C'est un constat glaçant que le député de l'émigration, Noureddine Belmeddhah, dresse sur la situation d'Air Algérie, dans une lettre adressée au président de la République, publiée dimanche sur sa page Facebook. C'est un constat glaçant que le député de l'émigration, Noureddine Belmeddhah, dresse sur la situation d'Air Algérie, dans une lettre adressée au président de la République, publiée dimanche sur sa page Facebook. Le député, sans étiquette politique, commence sa lettre par se "féliciter" de l'intérêt que porte le président de la République à la communauté nationale à l'étranger, en évoquant, lors de sa première prestation médiatique, ses préoccupations. A la tête de ses préoccupations que les membres de la communauté lui exposent régulièrement, "la cherté des billets d'Air Algérie, les retards et les vols de bagages", écrit le député qui n'y va pas avec le dos dela cuillère pour dire que "notre communauté est victime du terrorisme d'Air Algérie, cette compagnie que nous voulons prospère, pionnière, mais pas au détriment du Trésor public et de l'argent de notre communauté". Et le député d'accuser en soulignant, que "la compagnie se comporte comme si elle est au-dessus des lois de la République, au-dessus de tout contrôle, comme s'il s'agit d'un émirat autonome dans une République, ses dépenses sont supérieurs à ses revenus, ses prestations sont médiocres et ses tarifs démentiels et ses promotions ne bénéficient qu'aux proches des responsables".A titre d'exemple, pour illustrer "la gabegie" qu'il pointe dans sa lettre, Noureddine Belmeddah se demande : "Est-il pensablenque le Trésor public et notre communauté assument les dépenses en téléphone portables des cadres, dont le montant dépasse mensuellement 100 millions ? Est-il pensable, que des représentants de cette entreprise touchent des salaires faramineux, alors qu'ils ne sont pas capables d'émettre un billet et, pour cacher leur incompétence, ils sous- traitent la prestation avec des entreprises étrangères, contre une marge de 20% répercutée sur le prix du billet?" Belmeddah en rajoute une autre couche, en se demandant aussi "pourquoi le Trésor public dépense des sommes inimaginables, pour la location des locaux dans des grandes capitales, juste par souci de prestige, alors que les grandes compagnies internationales ont opté depuis longtemps, pour des bureaux électroniques ou des plateformes de réservation par téléphone". Pour toutes ces raisons et d'autres, qu'il a listées dans sa longue lettre, le député de l'émigration demande au président de la République, d'engager une révolution dans la gouvernance d'Air Algérie, en mettant tout "sens- dessus-dessous", pour en faire "une entreprise économique rentable, qui apporte une plus-value au pays, au lieu de grever son budget et d'empêcher notre communauté et ses enfants de visiter notre pays". Tebboune s'entretient avec Kais Saïed Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est entretenu, hier à Alger, en tête-à-tête avec son homologue tunisien, Kaïs Saïed, qui effectue une visite d'Etat en Algérie. Le Président tunisien est arrivé dans la matinée en Algérie, pour une visite d'Etat, à l'invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de cette visite, les deux chefs d'Etat auront des entretiens sur les voies et moyens de coopération entre les deux pays frères, et évoqueront les situations, internationale et régionale, particulièrement en Libye et en Palestine occupée. R. N. Le député, sans étiquette politique, commence sa lettre par se "féliciter" de l'intérêt que porte le président de la République à la communauté nationale à l'étranger, en évoquant, lors de sa première prestation médiatique, ses préoccupations. A la tête de ses préoccupations que les membres de la communauté lui exposent régulièrement, "la cherté des billets d'Air Algérie, les retards et les vols de bagages", écrit le député qui n'y va pas avec le dos dela cuillère pour dire que "notre communauté est victime du terrorisme d'Air Algérie, cette compagnie que nous voulons prospère, pionnière, mais pas au détriment du Trésor public et de l'argent de notre communauté". Et le député d'accuser en soulignant, que "la compagnie se comporte comme si elle est au-dessus des lois de la République, au-dessus de tout contrôle, comme s'il s'agit d'un émirat autonome dans une République, ses dépenses sont supérieurs à ses revenus, ses prestations sont médiocres et ses tarifs démentiels et ses promotions ne bénéficient qu'aux proches des responsables".A titre d'exemple, pour illustrer "la gabegie" qu'il pointe dans sa lettre, Noureddine Belmeddah se demande : "Est-il pensablenque le Trésor public et notre communauté assument les dépenses en téléphone portables des cadres, dont le montant dépasse mensuellement 100 millions ? Est-il pensable, que des représentants de cette entreprise touchent des salaires faramineux, alors qu'ils ne sont pas capables d'émettre un billet et, pour cacher leur incompétence, ils sous- traitent la prestation avec des entreprises étrangères, contre une marge de 20% répercutée sur le prix du billet?" Belmeddah en rajoute une autre couche, en se demandant aussi "pourquoi le Trésor public dépense des sommes inimaginables, pour la location des locaux dans des grandes capitales, juste par souci de prestige, alors que les grandes compagnies internationales ont opté depuis longtemps, pour des bureaux électroniques ou des plateformes de réservation par téléphone". Pour toutes ces raisons et d'autres, qu'il a listées dans sa longue lettre, le député de l'émigration demande au président de la République, d'engager une révolution dans la gouvernance d'Air Algérie, en mettant tout "sens- dessus-dessous", pour en faire "une entreprise économique rentable, qui apporte une plus-value au pays, au lieu de grever son budget et d'empêcher notre communauté et ses enfants de visiter notre pays". Tebboune s'entretient avec Kais Saïed Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, s'est entretenu, hier à Alger, en tête-à-tête avec son homologue tunisien, Kaïs Saïed, qui effectue une visite d'Etat en Algérie. Le Président tunisien est arrivé dans la matinée en Algérie, pour une visite d'Etat, à l'invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Lors de cette visite, les deux chefs d'Etat auront des entretiens sur les voies et moyens de coopération entre les deux pays frères, et évoqueront les situations, internationale et régionale, particulièrement en Libye et en Palestine occupée. R. N.