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Le populiste Christoph Blocher, grand gagnant des législatives en Suisse
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 10 - 2007

Le tribun nationaliste Christoph Blocher a assuré son emprise sur la politique suisse grâce au discours xénophobe et sécuritaire qu'il martèle depuis son entrée en politique. La victoire de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) aux élections législatives de dimanche, est perçue comme un plébiscite en faveur du ministre de la Justice et de la Police, qui a transformé en quelques années la petite formation paysanne en machine de guerre électorale.
Profitant du système de rotation entre les sept membres du gouvernement, M. Blocher devrait pour la première fois occuper en 2009 la présidence de la Confédération, un poste largement symbolique. Mais l'idée de le voir représenter la Suisse à l'international fait grincer des dents à gauche.
Qualifié de "candidat génial" par le président de l'UDC Ueli Maurer, le milliardaire Christoph Blocher, 67 ans, fait ses premières armes au Parlement en 1979 avec un programme anti-impôts et anti-étatique.
Les cheveux blancs à la coupe sage, tonnant à la tribune en prononçant ses discours avec d'amples gestes des bras, le Zurichois devient un député incontournable.
A la tête de l'Association pour une Suisse indépendante et neutre, bras idéologique de l'UDC, il fait de la souveraineté son premier cheval de bataille. En luttant contre l'adhésion de la Suisse à l'ONU en 1986 (le pays finira par rejoindre l'organisation en 2002), puis contre l'entrée dans l'Espace économique européen, rejetée par référendum en 1992, il impose l'UDC sur le devant de la scène politique.
"L'adhésion (à l'Union européenne) serait très dommageable pour la Suisse. Adhérer signifierait renoncer au franc suisse, augmenter la TVA à 15%, perdre le secret bancaire, la démocratie directe et l'indépendance", déclarait Christoph Blocher en 2005.
Depuis lors, le leader populiste n'a cessé de se concentrer sur la lutte contre l'immigration et les angoisses sécuritaires.
Les politologues recensent ainsi ses écarts, comme sa critique, au nom de la liberté d'expression, de la loi suisse antiraciste lors d'un voyage officiel en Turquie.
Pourtant, si son parti a mené une campagne agressive avec des affiches aux relents racistes, Christoph Blocher n'a jamais été épinglé pour des écarts de langage xénophobes ou racistes.
Engrangeant des voix sur l'ensemble du territoire suisse, l'UDC a également élargi son électorat aux différentes couches sociales.
L'ascension sociale d'un homme, fils de pasteur, aujourd'hui milliardaire grâce à la société EMS-Chemie, un groupe spécialisé dans les matières synthétiques dont il a assumé la direction de 1984 à 2004, fascine une partie des cadres.
Maniant l'allemand avec quelques accrocs (il lui préfère le dialecte suisse-allemand) et écorchant le français sans complexe, ce défenseur des valeurs patriotiques plaît en outre à ceux qui lui trouvent une saveur authentique.
Le tribun nationaliste Christoph Blocher a assuré son emprise sur la politique suisse grâce au discours xénophobe et sécuritaire qu'il martèle depuis son entrée en politique. La victoire de l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) aux élections législatives de dimanche, est perçue comme un plébiscite en faveur du ministre de la Justice et de la Police, qui a transformé en quelques années la petite formation paysanne en machine de guerre électorale.
Profitant du système de rotation entre les sept membres du gouvernement, M. Blocher devrait pour la première fois occuper en 2009 la présidence de la Confédération, un poste largement symbolique. Mais l'idée de le voir représenter la Suisse à l'international fait grincer des dents à gauche.
Qualifié de "candidat génial" par le président de l'UDC Ueli Maurer, le milliardaire Christoph Blocher, 67 ans, fait ses premières armes au Parlement en 1979 avec un programme anti-impôts et anti-étatique.
Les cheveux blancs à la coupe sage, tonnant à la tribune en prononçant ses discours avec d'amples gestes des bras, le Zurichois devient un député incontournable.
A la tête de l'Association pour une Suisse indépendante et neutre, bras idéologique de l'UDC, il fait de la souveraineté son premier cheval de bataille. En luttant contre l'adhésion de la Suisse à l'ONU en 1986 (le pays finira par rejoindre l'organisation en 2002), puis contre l'entrée dans l'Espace économique européen, rejetée par référendum en 1992, il impose l'UDC sur le devant de la scène politique.
"L'adhésion (à l'Union européenne) serait très dommageable pour la Suisse. Adhérer signifierait renoncer au franc suisse, augmenter la TVA à 15%, perdre le secret bancaire, la démocratie directe et l'indépendance", déclarait Christoph Blocher en 2005.
Depuis lors, le leader populiste n'a cessé de se concentrer sur la lutte contre l'immigration et les angoisses sécuritaires.
Les politologues recensent ainsi ses écarts, comme sa critique, au nom de la liberté d'expression, de la loi suisse antiraciste lors d'un voyage officiel en Turquie.
Pourtant, si son parti a mené une campagne agressive avec des affiches aux relents racistes, Christoph Blocher n'a jamais été épinglé pour des écarts de langage xénophobes ou racistes.
Engrangeant des voix sur l'ensemble du territoire suisse, l'UDC a également élargi son électorat aux différentes couches sociales.
L'ascension sociale d'un homme, fils de pasteur, aujourd'hui milliardaire grâce à la société EMS-Chemie, un groupe spécialisé dans les matières synthétiques dont il a assumé la direction de 1984 à 2004, fascine une partie des cadres.
Maniant l'allemand avec quelques accrocs (il lui préfère le dialecte suisse-allemand) et écorchant le français sans complexe, ce défenseur des valeurs patriotiques plaît en outre à ceux qui lui trouvent une saveur authentique.


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