La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao, 15 pays) et l'Onu ont exprimé hier, leur «solidarité» avec le Niger, confronté à une crise touareg dans sa partie nord riche en uranium. Le président de la Commission de la Cédéao, Mohamed Ibn Chambas et le général Lamine Cissé, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Afrique de l'ouest, ont exprimé à la radio nigérienne le soutien de leurs institutions, à l'issue d'un entretien avec le président Mamadou Tandja. «C'est une visite de solidarité, la Cédéao est très concernée par la situation au nord du Niger, où on voit des actes de terrorisme et de banditisme», a déclaré Ibn Chambas. M. Chambas a affirmé avoir discuté avec le président Tandja des moyens pour la Cédéao d'»aider le Niger à défendre sa souveraineté et renforcer sa stabilité». M. Tandja est confronté depuis février 2007 à une nouvelle rébellion touareg animée par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui exige une plus grande prise en compte des Touarègue dans le secteur minier local, dans l'armée, les corps paramilitaires et l'administration. Le président nigérien refuse toute négociation avec les combattants touareg et attribue l'insécurité dans le nord à de simples «bandits armés». Vendredi, le chef de l'Etat a prolongé pour trois autres mois «la mise en garde», mesure exceptionnelle imposée en août et qui renforce les pouvoirs d'intervention de l'armée dans la zone de conflit. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao, 15 pays) et l'Onu ont exprimé hier, leur «solidarité» avec le Niger, confronté à une crise touareg dans sa partie nord riche en uranium. Le président de la Commission de la Cédéao, Mohamed Ibn Chambas et le général Lamine Cissé, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Afrique de l'ouest, ont exprimé à la radio nigérienne le soutien de leurs institutions, à l'issue d'un entretien avec le président Mamadou Tandja. «C'est une visite de solidarité, la Cédéao est très concernée par la situation au nord du Niger, où on voit des actes de terrorisme et de banditisme», a déclaré Ibn Chambas. M. Chambas a affirmé avoir discuté avec le président Tandja des moyens pour la Cédéao d'»aider le Niger à défendre sa souveraineté et renforcer sa stabilité». M. Tandja est confronté depuis février 2007 à une nouvelle rébellion touareg animée par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui exige une plus grande prise en compte des Touarègue dans le secteur minier local, dans l'armée, les corps paramilitaires et l'administration. Le président nigérien refuse toute négociation avec les combattants touareg et attribue l'insécurité dans le nord à de simples «bandits armés». Vendredi, le chef de l'Etat a prolongé pour trois autres mois «la mise en garde», mesure exceptionnelle imposée en août et qui renforce les pouvoirs d'intervention de l'armée dans la zone de conflit.