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«La mafia politico-judiciaire m'a condamné»
Quatre mois de prison ferme pour Benyoucef Mellouk
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 02 - 2008

Stupeur, hier, au tribunal de Sidi M'hamed : Benyoucef Mellouk, celui qui a dévoilé l'affaire des «magistrats faussaires» a été condamné à quatre mois de prison ferme.
Stupeur, hier, au tribunal de Sidi M'hamed : Benyoucef Mellouk, celui qui a dévoilé l'affaire des «magistrats faussaires» a été condamné à quatre mois de prison ferme.
Il était poursuivi pour diffamation par Mohamed Djeghaba et Mohamed-Salah Mohammedi, ex-ministres respectivement des Moudjahidine et de l'Intérieur. Ces deux derniers, dont des noms de leurs proches ont été cités par Benyoucef Mellouk comme étant des magistrats faussaires, ont porté plainte contre lui en 1999, soit sept années après l'éclatement de l'affaire, en 1992, sur les colonnes d'un hebdomadaire national disparu depuis des étals. La plaidoirie de Me Mokrane Aït Larbi, qui a défendu la cause de Mellouk
et dans laquelle il invoquait l'application du principe de la prescription n'a finalement pas convaincu la présidente du tribunal. Cette dernière n'a pas fait chorus aussi avec le procureur de la République qui avait requis 6 mois de prison ferme assortis d'une amende de 50.000 DA. A l'énoncé du verdict, les mines de nombreux présents venus apporter leur soutien à Mellouk, notamment des figures de la famille des moudjahidine, se renfrognaient. Dans une déclaration à la presse, Benyoucef Mellouk, qui ne s'attendait pas à cette sentence lui qui a toujours soutenu avoir des preuves irréfutables sur ce qu'il avance et qu'il a d'ailleurs remises à la justice, déclare d'emblée que «la mafia politico-judiciaire m'a condamné» ajoutant qu'il «ne regrette rien». Soulignant que «le dossier a été bâclé» par le tribunal, Mellouk accuse : «Ils m'ont fait juger par de jeunes magistrats qui ne connaissent rien à la Révolution algérienne.» Pour lui, il ne fait aucun doute que le syndicat des magistrats, qui l'a poursuivi en justice par le passé, a participé à cette «cabale». Il met au défi ce syndicat ainsi que Djeghaba et Mohammedi «d'avoir le courage de m'affronter devant les Algériens sur ce dossier des magistrats faussaires pour faire éclater toute la vérité». Mais, incontestablement, ce qui lui fait le plus mal, c'est certainement le silence des authentiques moudjahidine et les «historiques de la Révolution particulièrement» sur cette «grave affaire». Pour rappel, Benyoucef Mellouk, ex-cadre au ministère de la Justice, a été chargé par sa hiérarchie de se pencher sur le dossier des magistrats dans le cadre de l'assainissement du fichier des moudjahidine. Après enquête, il a découvert le pot aux roses : des centaines de magistrats ont falsifié des documents pour bénéficier de la qualité de moudjahid qui ouvre droit à moult privilèges. Depuis, ses ennuis n'ont pas cessé et sa hiérarchie lui a tourné le dos. Pis encore, il a perdu son emploi au ministère de la Justice et a été traîné devant les tribunaux et condamné à plusieurs reprises. Décidément, le dossier des faux moudjahidine est on ne peut plus sensible et explosif et, comme le reconnaît hier Benyoucef Mellouk, «il y a beaucoup d'intérêts en jeu».
Me Mokrane Aït Larbi a, à l'évidence, décidé de faire appel de cette condamnation qui fera certainement couler beaucoup d'encre dans les jours à venir.
Il était poursuivi pour diffamation par Mohamed Djeghaba et Mohamed-Salah Mohammedi, ex-ministres respectivement des Moudjahidine et de l'Intérieur. Ces deux derniers, dont des noms de leurs proches ont été cités par Benyoucef Mellouk comme étant des magistrats faussaires, ont porté plainte contre lui en 1999, soit sept années après l'éclatement de l'affaire, en 1992, sur les colonnes d'un hebdomadaire national disparu depuis des étals. La plaidoirie de Me Mokrane Aït Larbi, qui a défendu la cause de Mellouk
et dans laquelle il invoquait l'application du principe de la prescription n'a finalement pas convaincu la présidente du tribunal. Cette dernière n'a pas fait chorus aussi avec le procureur de la République qui avait requis 6 mois de prison ferme assortis d'une amende de 50.000 DA. A l'énoncé du verdict, les mines de nombreux présents venus apporter leur soutien à Mellouk, notamment des figures de la famille des moudjahidine, se renfrognaient. Dans une déclaration à la presse, Benyoucef Mellouk, qui ne s'attendait pas à cette sentence lui qui a toujours soutenu avoir des preuves irréfutables sur ce qu'il avance et qu'il a d'ailleurs remises à la justice, déclare d'emblée que «la mafia politico-judiciaire m'a condamné» ajoutant qu'il «ne regrette rien». Soulignant que «le dossier a été bâclé» par le tribunal, Mellouk accuse : «Ils m'ont fait juger par de jeunes magistrats qui ne connaissent rien à la Révolution algérienne.» Pour lui, il ne fait aucun doute que le syndicat des magistrats, qui l'a poursuivi en justice par le passé, a participé à cette «cabale». Il met au défi ce syndicat ainsi que Djeghaba et Mohammedi «d'avoir le courage de m'affronter devant les Algériens sur ce dossier des magistrats faussaires pour faire éclater toute la vérité». Mais, incontestablement, ce qui lui fait le plus mal, c'est certainement le silence des authentiques moudjahidine et les «historiques de la Révolution particulièrement» sur cette «grave affaire». Pour rappel, Benyoucef Mellouk, ex-cadre au ministère de la Justice, a été chargé par sa hiérarchie de se pencher sur le dossier des magistrats dans le cadre de l'assainissement du fichier des moudjahidine. Après enquête, il a découvert le pot aux roses : des centaines de magistrats ont falsifié des documents pour bénéficier de la qualité de moudjahid qui ouvre droit à moult privilèges. Depuis, ses ennuis n'ont pas cessé et sa hiérarchie lui a tourné le dos. Pis encore, il a perdu son emploi au ministère de la Justice et a été traîné devant les tribunaux et condamné à plusieurs reprises. Décidément, le dossier des faux moudjahidine est on ne peut plus sensible et explosif et, comme le reconnaît hier Benyoucef Mellouk, «il y a beaucoup d'intérêts en jeu».
Me Mokrane Aït Larbi a, à l'évidence, décidé de faire appel de cette condamnation qui fera certainement couler beaucoup d'encre dans les jours à venir.


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