Trois ouvrages viennent de paraître chez GAL (Grand Alger livres) éditions, rangés dans les collections «Vieux textes» , «Histoire'»et «Spiritus». Trois ouvrages viennent de paraître chez GAL (Grand Alger livres) éditions, rangés dans les collections «Vieux textes» , «Histoire'»et «Spiritus». Le premier ouvrage intitulé ''Voyage dans la régence d'Alger au XVIIIe siècle'' est de la plume du Docteur Thomas Shaw qui y consigne dans son carnet ses impressions et observations à l'issue du long séjour qu'il fit dans l'Algérie ottomane, il y a près de trois siècles. L'opus - accompagné d'une carte des régences d'Alger et de Tunis - traduit de l'anglais par E. Mac Carthy en 1830 est repris par l'éditeur GAL avec un liminaire et des notes critiques supplémentaires signées de Abderrahmane Rebahi. Scindé en huit chapitres, l'ouvrage passe en revue ‘'la réalité sociale et économique du pays de l'époque''. L'auteur voyageur raconte ses escales dans les cités à Alger, le Titri, Tlemcen, Mascara, le Constantinois et l'extrême est du pays pour passer en revue les us et coutumes, les arts et sciences, la géographie physique et humaine, la topographie générale du pays, les habitations, les sources et les cours d'eau, le thermalisme local et ses vertus curatives, etc. Avec un regard sagace et clairvoyant, tout paraît intéresser le ''bourlingueur''. Rien ne lui échappe, même la végétation et le monde faunistique accaparent son attention. Cependant, le panorama général décrit par Thomas Shaw reste étayé d'embûches, lit-on dans le liminaire, à cause de la retranscription de la toponymie et l'onomastique défectueuses et quelque peu fantaisistes dues certainement à l'oreille ‘'subjective'' d'un Anglo-saxon. ''Annales du Maghreb et de l'Espagne'' est le second ouvrage paru dans la collection ''Histoire''. Fruit des efforts érudits d'E. Fagnan, l'un des plus grands orientalistes français d'Algérie, cette traduction - fidèle, savante, brillante et élégante de par les textes et les annotations critiques présentés - est une narration qui renvoie aux principaux épisodes ayant marqué l'histoire des six premiers siècles (22-603 de l'Hégire / 642-1207 ap. J.-C.) de l'Afrique du Nord musulmane, de l'Espagne et de la Sicilie. Le pavé de 572 pages est une publication que l'éditeur a jugé bon de remanier, corriger et simplifier en matière de translittération. Présenté dans un style alerte et riche de notes bibliographiques, l'ouvrage fait tremper le lecteur dans l'atmosphère héroïque des premières chevauchées des guerriers arabes conquérants et de leurs illustres généraux, dont Oqba Ibn Nâfi, la résistance farouche des tribus berbères (…), la conquête de l'Espagne par le général Târiq Ibn Ziyâd, les dynasties locales (omeyyade, aghlâbide, fatimide, rostomide, hillalienne, almoravie, almohade) qui se sont succédé. Autant de haltes aussi dans les grands siècles de l'Andalousie heureuse sur fond de guerres, d'alliances, de querelles religieuses, d'intrigues, de meurtres et d'assassinats. Le dernier ouvrage nous plonge dans le monde du soufisme ou l'art de se vouer à Dieu, en s'éloignant de la luxure (zûhd) et des vanités d'ici-bas. ''Comprendre le soufisme'' est le titre de l'opuscule auquel l'éditeur a jugé utile de greffer une partie en arabe qui donne un aperçu sur ''l'art de l'ascétisme'' (Fan et- tassâouf), à travers le texte original, une épître du cheikh Abd-El Hâdi ibn Ridwân. Sans faire de dissertation, l'ouvrage de 76 pages se veut une synthèse des aspects essentiels du soufisme, ses fondements et la perception des soufis dont la vocation première ‘'fut de dénoncer l'insoutenable insulte que les grands de ce monde, les maîtres du pouvoir politique, militaire, économique et financier, infligeaient au dénuement et aux misères quotidiennes du petit peule musulman (…)'', est-il noté dans la préface de l'ouvrage qui nous renvoie à l'analyse du savant sociologue Ibn Khaldoun sur la quintessence de l'ascétisme. Ce dernier explique la série d'évolutions de l'agrégé au soufisme depuis ‘'le IIe siècle de l'hégire où les esprits commencèrent à se laisser entraîner vers les jouissances du monde et à être dominés par les séductions de la vie séculière et sociale. Ceux qui se maintiennent dans les pratiques austères de la religion prirent le nom spécial de Soufites et s'imposèrent des exercices particuliers de piété, dont eux seuls connaissent le véritables sens''. Le premier ouvrage intitulé ''Voyage dans la régence d'Alger au XVIIIe siècle'' est de la plume du Docteur Thomas Shaw qui y consigne dans son carnet ses impressions et observations à l'issue du long séjour qu'il fit dans l'Algérie ottomane, il y a près de trois siècles. L'opus - accompagné d'une carte des régences d'Alger et de Tunis - traduit de l'anglais par E. Mac Carthy en 1830 est repris par l'éditeur GAL avec un liminaire et des notes critiques supplémentaires signées de Abderrahmane Rebahi. Scindé en huit chapitres, l'ouvrage passe en revue ‘'la réalité sociale et économique du pays de l'époque''. L'auteur voyageur raconte ses escales dans les cités à Alger, le Titri, Tlemcen, Mascara, le Constantinois et l'extrême est du pays pour passer en revue les us et coutumes, les arts et sciences, la géographie physique et humaine, la topographie générale du pays, les habitations, les sources et les cours d'eau, le thermalisme local et ses vertus curatives, etc. Avec un regard sagace et clairvoyant, tout paraît intéresser le ''bourlingueur''. Rien ne lui échappe, même la végétation et le monde faunistique accaparent son attention. Cependant, le panorama général décrit par Thomas Shaw reste étayé d'embûches, lit-on dans le liminaire, à cause de la retranscription de la toponymie et l'onomastique défectueuses et quelque peu fantaisistes dues certainement à l'oreille ‘'subjective'' d'un Anglo-saxon. ''Annales du Maghreb et de l'Espagne'' est le second ouvrage paru dans la collection ''Histoire''. Fruit des efforts érudits d'E. Fagnan, l'un des plus grands orientalistes français d'Algérie, cette traduction - fidèle, savante, brillante et élégante de par les textes et les annotations critiques présentés - est une narration qui renvoie aux principaux épisodes ayant marqué l'histoire des six premiers siècles (22-603 de l'Hégire / 642-1207 ap. J.-C.) de l'Afrique du Nord musulmane, de l'Espagne et de la Sicilie. Le pavé de 572 pages est une publication que l'éditeur a jugé bon de remanier, corriger et simplifier en matière de translittération. Présenté dans un style alerte et riche de notes bibliographiques, l'ouvrage fait tremper le lecteur dans l'atmosphère héroïque des premières chevauchées des guerriers arabes conquérants et de leurs illustres généraux, dont Oqba Ibn Nâfi, la résistance farouche des tribus berbères (…), la conquête de l'Espagne par le général Târiq Ibn Ziyâd, les dynasties locales (omeyyade, aghlâbide, fatimide, rostomide, hillalienne, almoravie, almohade) qui se sont succédé. Autant de haltes aussi dans les grands siècles de l'Andalousie heureuse sur fond de guerres, d'alliances, de querelles religieuses, d'intrigues, de meurtres et d'assassinats. Le dernier ouvrage nous plonge dans le monde du soufisme ou l'art de se vouer à Dieu, en s'éloignant de la luxure (zûhd) et des vanités d'ici-bas. ''Comprendre le soufisme'' est le titre de l'opuscule auquel l'éditeur a jugé utile de greffer une partie en arabe qui donne un aperçu sur ''l'art de l'ascétisme'' (Fan et- tassâouf), à travers le texte original, une épître du cheikh Abd-El Hâdi ibn Ridwân. Sans faire de dissertation, l'ouvrage de 76 pages se veut une synthèse des aspects essentiels du soufisme, ses fondements et la perception des soufis dont la vocation première ‘'fut de dénoncer l'insoutenable insulte que les grands de ce monde, les maîtres du pouvoir politique, militaire, économique et financier, infligeaient au dénuement et aux misères quotidiennes du petit peule musulman (…)'', est-il noté dans la préface de l'ouvrage qui nous renvoie à l'analyse du savant sociologue Ibn Khaldoun sur la quintessence de l'ascétisme. Ce dernier explique la série d'évolutions de l'agrégé au soufisme depuis ‘'le IIe siècle de l'hégire où les esprits commencèrent à se laisser entraîner vers les jouissances du monde et à être dominés par les séductions de la vie séculière et sociale. Ceux qui se maintiennent dans les pratiques austères de la religion prirent le nom spécial de Soufites et s'imposèrent des exercices particuliers de piété, dont eux seuls connaissent le véritables sens''.