La nécessité d'investir dans différents créneaux du tourisme a été la principale recommandation du Colloque international consacré à ce secteur, considéré comme le vecteur d'une économie de substitution et de développement durable. Les experts qui ont pris part aux trois ateliers de cette rencontre, qui a pris fin hier à Alger, ont appelé à investir dans le tourisme rural, urbain,ainsi que dans les circuits touristiques, parallèlement au tourisme de masse. S'agissant du tourisme de masse, M. Guy Burgel, professeur à l'université Paris X, a cité l'exemple de la Grèce qui connaît, depuis des décennies, "une explosion spectaculaire du tourisme de masse, lequel relaie les traditions historiques du voyage intellectuel et historique vers l'Orient", a-t-il dit. Il a relevé que "la mer et le soleil associés au pèlerinage antique et à l'hospitalité grecque réelle expliquent le succès de l'attractivité hellénique". S'agissant du tourisme rural, le directeur du Centre des études historiques et environnementales à l'Institut royal de la culture amazighe au Maroc, M. Mohamed Aït-Hamza, a relevé que ce type de tourisme, en tant que "produit", est perçu par plusieurs chercheurs et décideurs comme une alternative pour protéger et développer des espaces dits marginaux et vulnérables, comme les montagnes, les oasis et les déserts. Cependant, il a estimé qu'en dépit de son ancienne implantation, le tourisme rural a connu une "diffusion très lente", précisant que les acteurs locaux qui y jouent d'importants rôles ne devraient pas être de simples exploitants d'une richesse intarissable, mais de vrais protecteurs d'un patrimoine vulnérable. Le volet du tourisme urbain a été évoqué par M. Ali Hadjiedj, professeur en géographie et aménagement du territoire à l'université d'Alger, qui a considéré ce genre de tourisme comme un "véritable enjeu" pour les villes, par la production d'images valorisantes susceptibles d'accroître leurs activités. Il a estimé en ce sens que la relation entre le développement touristique et le développement économique est "tellement forte" que les villes se donnent tous les moyens pour acquérir un rang "honorable" en matière d'affaires touristiques, ajoutant que la satisfaction des clients devient une offre vivement recherchée. Pour l'Algérie, il a souligné que la tâche est "beaucoup plus difficile" quand il s'agit d'espaces urbains restés en "léthargie pendant de longues années", relevant qu'en Europe, en Amérique et de plus en plus en Asie, le tourisme urbain prend le relais dans la croissance économique. La nécessité d'investir dans différents créneaux du tourisme a été la principale recommandation du Colloque international consacré à ce secteur, considéré comme le vecteur d'une économie de substitution et de développement durable. Les experts qui ont pris part aux trois ateliers de cette rencontre, qui a pris fin hier à Alger, ont appelé à investir dans le tourisme rural, urbain,ainsi que dans les circuits touristiques, parallèlement au tourisme de masse. S'agissant du tourisme de masse, M. Guy Burgel, professeur à l'université Paris X, a cité l'exemple de la Grèce qui connaît, depuis des décennies, "une explosion spectaculaire du tourisme de masse, lequel relaie les traditions historiques du voyage intellectuel et historique vers l'Orient", a-t-il dit. Il a relevé que "la mer et le soleil associés au pèlerinage antique et à l'hospitalité grecque réelle expliquent le succès de l'attractivité hellénique". S'agissant du tourisme rural, le directeur du Centre des études historiques et environnementales à l'Institut royal de la culture amazighe au Maroc, M. Mohamed Aït-Hamza, a relevé que ce type de tourisme, en tant que "produit", est perçu par plusieurs chercheurs et décideurs comme une alternative pour protéger et développer des espaces dits marginaux et vulnérables, comme les montagnes, les oasis et les déserts. Cependant, il a estimé qu'en dépit de son ancienne implantation, le tourisme rural a connu une "diffusion très lente", précisant que les acteurs locaux qui y jouent d'importants rôles ne devraient pas être de simples exploitants d'une richesse intarissable, mais de vrais protecteurs d'un patrimoine vulnérable. Le volet du tourisme urbain a été évoqué par M. Ali Hadjiedj, professeur en géographie et aménagement du territoire à l'université d'Alger, qui a considéré ce genre de tourisme comme un "véritable enjeu" pour les villes, par la production d'images valorisantes susceptibles d'accroître leurs activités. Il a estimé en ce sens que la relation entre le développement touristique et le développement économique est "tellement forte" que les villes se donnent tous les moyens pour acquérir un rang "honorable" en matière d'affaires touristiques, ajoutant que la satisfaction des clients devient une offre vivement recherchée. Pour l'Algérie, il a souligné que la tâche est "beaucoup plus difficile" quand il s'agit d'espaces urbains restés en "léthargie pendant de longues années", relevant qu'en Europe, en Amérique et de plus en plus en Asie, le tourisme urbain prend le relais dans la croissance économique.