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René Hourquet «Pas de grosses injustices»
Arbitrage
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 10 - 2007

Le Français René Hourquet, ancien arbitre international et représentant des arbitres à la Ligue nationale de rugby (LNR), a estimé qu'à quatre rencontres de la fin du Mondial-2007, l'arbitrage n'avait pas révélé de "grosses injustices, pas de grosses failles", même s'il regrette "un certain laxisme dans le jeu au sol".
Le Français René Hourquet, ancien arbitre international et représentant des arbitres à la Ligue nationale de rugby (LNR), a estimé qu'à quatre rencontres de la fin du Mondial-2007, l'arbitrage n'avait pas révélé de "grosses injustices, pas de grosses failles", même s'il regrette "un certain laxisme dans le jeu au sol".
Q: Quel regard portez-vous sur la qualité de l'arbitrage depuis le début du Mondial après 44 matches disputés ?
R: "Dans le tournoi, alors qu'il reste quatre matches, il n'y a pas eu de gros coups, de grosses injustices, de grosses failles. On a toujours quelques décisions ou non-décisions qui sont un peu surprenantes mais il n'y a pas de quoi bondir. Aucune décision n'a eu de conséquence sur l'équipe qui méritait de gagner. Plus généralement, on peut reprocher du laxisme dans le jeu au sol, dans les ballons de récupération, les rentrées latérales, les plongeons sur les joueurs déjà au sol; avec presque sur chaque plaquage des fautes de l'équipe au début comme à la fin de l'action. Ce qui est inquiétant, ce sont les extrapolations sur les championnats domestiques et les Coupes d'Europe car si on laisse jouer au sol de cette façon, cela va mal se terminer, cela peut être lourd de conséquence avec des risques de bagarres. C'est le spectateur qui parle, pas l'arbitre. C'est le désordre autorisé dans les phases de plaquage."
Sur le second essai français inscrit par Yannick Jauzion contre la Nouvelle-Zélande, estimez-vous qu'il y un en-avant précédemment, entre Damien Traille et Frédéric Michalak ?
"Il est incontestable dans l'action. J'étais au stade, on le voit. Je ne comprends pas comment un arbitre qui est à hauteur de l'action ne le voit pas et il y a le juge de touche, il y a deux paires d'yeux qui n'ont pas vu mais ce dont je suis sûr c'est qu'il n'y a eu aucune volonté de l'arbitre de ne pas le voir. Mais c'est une péripétie dans le match même si cela pèse. Quelque chose de non vu ne remet pas en cause l'arbitrage, ça ne s'inscrit pas dans le débat de fond. J'ai entendu dire que cela faisait l'objet d'une polémique en Nouvelle-Zélande. Il y a sûrement des moyens de contester l'arbitrage mais on ne peut pas faire un procès de l'arbitrage à partir d'une décision ponctuelle."
Que pensez-vous d'une extension de l'usage de la vidéo pendant les matches ?
"A partir de cette saison en accord avec la Ligue, il va y avoir deux expérimentations dans les Championnats de France de 1re et 2e divisions en matière de vidéo. D'abord, il sera demandé à l'arbitre vidéo d'intégrer l'ultime phase de jeu avant l'essai et ce, même dans le champ de jeu dans la zone des cinq mètres (jusqu'à maintenant la vidéo ne peut être utilisée que dans l'en-but, à la demande de l'arbitre pour valider ou refuser un essai). Puis, il pourra être fait appel à l'arbitre vidéo après l'intervention d'un juge de touche qui aura vu une brutalité. A la demande de l'arbitre principal, l'arbitre vidéo sera appelé à décrire la phase de jeu pour déterminer les responsabilités. Le rugby a été toujours à la pointe de l'innovation dans ce domaine avec la liaison radio arbitre-juges de touches - arbitre vidéo. La liaison radio (micro) arbitre-TV date de décembre 1983. Je pense que tout cela n'a pas dénaturé le jeu et pas profondément changé l'arbitrage."
Vous sentez-vous privilégié en rugby dans les relations joueurs-arbitres par rapport aux autres sports comme le football où les décisions sont plus souvent contestées et l'arbitre moins respecté, voire agressé ?
"C'est vrai qu'il y a le respect des joueurs. La considération est plus établie, y compris dans les petits matches. C'est une question d'éducation mais cela vient aussi du fait que les arbitres - pour beaucoup d'anciens joueurs - sont issus du jeu, des clubs, et sont intégrés à la famille. Les relations sont complètement autres avec les joueurs en rugby, nous sommes plus des directeurs de jeu. Les arbitres ont beaucoup d'occasions de siffler et ils sifflent quand cela s'impose vraiment, s'il y a une incidence sur le jeu. Dans un match, il y a une guidance, une direction de la part de l'arbitre. Il y a un volet de prévention, de contrôle des agissements sur le terrain où l'arbitre parle beaucoup."
Q: Quel regard portez-vous sur la qualité de l'arbitrage depuis le début du Mondial après 44 matches disputés ?
R: "Dans le tournoi, alors qu'il reste quatre matches, il n'y a pas eu de gros coups, de grosses injustices, de grosses failles. On a toujours quelques décisions ou non-décisions qui sont un peu surprenantes mais il n'y a pas de quoi bondir. Aucune décision n'a eu de conséquence sur l'équipe qui méritait de gagner. Plus généralement, on peut reprocher du laxisme dans le jeu au sol, dans les ballons de récupération, les rentrées latérales, les plongeons sur les joueurs déjà au sol; avec presque sur chaque plaquage des fautes de l'équipe au début comme à la fin de l'action. Ce qui est inquiétant, ce sont les extrapolations sur les championnats domestiques et les Coupes d'Europe car si on laisse jouer au sol de cette façon, cela va mal se terminer, cela peut être lourd de conséquence avec des risques de bagarres. C'est le spectateur qui parle, pas l'arbitre. C'est le désordre autorisé dans les phases de plaquage."
Sur le second essai français inscrit par Yannick Jauzion contre la Nouvelle-Zélande, estimez-vous qu'il y un en-avant précédemment, entre Damien Traille et Frédéric Michalak ?
"Il est incontestable dans l'action. J'étais au stade, on le voit. Je ne comprends pas comment un arbitre qui est à hauteur de l'action ne le voit pas et il y a le juge de touche, il y a deux paires d'yeux qui n'ont pas vu mais ce dont je suis sûr c'est qu'il n'y a eu aucune volonté de l'arbitre de ne pas le voir. Mais c'est une péripétie dans le match même si cela pèse. Quelque chose de non vu ne remet pas en cause l'arbitrage, ça ne s'inscrit pas dans le débat de fond. J'ai entendu dire que cela faisait l'objet d'une polémique en Nouvelle-Zélande. Il y a sûrement des moyens de contester l'arbitrage mais on ne peut pas faire un procès de l'arbitrage à partir d'une décision ponctuelle."
Que pensez-vous d'une extension de l'usage de la vidéo pendant les matches ?
"A partir de cette saison en accord avec la Ligue, il va y avoir deux expérimentations dans les Championnats de France de 1re et 2e divisions en matière de vidéo. D'abord, il sera demandé à l'arbitre vidéo d'intégrer l'ultime phase de jeu avant l'essai et ce, même dans le champ de jeu dans la zone des cinq mètres (jusqu'à maintenant la vidéo ne peut être utilisée que dans l'en-but, à la demande de l'arbitre pour valider ou refuser un essai). Puis, il pourra être fait appel à l'arbitre vidéo après l'intervention d'un juge de touche qui aura vu une brutalité. A la demande de l'arbitre principal, l'arbitre vidéo sera appelé à décrire la phase de jeu pour déterminer les responsabilités. Le rugby a été toujours à la pointe de l'innovation dans ce domaine avec la liaison radio arbitre-juges de touches - arbitre vidéo. La liaison radio (micro) arbitre-TV date de décembre 1983. Je pense que tout cela n'a pas dénaturé le jeu et pas profondément changé l'arbitrage."
Vous sentez-vous privilégié en rugby dans les relations joueurs-arbitres par rapport aux autres sports comme le football où les décisions sont plus souvent contestées et l'arbitre moins respecté, voire agressé ?
"C'est vrai qu'il y a le respect des joueurs. La considération est plus établie, y compris dans les petits matches. C'est une question d'éducation mais cela vient aussi du fait que les arbitres - pour beaucoup d'anciens joueurs - sont issus du jeu, des clubs, et sont intégrés à la famille. Les relations sont complètement autres avec les joueurs en rugby, nous sommes plus des directeurs de jeu. Les arbitres ont beaucoup d'occasions de siffler et ils sifflent quand cela s'impose vraiment, s'il y a une incidence sur le jeu. Dans un match, il y a une guidance, une direction de la part de l'arbitre. Il y a un volet de prévention, de contrôle des agissements sur le terrain où l'arbitre parle beaucoup."


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