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Lorsque les étudiants trichent
Fraude en milieu universitaire
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 05 - 2008

Autrefois, les étudiants recouraient aux moyens traditionnels comme les feuilles chargées de résumés sur les cours les plus importants, Aujourd'hui, la tendance est aux moyens technologiques high-tech, tels que les MP4, les cellulaires et les montres électroniques.
Autrefois, les étudiants recouraient aux moyens traditionnels comme les feuilles chargées de résumés sur les cours les plus importants, Aujourd'hui, la tendance est aux moyens technologiques high-tech, tels que les MP4, les cellulaires et les montres électroniques.
Les examens de fin d'année sont le pire cauchemar des étudiants, qui attendent impatiemment les résultats pour finalement soupirer après une année de labeur. Avec l'approche des examens, l'angoisse, le stress et la peur de l'échec sont au rendez-vous. Les étudiants qui trouvent chacun sa manière de réviser et ses propres procédés pour réussir, ne pensent qu'à une seule chose : comment échapper aux examens de synthèse et de rattrapage et profiter pleinement des vacances qui ne sauraient tarder.
Cependant, si certains étudiants s'impliquent profondément et révisent consciencieusement leur cours en vue de réussir, d'autres recourent à la fraude, phénomène universellement répandu.
Seulement, si autrefois les étudiants recouraient aux moyens traditionnels comme les feuilles chargées de résumés sur les cours les plus importants, que les universitaires appellent communément «« H'rouz », aujourd'hui, la tendance est aux moyens technologiques high-tech, tels que les MP4, les cellulaires et les montres électroniques.
Nadia, une jeune étudiante en première année droit, affirme recourir souvent à des moyens de triche discrets pour se remémorer un cours ou trouver des réponses à des questions difficiles.
«Grâce à mon voile, je me permets de placer des écouteurs branchés à mon MP4 sur lequel j'enregistre des résumés sur mes cours, notamment ceux que je n'arrive pas à retenir par cœur. La méthode est simple, discrète et surtout efficace. Je ne me suis jamais fait avoir par un professeur et j'ai toujours des notes au-dessus de la moyenne », confie Nadia.
L'utilisation du kit mains-libres est devenue très répandue en milieu universitaire. Branché à un MP3 ou à un portable, bien dissimulé sous un foulard notamment, ils sont de plus en plus nombreux à craquer pour cette méthode nouvelle.
Toufik, étudiant en première année pharmacie, à la fac centrale, a été découvert en flagrant délit de fraude. Il a failli l'expulsion. «L'enseignante m'a surpris la main dans le sac. J'étais en train d'écouter les réponses que me donnait, ma copine, à travers le portable quand elle a mis la main sur le portable. Juste après, j'ai dû courir pendant plus de deux semaines pour me faire pardonner avant de paraître devant le conseil discipline. Je l'ai échappé belle», témoigne Toufik.
Les montres électroniques, invention sophistiquée, ne sont utilisées que par une catégorie d'étudiants, dit riches. Ces derniers ont les moyens financiers pour se permettre ce petit engin high-tech muni d'un mini-micro très sophistiqué qui transmet les informassions d'une façon rapide et discrète. Selon les étudiants, les professeurs ne sont pas encore au courant de ce procédé.
Bien que les moyens technologiques fassent aujourd'hui fureur, il est une catégorie d'étudiants qui préfèrent opter pour l'ancienne méthode de triche, à savoir les petits bouts de papier, transmis d'un étudiant à l'autre.
L'écriture sur les bras, sur les tables ainsi que sur les murs demeurent des procédés habituels. D'ailleurs, vous n'avez qu'à pénétrer dans une sale pour constater un spectacle désolant : des étudiants en train de transcrire sur les mûrs des cours entiers.
A qui la faute ? A l'étudiant qui ne pense qu'à réussir et qui applique comme devise, l'adage : «la fin justifie les moyens ». Aux enseignants qui sont parfois complices de ces actes de triche ou qui pis encore, obligent leurs étudiants d'acheter et d'apprendre par cœur leurs cours ? Ou encore au système éducatif qui ne sanctionne pas sévèrement les délits de fraude dans les examens ?
Les examens de fin d'année sont le pire cauchemar des étudiants, qui attendent impatiemment les résultats pour finalement soupirer après une année de labeur. Avec l'approche des examens, l'angoisse, le stress et la peur de l'échec sont au rendez-vous. Les étudiants qui trouvent chacun sa manière de réviser et ses propres procédés pour réussir, ne pensent qu'à une seule chose : comment échapper aux examens de synthèse et de rattrapage et profiter pleinement des vacances qui ne sauraient tarder.
Cependant, si certains étudiants s'impliquent profondément et révisent consciencieusement leur cours en vue de réussir, d'autres recourent à la fraude, phénomène universellement répandu.
Seulement, si autrefois les étudiants recouraient aux moyens traditionnels comme les feuilles chargées de résumés sur les cours les plus importants, que les universitaires appellent communément «« H'rouz », aujourd'hui, la tendance est aux moyens technologiques high-tech, tels que les MP4, les cellulaires et les montres électroniques.
Nadia, une jeune étudiante en première année droit, affirme recourir souvent à des moyens de triche discrets pour se remémorer un cours ou trouver des réponses à des questions difficiles.
«Grâce à mon voile, je me permets de placer des écouteurs branchés à mon MP4 sur lequel j'enregistre des résumés sur mes cours, notamment ceux que je n'arrive pas à retenir par cœur. La méthode est simple, discrète et surtout efficace. Je ne me suis jamais fait avoir par un professeur et j'ai toujours des notes au-dessus de la moyenne », confie Nadia.
L'utilisation du kit mains-libres est devenue très répandue en milieu universitaire. Branché à un MP3 ou à un portable, bien dissimulé sous un foulard notamment, ils sont de plus en plus nombreux à craquer pour cette méthode nouvelle.
Toufik, étudiant en première année pharmacie, à la fac centrale, a été découvert en flagrant délit de fraude. Il a failli l'expulsion. «L'enseignante m'a surpris la main dans le sac. J'étais en train d'écouter les réponses que me donnait, ma copine, à travers le portable quand elle a mis la main sur le portable. Juste après, j'ai dû courir pendant plus de deux semaines pour me faire pardonner avant de paraître devant le conseil discipline. Je l'ai échappé belle», témoigne Toufik.
Les montres électroniques, invention sophistiquée, ne sont utilisées que par une catégorie d'étudiants, dit riches. Ces derniers ont les moyens financiers pour se permettre ce petit engin high-tech muni d'un mini-micro très sophistiqué qui transmet les informassions d'une façon rapide et discrète. Selon les étudiants, les professeurs ne sont pas encore au courant de ce procédé.
Bien que les moyens technologiques fassent aujourd'hui fureur, il est une catégorie d'étudiants qui préfèrent opter pour l'ancienne méthode de triche, à savoir les petits bouts de papier, transmis d'un étudiant à l'autre.
L'écriture sur les bras, sur les tables ainsi que sur les murs demeurent des procédés habituels. D'ailleurs, vous n'avez qu'à pénétrer dans une sale pour constater un spectacle désolant : des étudiants en train de transcrire sur les mûrs des cours entiers.
A qui la faute ? A l'étudiant qui ne pense qu'à réussir et qui applique comme devise, l'adage : «la fin justifie les moyens ». Aux enseignants qui sont parfois complices de ces actes de triche ou qui pis encore, obligent leurs étudiants d'acheter et d'apprendre par cœur leurs cours ? Ou encore au système éducatif qui ne sanctionne pas sévèrement les délits de fraude dans les examens ?


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