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Le Japon lance une étude sur ses "réfugiés des cybercafés"
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 08 - 2007

Le gouvernement japonais a lancé hier une enquête officielle sur le phénomène des jeunes qui, souvent trop démunis pour louer un appartement, élisent domicile en permanence dans des cybercafés ouverts 24 heures sur 24. Les médias japonais attirent l'attention depuis plusieurs mois sur ce problème, qui touche en particulier des jeunes travailleurs précaires ne gagnant pas assez d'argent pour se loger à Tokyo et dans les autres mégalopoles aux loyers élevés. Omniprésents dans les villes de l'Archipel, les cybercafés sont souvent équipés non seulement d'ordinateurs reliés à internet mais aussi de sofas, de distributeurs de boissons et de stocks de bandes dessinées. On peut parfois y prendre des repas, et même des douches, et y acheter des sous-vêtements. Un séjour de cinq heures dans un cybercafé de ce type à Tokyo coûte environ 3.000 yens (20 euros), un repas compris. A l'origine, ces commodités étaient destinées aux employés de bureau désireux de se reposer quelques heures ou aux banlieusards coincés pour la nuit après avoir raté leur dernier train. L'enquête du ministère du Travail, de la Santé et des Affaires sociales, dont les résultats seront connus à la fin de l'année, vise à évaluer le nombre de ces "réfugiés des cybercafés", à connaître plus précisément leur mode de vie et à proposer des solutions au problème. En collaboration avec des ONG anti-pauvreté, les enquêteurs visiteront 3.000 cybercafés à travers le pays et y interrogeront les clients et les employés. Les Japonais sont nombreux à se plaindre des disparités sociales croissantes dans un pays se flattant de sa tradition égalitariste.
Le gouvernement japonais a lancé hier une enquête officielle sur le phénomène des jeunes qui, souvent trop démunis pour louer un appartement, élisent domicile en permanence dans des cybercafés ouverts 24 heures sur 24. Les médias japonais attirent l'attention depuis plusieurs mois sur ce problème, qui touche en particulier des jeunes travailleurs précaires ne gagnant pas assez d'argent pour se loger à Tokyo et dans les autres mégalopoles aux loyers élevés. Omniprésents dans les villes de l'Archipel, les cybercafés sont souvent équipés non seulement d'ordinateurs reliés à internet mais aussi de sofas, de distributeurs de boissons et de stocks de bandes dessinées. On peut parfois y prendre des repas, et même des douches, et y acheter des sous-vêtements. Un séjour de cinq heures dans un cybercafé de ce type à Tokyo coûte environ 3.000 yens (20 euros), un repas compris. A l'origine, ces commodités étaient destinées aux employés de bureau désireux de se reposer quelques heures ou aux banlieusards coincés pour la nuit après avoir raté leur dernier train. L'enquête du ministère du Travail, de la Santé et des Affaires sociales, dont les résultats seront connus à la fin de l'année, vise à évaluer le nombre de ces "réfugiés des cybercafés", à connaître plus précisément leur mode de vie et à proposer des solutions au problème. En collaboration avec des ONG anti-pauvreté, les enquêteurs visiteront 3.000 cybercafés à travers le pays et y interrogeront les clients et les employés. Les Japonais sont nombreux à se plaindre des disparités sociales croissantes dans un pays se flattant de sa tradition égalitariste.

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