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Un livre sur le parcours singulier d'une moudjahida
"Tata, une femme dans la ville" de Abdelmadjid Merdaci
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2008

''Tata, une femme dans la ville", le livre que vient de consacrer Abdelmadjid Merdaci à Fatima-Zohra Saâdaoui, dite "Tata", une moudjahida de Constantine, au parcours singulier, a été présenté récemment au théâtre de la ville devant un public nombreux. Première publication de "Champ libre", la maison d'édition qui vient d'être lancée grâce à ce livre, il est écrit sous forme de témoignages et d'interviews et il est né du désir de Hadja "Tata" d'apporter un éclairage sur sa participation à la Révolution et une contribution à l'écriture de l'histoire de cette période glorieuse, lit-on en substance dans le préambule. Abdelmadjid Merdaci, qui croyait bien connaître cette "femme de la ville" célèbre à Constantine, a affirmé lors de la cérémonie de présentation qu'il a été surpris par ce qu'il a découvert sur l'itinéraire de cette femme qui, a-t-il dit, n'est pas uniquement une militante dans le sens traditionnel du terme, mais surtout une femme rebelle, très attachée à la modernisation de la société et aux valeurs humaines. L'universitaire et journaliste dira dans ce sens que cette femme, qui avait pour elle la beauté et d'autres atouts pour fonder une famille comme tout le monde, a d'abord fait le choix de participer à la Révolution armée avec tout ce que cela suppose comme souffrances (elle a été notamment emprisonnée), avant de se vouer, après l'indépendance, à des actions caritatives et sociales. Elle s'est notamment portée volontaire pour s'occuper des enfants de Chouhada au lendemain de l'indépendance pour se lancer ensuite dans l'assistance aux handicapés et aux nécessiteux. Quelques-uns de ses "enfants adoptifs", comme Ahmed et Mustapha, n'ont pas manqué d'évoquer, devant l'assistance, la tendresse et la bienveillance avec lesquelles ils ont été entourés par cette dame, alors qu'ils étaient jeunes pensionnaires dans les centres d'enfants de Chouhada. Cet ouvrage, dira Mériem Merdaci, journaliste et directrice des éditions "Champ libre", est tout simplement un trait d'union entre les générations de militantes d'hier et d'aujourd'hui.
''Tata, une femme dans la ville", le livre que vient de consacrer Abdelmadjid Merdaci à Fatima-Zohra Saâdaoui, dite "Tata", une moudjahida de Constantine, au parcours singulier, a été présenté récemment au théâtre de la ville devant un public nombreux. Première publication de "Champ libre", la maison d'édition qui vient d'être lancée grâce à ce livre, il est écrit sous forme de témoignages et d'interviews et il est né du désir de Hadja "Tata" d'apporter un éclairage sur sa participation à la Révolution et une contribution à l'écriture de l'histoire de cette période glorieuse, lit-on en substance dans le préambule. Abdelmadjid Merdaci, qui croyait bien connaître cette "femme de la ville" célèbre à Constantine, a affirmé lors de la cérémonie de présentation qu'il a été surpris par ce qu'il a découvert sur l'itinéraire de cette femme qui, a-t-il dit, n'est pas uniquement une militante dans le sens traditionnel du terme, mais surtout une femme rebelle, très attachée à la modernisation de la société et aux valeurs humaines. L'universitaire et journaliste dira dans ce sens que cette femme, qui avait pour elle la beauté et d'autres atouts pour fonder une famille comme tout le monde, a d'abord fait le choix de participer à la Révolution armée avec tout ce que cela suppose comme souffrances (elle a été notamment emprisonnée), avant de se vouer, après l'indépendance, à des actions caritatives et sociales. Elle s'est notamment portée volontaire pour s'occuper des enfants de Chouhada au lendemain de l'indépendance pour se lancer ensuite dans l'assistance aux handicapés et aux nécessiteux. Quelques-uns de ses "enfants adoptifs", comme Ahmed et Mustapha, n'ont pas manqué d'évoquer, devant l'assistance, la tendresse et la bienveillance avec lesquelles ils ont été entourés par cette dame, alors qu'ils étaient jeunes pensionnaires dans les centres d'enfants de Chouhada. Cet ouvrage, dira Mériem Merdaci, journaliste et directrice des éditions "Champ libre", est tout simplement un trait d'union entre les générations de militantes d'hier et d'aujourd'hui.

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