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Rebrab soulève encore le problème de la TVA
Produits de première nécessité
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 07 - 2007

«Nous revendiquons une suppression ou du moins une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliquée sur les produits de première nécessité qui représentent 60% à 70% du panier des ménages algériens dont les revenus sont relativement limités.» C'est ce qu'a indiqué, hier, M. Isaad Rebrab, président-directeur général du groupe Cevital, dans une intervention à la radio. Selon lui, la TVA appliquée sur les produits de première nécessité dont les prix ne cessent d'augmenter, favorise l'inflation et dégrade le pouvoir d'achat du citoyen algérien.
En dehors de la semoule, la farine, le pain et le lait, tous les autres produits en Algérie sont soumis à la TVA avec un taux de 7% pour quelques-uns et 17% pour la plupart d'entre eux. Cette taxe est considérée comme excessive par les consommateurs, particulièrement les nécessiteux. En effet, ce sont ces consommateurs qui la payent et la versent au Trésor puisque les producteurs la récupèrent en l'incluant dans les prix de leurs marchandises. Dans ce contexte, le P-DG de Cevital estime que la TVA doit être appliquée sur les produits de luxe et qu'en plus des produits cités ci-dessus, les huiles végétales, le sucre, l'eau minérale, le thé et le café ne doivent pas être soumis à cette taxe.
A propos de la cherté de ces produits essentiels en Algérie, Rebrab estime que c'est la TVA qui les renchérit. Pour illustrer son propos, il cite le prix du sucre en Tunisie et au Maroc comparativement à l'Algérie.
Le sucre est cédé en hors taxes à 41.86 dinars/kg dans notre pays, l'équivalent de 42.67 dinars/kg en Tunisie et 42.50 dinars/kg au Maroc. Il est donc en hors taxes inférieur en Algérie par rapport à ces deux pays. Cependant, avec la TVA, le prix du kilo de sucre en Algérie est amené à 49 dinars toutes taxes comprises (TTC), alors qu'en Tunisie il reste le même puisque la TVA appliquée sur le sucre est de 0%. Au Maroc, ce prix est ramené à l'équivalant de 45.5 dinars TTC après être assujetti à une TVA de 7%.
Dans ce sens, M. Rebrab juge que seuls les pouvoirs publics sont capables d'améliorer le pouvoir d'achat de la masse populaire. «Seul le gouvernement peut influer sur les prix de ces aliments de base en les exonérant de TVA ou en fixant celle-ci à 7% au lieu de 17%, comme c'était le cas pour l'huile d'olive, l'année dernière», ajoute-il.
Concernant les pertes que l'Etat pourrait enregistrer dans le cas où la TVA est annulée sur ces produits, le patron de Cevital considère que cela ne doit pas poser problème dans un pays qui ne connaît pas de soucis financiers comme le nôtre. Selon lui, le manque ne sera pas conséquent, surtout que l'Etat a le pouvoir de répercuter cette taxe sur d'autres produits de luxe, afin de taxer les personnes ayant un pouvoir d'achat relativement supérieur par rapport à ceux dont les revenus sont très limités.
Quant aux augmentations de prix qu'ont connues le sucre et les huiles végétales sur le marché national ces derniers temps, M. Rebrab rappelle que certaines huiles sont destinées à la production de biodiesel et que le blé, le maïs et le sucre sont transformés en éthanol pour l'utilisation de biocarburants, ce qui a eu pour conséquence des augmentations dépassant les 50% sur le marché
boursier mondial. Cela justifie, selon lui, la flambée de leurs prix dans notre pays sachant que nous dépendons directement de ce marché.
«Nous revendiquons une suppression ou du moins une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliquée sur les produits de première nécessité qui représentent 60% à 70% du panier des ménages algériens dont les revenus sont relativement limités.» C'est ce qu'a indiqué, hier, M. Isaad Rebrab, président-directeur général du groupe Cevital, dans une intervention à la radio. Selon lui, la TVA appliquée sur les produits de première nécessité dont les prix ne cessent d'augmenter, favorise l'inflation et dégrade le pouvoir d'achat du citoyen algérien.
En dehors de la semoule, la farine, le pain et le lait, tous les autres produits en Algérie sont soumis à la TVA avec un taux de 7% pour quelques-uns et 17% pour la plupart d'entre eux. Cette taxe est considérée comme excessive par les consommateurs, particulièrement les nécessiteux. En effet, ce sont ces consommateurs qui la payent et la versent au Trésor puisque les producteurs la récupèrent en l'incluant dans les prix de leurs marchandises. Dans ce contexte, le P-DG de Cevital estime que la TVA doit être appliquée sur les produits de luxe et qu'en plus des produits cités ci-dessus, les huiles végétales, le sucre, l'eau minérale, le thé et le café ne doivent pas être soumis à cette taxe.
A propos de la cherté de ces produits essentiels en Algérie, Rebrab estime que c'est la TVA qui les renchérit. Pour illustrer son propos, il cite le prix du sucre en Tunisie et au Maroc comparativement à l'Algérie.
Le sucre est cédé en hors taxes à 41.86 dinars/kg dans notre pays, l'équivalent de 42.67 dinars/kg en Tunisie et 42.50 dinars/kg au Maroc. Il est donc en hors taxes inférieur en Algérie par rapport à ces deux pays. Cependant, avec la TVA, le prix du kilo de sucre en Algérie est amené à 49 dinars toutes taxes comprises (TTC), alors qu'en Tunisie il reste le même puisque la TVA appliquée sur le sucre est de 0%. Au Maroc, ce prix est ramené à l'équivalant de 45.5 dinars TTC après être assujetti à une TVA de 7%.
Dans ce sens, M. Rebrab juge que seuls les pouvoirs publics sont capables d'améliorer le pouvoir d'achat de la masse populaire. «Seul le gouvernement peut influer sur les prix de ces aliments de base en les exonérant de TVA ou en fixant celle-ci à 7% au lieu de 17%, comme c'était le cas pour l'huile d'olive, l'année dernière», ajoute-il.
Concernant les pertes que l'Etat pourrait enregistrer dans le cas où la TVA est annulée sur ces produits, le patron de Cevital considère que cela ne doit pas poser problème dans un pays qui ne connaît pas de soucis financiers comme le nôtre. Selon lui, le manque ne sera pas conséquent, surtout que l'Etat a le pouvoir de répercuter cette taxe sur d'autres produits de luxe, afin de taxer les personnes ayant un pouvoir d'achat relativement supérieur par rapport à ceux dont les revenus sont très limités.
Quant aux augmentations de prix qu'ont connues le sucre et les huiles végétales sur le marché national ces derniers temps, M. Rebrab rappelle que certaines huiles sont destinées à la production de biodiesel et que le blé, le maïs et le sucre sont transformés en éthanol pour l'utilisation de biocarburants, ce qui a eu pour conséquence des augmentations dépassant les 50% sur le marché
boursier mondial. Cela justifie, selon lui, la flambée de leurs prix dans notre pays sachant que nous dépendons directement de ce marché.


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