Des spécialistes ont convenu, lundi à Alger, que les programmes alimentaires nationaux ont contribué "sensiblement" à la lutte contre la poliomyélite chez l'enfant. Des spécialistes ont convenu, lundi à Alger, que les programmes alimentaires nationaux ont contribué "sensiblement" à la lutte contre la poliomyélite chez l'enfant. Le professeur Bensenouci Abdelatif, chef du service de pédiatrie à l'hôpital universitaire de Beni Messous, a souligné, lors du premier colloque sur la prise en charge des carences en vitamines, que ces dernières sont indispensables au corps humain et que le système actuel de santé assure à chaque enfant une dose de vitamine "D" aux premier et sixième mois. Selon l'intervenant, cette dose qui représente 2.000 unités administrée durant cet âge du bébé pourrait le prémunir de la poliomyélite tout au long de sa vie. Le professeur Bensenouci a cité, à la faveur de cette rencontre organisée par le laboratoire algérien de développement pharmaceutique, trois types de poliomyélite. Le premier type, a-t-il souligné, est dû à une carence en calcium, nécessaire pour le corps, en général, le foie et les reins, en particulier. Le deuxième type d'ordre héréditaire, est causé par l'absence d'une enzyme dans le foie, a précisé M. Bensenouci. Bien qu'elle est rare en Algérie, 20 à 25 cas de ce type de maladie sont enregistrés chaque année, a ajouté M. Bensenouci. Le spécialiste a indiqué, dans ce contexte, que cette carence pourrait être comblée en prescrivant de la vitamine "D" sous forme d'injection. Cette substance active, a-t-il précisé, va directement dans les cellules, les vaines et les os. S'agissant du troisième type de poliomyélite, M. Bensenouci a indiqué qu'il est occasionné par le manque de phosphore dans le corps. Le professeur a estimé, dans ce contexte, que le manque de vitamines dans le corps pourrait être à l'origine de plusieurs maladies, comme le cancer, le diabète, le surmenage, la dépression nerveuse et la sclérose en plaques. Pour sa part, le professeur Rachida Boukari, chef du service de pédiatrie à l'hôpital universitaire de Blida, a évoqué le processus d'absorption du phosphore, du calcium et de la vitamine "D" dans le corps. S'agissant de la vitamine "D", la spécialiste estime que les deux doses prescrites par les services concernés "sont suffisantes" pour la vie de l'enfant, à laquelle s'ajoute la dose générée par le soleil qui couvre l'Algérie tout au long de l'année et qui est absorbée par la peau. En cas de carence de cette vitamine essentielle, la spécialiste a préconisé "le contrôle et le suivi tout en renforçant l'alimentation du nourrisson par les médicaments disponibles en pharmacie car l'alimentation ne renferme pas la quantité suffisante de cette vitamine". Certaines catégories de la société souffrent aussi de cette carence en vitamine "D" comme la femme ménopausée, les personnes âgées, la femme enceinte et celle qui allaite. Il est recommandé de prescrire cette vitamine pour le renforcement permanent du système osseux. Pour ce qui est du calcium, la spécialiste a estimé que la moyenne des besoins de l'individu en calcium se situe entre 88 et 104 mg par jour et renforce les fonctions du cerveau, des articulations, des cellules et la sécrétion hormonale. 99% du calcium se trouvent dans le système osseux dont la masse change chaque année de 18%. Le nourrisson, a-t-elle affirmé, "entre 01 année et 3 ans a besoin de 600 mg par jour de calcium, un enfant de 4 à 9 ans a besoin de 700 mg par jour et un jeune de 10 à 19 ans de 100 à 1200 mg par jour tandis que les adultes ont besoins de 1.000 mg par jour et la femme enceinte et les personnes âgées de 1.200 à 1.500 mg par jour". Selon l'intervenante, 50 à 60% du calcium vont dans les os, le reste est évacué par le corps au moyen des selles. Quant au phosphore, Mme Boukari a indiqué qu'il est présent dans le système osseux à raison de 85% et constitue une matière essentielle pour le corps humain dont les besoins en cette matière se situent entre 800 et 1.200 mg par jour. Il dispense de l'énergie au corps et renforce l'activité cellulaire. 70% du phosphore, a-t-elle expliqué, sont absorbés par le biais des intestins, le reste est évacué au moyen des selles. D'autre part, le dr Hassan Hadem, maître-assistant au service de pédiatrie de l'hôpital Parnet, a souligné la nécessité de prendre en charge le phénomène de la carie dentaire dont souffrent toutes les catégories de la société, précisant que l'OMS l'a classée comme le troisième fléau dans le monde. L'intervenant a appelé à la prévention de ce fléau par des visites médicales régulières, le brossage et la prescription du fluor sous forme de comprimés aux enfants de moins de 15 ans car sa consommation par le biais des aliments est insuffisante pour la protection des dents de la carie qui provoque d'autres maladies. Le professeur Bensenouci Abdelatif, chef du service de pédiatrie à l'hôpital universitaire de Beni Messous, a souligné, lors du premier colloque sur la prise en charge des carences en vitamines, que ces dernières sont indispensables au corps humain et que le système actuel de santé assure à chaque enfant une dose de vitamine "D" aux premier et sixième mois. Selon l'intervenant, cette dose qui représente 2.000 unités administrée durant cet âge du bébé pourrait le prémunir de la poliomyélite tout au long de sa vie. Le professeur Bensenouci a cité, à la faveur de cette rencontre organisée par le laboratoire algérien de développement pharmaceutique, trois types de poliomyélite. Le premier type, a-t-il souligné, est dû à une carence en calcium, nécessaire pour le corps, en général, le foie et les reins, en particulier. Le deuxième type d'ordre héréditaire, est causé par l'absence d'une enzyme dans le foie, a précisé M. Bensenouci. Bien qu'elle est rare en Algérie, 20 à 25 cas de ce type de maladie sont enregistrés chaque année, a ajouté M. Bensenouci. Le spécialiste a indiqué, dans ce contexte, que cette carence pourrait être comblée en prescrivant de la vitamine "D" sous forme d'injection. Cette substance active, a-t-il précisé, va directement dans les cellules, les vaines et les os. S'agissant du troisième type de poliomyélite, M. Bensenouci a indiqué qu'il est occasionné par le manque de phosphore dans le corps. Le professeur a estimé, dans ce contexte, que le manque de vitamines dans le corps pourrait être à l'origine de plusieurs maladies, comme le cancer, le diabète, le surmenage, la dépression nerveuse et la sclérose en plaques. Pour sa part, le professeur Rachida Boukari, chef du service de pédiatrie à l'hôpital universitaire de Blida, a évoqué le processus d'absorption du phosphore, du calcium et de la vitamine "D" dans le corps. S'agissant de la vitamine "D", la spécialiste estime que les deux doses prescrites par les services concernés "sont suffisantes" pour la vie de l'enfant, à laquelle s'ajoute la dose générée par le soleil qui couvre l'Algérie tout au long de l'année et qui est absorbée par la peau. En cas de carence de cette vitamine essentielle, la spécialiste a préconisé "le contrôle et le suivi tout en renforçant l'alimentation du nourrisson par les médicaments disponibles en pharmacie car l'alimentation ne renferme pas la quantité suffisante de cette vitamine". Certaines catégories de la société souffrent aussi de cette carence en vitamine "D" comme la femme ménopausée, les personnes âgées, la femme enceinte et celle qui allaite. Il est recommandé de prescrire cette vitamine pour le renforcement permanent du système osseux. Pour ce qui est du calcium, la spécialiste a estimé que la moyenne des besoins de l'individu en calcium se situe entre 88 et 104 mg par jour et renforce les fonctions du cerveau, des articulations, des cellules et la sécrétion hormonale. 99% du calcium se trouvent dans le système osseux dont la masse change chaque année de 18%. Le nourrisson, a-t-elle affirmé, "entre 01 année et 3 ans a besoin de 600 mg par jour de calcium, un enfant de 4 à 9 ans a besoin de 700 mg par jour et un jeune de 10 à 19 ans de 100 à 1200 mg par jour tandis que les adultes ont besoins de 1.000 mg par jour et la femme enceinte et les personnes âgées de 1.200 à 1.500 mg par jour". Selon l'intervenante, 50 à 60% du calcium vont dans les os, le reste est évacué par le corps au moyen des selles. Quant au phosphore, Mme Boukari a indiqué qu'il est présent dans le système osseux à raison de 85% et constitue une matière essentielle pour le corps humain dont les besoins en cette matière se situent entre 800 et 1.200 mg par jour. Il dispense de l'énergie au corps et renforce l'activité cellulaire. 70% du phosphore, a-t-elle expliqué, sont absorbés par le biais des intestins, le reste est évacué au moyen des selles. D'autre part, le dr Hassan Hadem, maître-assistant au service de pédiatrie de l'hôpital Parnet, a souligné la nécessité de prendre en charge le phénomène de la carie dentaire dont souffrent toutes les catégories de la société, précisant que l'OMS l'a classée comme le troisième fléau dans le monde. L'intervenant a appelé à la prévention de ce fléau par des visites médicales régulières, le brossage et la prescription du fluor sous forme de comprimés aux enfants de moins de 15 ans car sa consommation par le biais des aliments est insuffisante pour la protection des dents de la carie qui provoque d'autres maladies.