétivore, et qui se répercute fatalement sur ces dépenses. Pour Kamel Dali, directeur des projets à l'Aprue, "il est fondamental de s'inscrire dans la sobriété énergétique, à travers la maitrise de l'efficacité de l'énergie, dont la loi le consacre depuis 2006".
Pour ce faire, la recommandation de l'agence est "dans l'audit obligatoire de la consommation de l'énergie, par les grands groupes industriels". Jusque-là, il y a eu prés de 200 audits concernant 700 grandes entreprises qui ont respecté les règles sur la maîtrise énergétique. "Il est maintenant obligatoire pour toute entreprise industrielle", précise-t-il. En termes clairs, si les grands groupes réduisent leurs dépenses en énergie, cela peut se traduire par une "diminution des gaz à effets de serre, responsables en grande partie de la pollution de l'environnement". L'Algérie, rappelle-t-on, est signataire de plusieurs accords internationaux.
L'électricité plus chère que le gaz
Le plan de bataille concocté par l'Aprue, se décline en deux parties. Le premier vise les gros consommateurs et le deuxième s'adresse aux particuliers. Pour ce qui est de la grande consommation en énergie, les dépenses sont faramineuses. M.Dali souligne que "l'énergie électrique coûte 10 fois plus chère que le gaz naturel". De là, il est impératif de réduire cette facture, qui coûte beaucoup aux ressources de l'Etat. nLes experts algériens avertissent, que "si l'on optera demain, sur un ajustement tarifaire, la plupart des entreprises seront en faillite". Pour éviter l'augmentation des tarifs sur la consommation en énergie, et surtout en électricité, une nouvelle approche consiste d'abord à "adhérer par un accord volontaire à la démarche de réduction de la consommation énergétique". L'Algérie aura à gagner, selon
Ayoub Baba, responsable des programmes de l'énergie au niveau du monde arabe. "C'est gagner d'abord en efficacité et maitriser ces dépenses plus tard". Comme le signale l'expert tunisien, Mohamed Ali Safi, "la Tunisie à gagné la 17e place parmi 32 pays, grâce à un programme qui a permis de développer la maitrise énergétique"et de là "à résorber les pertes en énergie, dont 70% ne pouvaient pas être récupérer"


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