Le Premier ministre portugais José Socrates a prôné au Ghana un «nouveau partenariat» entre l'Afrique et l'Europe devant le sommet de l'Union africaine (UA), alors que le Libyen Mouammar Kadhafi a poussé jusqu'au dernier moment son idée d'"Etats-Unis d'Afrique". Mouammar Kadhafi a proposé la constitution d'un gouvernement africain de 15 ministres dès le 1er janvier prochain. Alors que les chefs d'Etat et de gouvernement du continent ont planché pendant deux jours sur l'évolution de leur organisation, l'Union européenne s'est invitée au sommet avec José Socrates et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, pour relancer le dialogue entre les deux continents. M. Socrates, dont le pays a pris dimanche la présidence tournante de l'UE, a affirmé que le deuxième sommet UE-Afrique des 8 et 9 décembre à Lisbonne devra «lancer un nouveau partenariat» entre l'UE et l'Afrique pour «renforcer le respect des droits de l'Homme, le combat contre la pauvreté et une meilleure gestion des flux migratoires». De son côté, M. Barroso a souhaité que les sommets UE-UA soient institutionnalisés et se tiennent «tous les deux ans, en alternance sur chacun des continents». Il a également plaidé pour que la relation entre les deux Unions ne soit pas seulement «une relation entre bailleurs de fonds et receveurs de l'aide». Le sommet de Lisbonne est très attendu après l'échec ces dernières années de l'UE et de l'Afrique à organiser une deuxième rencontre, du fait de divergences entre certains pays africains et européens, notamment le Royaume Uni, sur la participation du président zimbabwéen Robert Mugabe. Le Premier ministre portugais José Socrates a prôné au Ghana un «nouveau partenariat» entre l'Afrique et l'Europe devant le sommet de l'Union africaine (UA), alors que le Libyen Mouammar Kadhafi a poussé jusqu'au dernier moment son idée d'"Etats-Unis d'Afrique". Mouammar Kadhafi a proposé la constitution d'un gouvernement africain de 15 ministres dès le 1er janvier prochain. Alors que les chefs d'Etat et de gouvernement du continent ont planché pendant deux jours sur l'évolution de leur organisation, l'Union européenne s'est invitée au sommet avec José Socrates et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, pour relancer le dialogue entre les deux continents. M. Socrates, dont le pays a pris dimanche la présidence tournante de l'UE, a affirmé que le deuxième sommet UE-Afrique des 8 et 9 décembre à Lisbonne devra «lancer un nouveau partenariat» entre l'UE et l'Afrique pour «renforcer le respect des droits de l'Homme, le combat contre la pauvreté et une meilleure gestion des flux migratoires». De son côté, M. Barroso a souhaité que les sommets UE-UA soient institutionnalisés et se tiennent «tous les deux ans, en alternance sur chacun des continents». Il a également plaidé pour que la relation entre les deux Unions ne soit pas seulement «une relation entre bailleurs de fonds et receveurs de l'aide». Le sommet de Lisbonne est très attendu après l'échec ces dernières années de l'UE et de l'Afrique à organiser une deuxième rencontre, du fait de divergences entre certains pays africains et européens, notamment le Royaume Uni, sur la participation du président zimbabwéen Robert Mugabe.